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Vis ma vie de journaliste : Pitlane, Paddocks, Piste et Passion au coeur du GP

Le Grand Prix de France Moto en "VIP"

Ma première fois pour le Grand Prix de France moto au Mans

Le village du Grand Prix de France est plein à craquer

Fraichement diplômé, je débute ma vie de journaliste au sein de l'équipe du Repaire des Motards. Et quelques mois seulement après mon arrivée, privilège, je reçois mon pass pour le GP de France, le sésame pour ne pas me contenter comme dans mon enfance des tribunes et des grillages, mais la possibilité de passer la barrière... entrer dans le sein des seins... les paddocks, les stands, la piste... Emotions !

Arrivé sur le circuit du Mans dès le matin, je me dépêche d’aller récupérer mon accréditation pour pouvoir assister à la séance d’essais libres. L'équipe est au grand complet pour couvrir l'événement et à un mètre prêt on ne trouve pas mon nom ! Il me faudra 3h pour récupérer finalement tandis que l'on entend déjà au loin les motos vrombir. Autant dire qu’après autant d’attente à entendre les motos tourner... l’énervement est bien présent.

Premiers pas à l’intérieur et là, tout est oublié : la foule, le bruit et l’ambiance me transportent bien loin. Le premier objectif est d’aller en bord de piste pour voir les qualifs MotoGP, mais dans l'équipe, nous n'avons pas tous les mêmes "droits". Le mien est paddock comme pour David, Cindy a la piste... Je décide quand même de tenter ma chance... malheureusement sans succès. Les contrôles sont présents partout et rigoureux, on se fait « scanner » à chaque entrée et sortie. Car si on est pas sortis, impossible de rentrer... histoire d'éviter que certains passent leur accès à travers un grillage !

Le départ n’est plus que dans quelques minutes. Les tribunes sont pleines à craquer. Retour donc sur la place centrale du village devant l’écran géant.

L'agitation des paddocks

Avant la fin de la cession je me dirige vers les paddocks. Je vais pouvoir enfin approcher les pilotes de MotoGP. Mais une fois arrivé devant les camions, j’hésite quelques secondes : qui vais-je bien aller voir en premier ?

La foule se presse devant les camions ducatiStoner a dominé l’ensemble des essais, Lorenzo est le champion en titre et l’actuel leader, Rossi n’a fait que le 9ème temps … mais c’est Rossi ! Et dans les paddocks, l'attroupement devant les camions rouges est ENORME !

C’est donc devant les semi Ducati que je vais me poster, comme la cinquantaine d’autres fans. C’est incroyable de voir comme le septuple champion de MotoGP continue d’attirer les foules, peut importe ses résultats ! Il y a toujours un groupe de fans à l’attendre. Après une bonne heure d’attente le « Doctor » fait son apparition offrant photos et autographes à tout le monde et avec le sourire... même si on peut voir la concentration encore présente sur son visage.

Rossi après les essais qualificatifs

Les paddocks sont saturés par le monde : les fans attendent les pilotes, les umbrella girls ne cessent de défiler, les teams s’affairent un peu partout …

Les umbrella girls de MonsterJ’entends un bruit de scooter arrivant vers moi, je me décale, pensant qu’il s’agit encore d’un membre d’un team et me rend compte que c’est en réalité Randy de Puniet qui se rend au stand Pramac. Après quoi à chaque bruit de 2 roues je me retourne prêt à mitrailler (de photos évidement).

Si beaucoup de pilotes sont accessibles, d’autres sont quasiment impossibles à voir, à l’image de Nicky Hayden, passant directement du stand au camion, se cachant lorsqu’il doit sortir.

Dimanche, jour de course !

Dimanche, à l'approche de la course, je continue mes tours, rencontre de nouveaux pilotes avant de tomber nez à nez avec Slash, le mythique guitariste des Guns'n'Roses, une surprise qui s'ajoute à un week-end déjà fort en émotions.

Slash était lui aussi présent au Grand Prix

Les paddocks se vident petit à petit. C'est le moment où jamais pour retourner en tribune assister au départ.

Randy De Puniet sur les paddocks

La course est partie depuis moins de 2 minutes quand De Puniet tombe et abandonne. Aussi déçu qu'énervé, il reviendra en fin de course à la rencontre des spectateurs présents sur le paddock. Au même moment les tribunes exultent, Rossi vient d'accrocher son premier podium avec Ducati et si c'est bien Stoner qui l'emporte haut la main, la célébration est elle pour le team italien. Comme après les qualifications la foule s'amasse devant le stand rouge et blanc, laissant le camion de Stoner bien au calme.

Le camion de Casey Stoner

Le stand du team Yamaha Factory Racing

Le stand du team Yamaha Factory RacingCette course a aussi été l’occasion d’entrer dans les stands et notamment celui du team Yamaha Factory Racing de Jorge Lorenzo et Ben Spies. a ouvert ses portes à quelques privilégiés. Le moins que l’on puisse dire c’est que tout y est réglé au millimètre.

L'ambiance était tendue côté Lorenzo, suite à sa chute pendant le warm-up. La moto a pris feu, l'espagnol est furieux. Il sait qu'il devra prendre le départ sur le mulet, une moto avec laquelle il n'a pas encore roulé et qui ne bénéficie pas de certaines pièces de développement qui venaient d'être installées sur la sienne.

La visite a donc eu lieu dans le stand côté Spies où l'ensemble des mécaniciens s'affairent sur la YZR M1 #11 pour terminer les préparatifs, avec l'interdiction de prendre des photos de l'autre côté.

Les Replica en piste

La remise des R1 Réplica par Crutchlow, Edwards, Lorenzo et SpiesLe Grand Prix, ce fut également l'occasion pour certains clients de recevoir leurs motos réplicas de Lorenzo, Spies, Edwards et Crutchlow, par les pilotes et avec leur signature sur le réservoir.

La ligne droite du circuit Bugatti devient envahie par des Yamaha, avant deux tours de circuits, à grand renforts de burns.

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