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Le Grand Prix Maxxis FIM WEC en Sardaigne

Le Championnat du Monde d'Enduro en Sardaigne les 18 et 19 avril

CHampionnat d'Enduro à Iglesias en SardaigneIl y a moins d'un an, à quelques dizaines de kilomètres de L'Aquila, Terni et Piediluco accueillaient le Grand Prix d'Italie. Les 18 et 19 avril, les acteurs du WEC auront certainement une pensée émue pour les victimes du séisme qui a touché le cœur de l'Italie. Cette année, le MAXXIS FIM WEC quitte le continent en direction de la Sardaigne, et Iglesias pour y disputer le GRAND PRIX SURFLEX D'ITALIE. Ce rendez-vous incontournable du calendrier du Championnat du Monde d'Enduro part à la rencontre d'une nouvelle contrée. Car si la Sardaigne est bien italienne, elle bénéficie d'une certaine singularité culturelle qui fait sa richesse. Elle est aussi une île très montagneuse, et après les collines portugaises et catalanes, c'est un terrain plus escarpé qui sera offert aux stars du WEC. La région est propice à la pratique de la randonnée tout-terrain, ce qui explique que le Moto Club Iglesias ait depuis sa création en 1974 une grande tradition en enduro.

L'aventure démarrera dès le vendredi soir à 19.00 avec le KTM SUPER TEST. Les pilotes disputeront ce prologue dans un stade de baseball attenant au paddock, situé dans le complexe de cinémas d'Iglesias. Ils quitteront cette ville de 30.000 habitants le samedi matin pour un tracé emprunté 4 fois chaque jour. Les grosses cylindrées de l'ENDURO 3 seront les premières à s'élancer, avec à leur tête le leader du championnat Ivan CERVANTES (ESP-KTM). En seulement deux épreuves l'Espagnol s'est affirmé comme l'homme à battre. Mais parier déjà sur lui serait faire un affront au champion du monde en titre Samuli ARO (SF-KTM). Si le Finlandais accuse 22 points de retard sur son le leader, et ne pointe pour l'instant qu'à la quatrième place, il nous confiait à l'issue de la tournée ibérique qu'il avait signé une entame de championnat prudente pour préserver son genou fragile.

Chez les ENDURO 2, si Johnny AUBERT (FRA-KTM) a quelque part démoralisé ses adversaires avec son quadruplé ibérique, la catégorie n'en demeure pas moins palpitante. Derrière le Français, 4 pilotes se tiennent en 3 points. Parmi eux, l'ancien adversaire d'Aubert sur les circuits de motocross français, l'officiel TM Rodrig THAIN (FRA-TM). « Pour l'instant Johnny s'est montré au-dessus du lot, mais la catégorie reste homogène, explique Thain. L'année dernière je me battais avec Alessandro Belometti. Cette saison Joakim Ljunggren, Cristobal Guerrero et Bartosz Oblucki se joignent à nous. Je me doutais qu'ils seraient là. Personnellement, je me sens bien dans le team, je suis soutenu à 100%. C'est une petite structure mais les pilotes ont tout le matériel et le sérieux dont ils ont besoin. En tout cas je ne suis pas prêt de quitter TM. Pendant l'hiver, on a beaucoup travaillé sur la moto et sur les suspensions. Le moteur et le châssis ont peu évolué. Après j'ai fourni un entraînement spécifique enduro avec des séances organisées par le collectif mondial de la fédération française, et quelques motocross internationaux pour garder la gnaque et la vitesse. »

Et BMW dans tout ça ? En E2 comme en E3, l'écurie bavaroise a subi deux revers consécutifs. Seule la cinquième place de Juha SALMINEN (SF-BMW) le dimanche en Espagne aura offert un peu d'espoir au team allemand. N'oublions pas que l'écurie dispose de moyens techniques et humains colossaux, et que les 3 semaines de pause internationale auront permis de faire évoluer la moto dans le bon sens. Le Grand Prix d'Italie sera aussi un rendez-vous déterminant pour Mika AHOLA (SF-HM) le plus italien des Finlandais, et Simone ALBERGONI (ITA-KTM) le petit prince de l'enduro transalpin revigoré par sa victoire espagnole en ENDURO 1. Enfin chez les JUNIORS, la jeune Squadra Azura se devra de réagir. En effet, les Juniors italiens ont du mal à se remettre du départ de leur chef de file Thomas OLDRATI (ITA-KTM), brillant 4e chez les E1. À l'issue de deux premières épreuves, le premier Italien de la catégorie des moins de 23 ans est Mirko GRITTI (ITA-BETA), seulement douzième du classement.

À l'intérieur même de la catégorie Junior, le très prochain GRAND PRIX SURFLEX D'ITALIE sera également l'occasion d'assister à un nouveau volet de la FIM WORLD YOUTH CUP 125 CC 2S. powered by HUSQVARNA. Après quatre manches disputées, ce sont d'ailleurs des Husqvarna qui dominent les débats avec la première place de Romain DUMONTIER (FRA-HVA), 7 points devant Jonathan MANZI (ITA-HVA).

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