MotoGP Nicky Hayden : La pression, du blabla !

Le pilote Ducati répond aux questions du Repaire des Motards

Interview à Paris avant le Grand Prix de France

L'Américain Nicky Hayden a rempilé cette saison dans l'équipe Ducati, où les résultats ne sont pas au beau fixe, en attente d'un développement plus poussé de la Desmosedici GP13. Juste avant le Grand Prix de France moto du Mans, Hayden s'est confié au Repaire des Motards sur son début de saison et la nécessité de disposer d'une moto performante pour aller chercher de bons résultats.

Avant la saison 2013, vous avez dit que vous vous sentiez plus affûté en tant que pilote. Dans le même temps, l’objectif était surtout de développer la Ducati pour améliorer les résultats. Aujourd’hui, à l’aube du Grand Prix de France, êtes-vous confiant ?

Ma confiance est toujours intacte quoi qu’il arrive. On a rencontré un peu plus de difficultés lors de ces trois premières courses par rapport à ce à quoi je m’attendais, donc c’est frustrant. Mais la saison est longue et on sait que de meilleurs circuits nous attendent.

Par rapport à d’autres pilotes qui tentent de booster leur équipe en la critiquant dans les médias, vous préférez soulever les points positifs. Qu’en pensez-vous ?

Je ne parle que très rarement de ça avec les médias, voire jamais ! Certes, ça a pu être le cas dans le passé mais vous savez, honnêtement ce n’est pas mon style. En cas de problème, il se règle en interne : on ferme la porte et on en discute. Généralement, cela pose plus de problèmes d’en parler à la presse, alors j’évite.

Vous venez de tester le nouveau châssis Ducati en Espagne et en Italie. Pouvez-vous nous dire à quel point ce test sera utile, pour le Mans ou les courses suivantes ?

Au Mans, la moto reste la même et quelques évolutions sont à prévoir pour les courses suivantes. Mais pour être honnête, nous n’avons pas atteint les résultats escomptés. On espérait bénéficier d’une avancée plus importante. Au final, la performance était plus ou moins la même que celle de la moto actuelle. Il y a donc encore du travail à prévoir !

Vous avez couru aux côtés de très bons coéquipiers. Est-ce que cela vous a apporté une pression supplémentaire, qui a pu devenir un problème à un moment ou à un autre ?

Pas vraiment. La pression, c’est un sujet que les médias et les fans aiment aborder mais au final, la balle est dans votre camp, derrière le guidon de votre moto. Ce qui importe vraiment, c’est de faire en sorte d’avoir une moto compétitive.