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Wikango quitte l'AFFTAC

Un désaccord vis-à-vis de l'évolution du marché des assistants d'aide à la conduite

Loïc Rattier demande une révision du protocole Guéant

IWikango démissionne de l'AFFTACntégrée à l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aides à la conduite (AFFTAC) depuis sa création en 2011, la société Wikango annonce aujourd'hui sa démission de l'association interprofessionnelle.
Loïc Rattier, Directeur associé de Wikango, a en effet fait part de sa volonté de démissionner de la présidence de l'AFFTAC pour s'engager en faveur de la prévention routière.

Ce dernier affirme ne plus partager la vision de l'AFFTAC et souhaite regagner sa liberté de parole et s'engager davantage dans le partage des données publiques et privées liées à la sécurité.
En ce sens, Wikango entend désormais revendiquer pleinement son rôle en matière de prévention routière aux côtés des pouvoirs publics tandis que Loïc Rattier souhaite une révision du Protocole Guéant à l'origine de l'AFFTAC et la création d'une base de données commune entre l'ensemble des acteurs de la route et les pouvoirs publics.

Demande d'un accès aux données publiques relatives à la sécurité

Pour rappel, le protocole Guéant daté du 28 juillet 2011 avait été signé par les opérateurs du marché des appareils et technologies d'aide à la conduite ainsi que par l'Etat. Ce dernier se fondait sur l'ambition de réunir une base de données liée à la sécurité dans le but d'assurer une plus grande protection des automobilistes. Pour autant, plus de deux ans plus tard, les principes de ce protocole n'ont encore jamais été mis en oeuvre.

Wikango démissionne de l'AFFTACDe par sa décision, Wikango affirme son désaccord avec les autres membres de l'AFFTAC vis-à-vis de l'évolution du métier et demande une révision du protocole en revendiquant l'accès aux données publiques relatives à la sécurité. La marque recommande en outre la mise en commun d'une base de données entre acteurs de la route et pouvoirs publics.

Ces revendications ont notamment pour objectif de permettre une véritable reconnaissance des opérateurs privés dans la sécurité des usagers de la route ainsi qu'un meilleur encadrement des campagnes publicitaires du secteur.

"Les idées que je défends aujourd'hui ne sont plus compatibles avec celles des autres opérateurs"

Loïc Rattier, Directeur associé de Wikango :

Les idées que je défends aujourd'hui ne sont plus compatibles avec celles des autres opérateurs. J'ai la conviction que notre marché ne doit pas se construire contre la sécurité routière, mais au contraire que nous avons un véritable rôle à jouer pour aider les automobilistes à adopter un meilleur comportement sur la route.

Les données relatives à la sécurité concernent l'intérêt collectif et ne peuvent pas être la propriété d'opérateurs privés. Nous souhaitons que la collecte de ces données s'inscrive dans le cadre d'une coopération entre l'Etat et ses organismes affiliés d'une part et les acteurs privés d'autre part. Nous allons donc nous adresser au nouveau gouvernement dans les semaines qui viennent.

Aujourd'hui nous nous adressons à 4 millions d'utilisateurs. Il y a 40 millions d'automobilistes en France. Nous sommes convaincus qu'un changement de posture aux côtés de la sécurité routière participera à la transformation de notre modèle économique, parallèlement à l'évolution des technologies de l'information et aux usages. Demain, la différence entre acteurs se fera sur les services associés et l'innovation, pas sur la donnée, ni sur un modèle d'abonnement captif.

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