Plus de radars double-face sur les routes
Un modèle discriminant qui prend en photo par l'avant et l'arrière
La modernisation du parc se poursuit
La grande famille des radars automatiques n'a de cesse d'évoluer et de se perfectionner pour traquer au mieux le moindre excès de vitesse, notamment en améliorant l'exploitation possible des clichés.
Pour ça, les premières cabines ont d'abord été remplacées par des radars discriminants capables d'identifier précisément le véhicule en infraction si plusieurs sont présents en même temps.
Mais pour pouvoir flasher les motards, tous les radars ont été redirigés pour flasher l'arrière du véhicule. Problème : il n'est alors plus possible d'identifier formellement le conducteur, ce qui laisse la porte ouverte à de fausses désignations.
Afin de contourner cet obstacle, le gouvernement s'est ainsi lancé dans l'expérimentation de radars double-face dès 2014, des cabines discriminantes prenant des clichés par l'avant et par l'arrière d'un véhicule en excès de vitesse.
Ces radars, à ne pas confondre avec les double-sens qui flashent les deux sens de circulation, ont commencé à être déployés à petite échelle en 2017. Il était prévu que ceux-ci remplacent tous les radars discriminant fin 2019. Sauf qu'entre les destructions massives du parc et la crise sanitaire, le processus a pris du retard.
Toujours est-il que le déploiement s'accélère ces derniers mois avec de plus en plus de double-face en fonction comme au Mans et à Compiègne dernièrement ou encore en Seine-et-Marne où six installations vont être installées sur l'A4, l'A104 et la RN4 d'ici la fin de l'année.
Pour autant, le parc de radars ne va pas augmenter pour l'instant puisque l'installation des radars double-face ne se fait qu'en remplacement de dispositifs existants.
Commentaires
Ça fait cher le photo-maton.
20-08-2022 17:18Je vois pas en quoi le double-face permettra de mieux reconnaitre le conducteur.
20-08-2022 17:58A moins que le flash passe au travers du casque ...
Doit pas être le casque transparent pour "rendre service" à la sécurité routière.
Non olivierzx, c'est pour les visages des automobilistes, qui avec un simple radar retourné pour choper les plaque des motos, ne chope du coup pas le visage des personnes en voitures. L'amende des voitures prisent que par l’arrière est souvent reportée sur le permis d'autres personnes que le conducteur pour éviter de perdre trop de point et donc le permis. (Reporté à la famille comme la petite amie ou les grands-parents ou carrément via des vendeurs illégaux de points sur le net).
20-08-2022 18:43Moi j'ai déjà contesté une amende de moto (casqué donc) alors certe j'ai pas perdu de point mais c'est coûteux...
Le fric, c’est chic ….. Freedom !
20-08-2022 19:11Ils doivent en amasser du pognon avec tous leurs radars.
Un stage de récupération de points m'a couté 250 balles, moins cher qu'une procédure.
20-08-2022 19:14Fausses désignations! encore faut-il que le pigeon ait aussi le permis moto et c'est déjà moins courant, l'excuse de la belle mère ou de l'épouse marche moins du coup.
PeaceandRun : c'est publié chaque année avec parait-il une rétrocession pour l'entretien des routes (elle ne doit pas être grosse)
20-08-2022 19:16Radar : artifice technologique toujours plus abouti dont la fonction sécuritaire n'est pas avérée. Tout au plus dissuade t il brièvement un conducteur de s'affranchir des directives signalétiques limitant la vitesse. Le conducteur reprenant consciemment ou pas une vitesse qu'il juge appropriée aux contraintes justifiant son déplacement.
20-08-2022 20:32La dite technologie n'interceptera pas un individu dont le discernement est aboli par la consommation de substances nocives (alcool, drogues licites tels les médicaments ou illicites). L'approche préventive ou répressive (contravention) n'aura aucune entrave sur la conduite dangereuse du conducteur.
Cependant cette technologie, présentée comme utile, permet à nos gouvernants, qui se succèdent, de réduire les effectifs des forces de sécurité sur les axes routiers. D'encourager une politique du chiffre ou plutôt résultat pour répondre aux attentes sécuritaires particulièrement dans les zones urbaines à forte densité. La réduction des effectifs génèrent des problèmes dénoncés par une grande majorité des personnels concernés.
Les radars apportent une manne conséquente aux élites de Bercy. La redistribution totale vers la seule sécurité routière est illusoire. Pour s'en convaincre il suffit de regarder l'état de notre réseau routier et parfois de ses infrastructures.
Pourquoi ne pas utiliser l'argent perçu, par faute de notre inattention ou connerie, à la formation de nouvelles génération d'usagers plus responsables et sensibles aux risques routiers. La gratuité du permis de conduire avec des obligations de contrôles durant un certain nombre d'années.
Mieux formés et préparés les jeunes conducteurs seraient sans doute une population moins accidentogène qui se bonifierait avec le temps. On pourrait voir les radars s'effacer du bord des routes et nos tarifs d'assurance baisser.
Quand les radars, ultra perfectionnés ou non , ne suffiront plus à endiguer la reprise de la mortalité sur nos routes et la perception grandissante d'insécurité routière, il restera une solution déjà expérimentée : le confinement!
Ah, des radars double face… Y’a de quoi rester scotché 🤪.
20-08-2022 21:57C’est moins une question de formation que de mentalité…
Le radar qui prend par devant et par derrière. L'image est parlante.
21-08-2022 07:53Picatia : il me semble que l’entretient du réseau secondaire est sous la responsabilité du conseil général du dit département ..
21-08-2022 10:55Ils doivent certainement percevoir les miettes des recettes des radars mais bon .