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Ballet de chutes au GP de France

Victoire en solitaire pour Lorenzo, chute synchronisée pour Marquez et Dovizioso

Après sa chute, Marquez a fini la course en 13ème position, à un tour de Lorenzo

Ballet de chutes au GP de France

Le Grand Prix de France de Moto GP disputé hier sur la piste mancelle du circuit Bugatti a tenu toutes ses promesses. Malgré la domination de la course par le champion du monde en titre Jorge Lorenzo, qui avait déjà pulvérisé le record de la piste aux essais de la veille avec un tour en 1'31.975, la course fut très animée.

Entre la remontée fantastique de Valentino Rossi, la lutte finale pour la 8ème place entre Hector Barbera et Alvaro Bautista et surtout les nombreuses chutes qui ont émaillé la course, ce Grand Prix de France fut particulièrement animé. Au festival des chutes, beaucoup de pilotes se sont fait piéger en perdant l'avant. Ce fut le cas d'Andrea Iannone, de Titot Rabat, de Cal Crutchlow ou encore de Scott Redding.

Du jamais vu depuis Doohan et Chilli

Et pendant que certains observateurs réclament déjà des explications au manufacturier Michelin, ce sont Marc Marquez et Andrea Dovizioso qui nous ont offert un ballet de chutes. Alors qu'ils venaient de se faire doubler par un Rossi intraitable, les deux hommes ont en effet chuté de manière parfaitement synchronisée à l'attaque du virage du Musée. Dans le même instant, tous les deux ont perdu l'adhérence du pneu avant et glissé avec un mimétisme frappant.

Ce type de chute synchronisée n'est pas une première dans l'histoire de la course, mais il faut remonter au Grand Prix d'Allemagne 1991 pour trouver deux pilotes chuter de manière aussi chorégraphiée. A l'époque, Pier Francesco Chilli et Michael Doohan avaient réalisé un high side parfaitement coordonné à la sortie d'une courbe à droite.

Un quart de siècle plus tard, Dovizioso et Marquez nous offrent une image similaire, à l'exception près qu'à l'époque de Doohan et des moteurs deux temps, les pilotes chutaient souvent à l'accélération (pas de contrôle de traction en ce temps-là), au Mans, les pilotes sont surtout tombés par l'avant. Autres temps, autres moeurs !

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