Les Dakar Series découvrent le Paraguay

1.300 km de course entre Asuncion, Filadelfia et Encarnacion

Desafio Guarnani du 21 au 24 juillet

Pour la première édition du Desafio Guarani, les pilotes et équipages parcourront le Paraguay du nord au sud, d’Asuncion à Encarnacion en passant par Filadelfia, dans la province du Chaco.

Asuncion a pris de nouvelles couleurs dans la journée d’hier, avec le lancement officiel de la campagne d’inscriptions pour la première édition du Desafio Guarani, qui se tiendra du 21 au 24 juillet prochain. La gestation du nouveau-né de la famille Dakar Series avait déjà été annoncée en terre argentine, durant les "vérifs" du dernier Dakar à Rosario, mais cette fois-ci, c’est bien au Paraguay que le voile a été levé sur le parcours de l’épreuve.

Et pour l’occasion, le Ministre des sports Victor Pecci a accueilli les journalistes et pilotes qui suivent de près l’arrivée de ce nouvel événement dans leur pays. L’ancien finaliste de Roland-Garros, qui a perdu sa boucle d’oreille et lâché sa raquette, manie tout aussi bien le discours lorsqu’il s’agit de s’enthousiasmer pour le Desafio Guarani.

Victor Pecci, Ministre des sports :

C’est un honneur de voir que le Paraguay a su attirer cette confiance, pour accueillir un événement et des sportifs de ce niveau. Nous nous sommes engagés pour deux ans, avec l’espoir d’emmener cette course au plus haut.

Sa collègue en charge du tourisme au gouvernement, Marcela Bacigalupo, table quant à elle sur les atouts du Paraguay pour séduire les pilotes comme les téléspectateurs qui les suivront.

Marcela Bacigalupo, Ministre du tourisme :

La géographie de notre pays est idéale pour développer ce genre de courses et ce sera aussi pour nous l’opportunité de laisser s’exprimer l’hospitalité et la chaleur du peuple paraguayen.

Sur la piste, le concept d’hospitalité sera aussi mêlé à celui de compétition pour Nelson Sanabria, l’unique représentant du pays à avoir terminé le Dakar en janvier dernier et qui s'était classé 12ème de la catégorie quad.

Nelson Sanabria :

Pour moi c’est un privilège de pouvoir courir à domicile après mon expérience du mois de janvier. Je me doute que je vais bénéficier d’un soutien important du public, mais je sais aussi que cette fois, de nombreux autres pilotes paraguayens seront là pour m’apporter la contradiction, en plus des grands favoris de la course. Le défi est énorme.