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Une éolienne multiturbines 5 fois plus efficace

Un système offshore flottant composé de 115 "petites" turbines

Le projet norvégien doit encore démontrer son efficacité

Une éolienne multiturbines 5 fois plus efficace - Crédit : Wind Catching SystemsEntre le besoin croissant en électricité et la crise énergétique que l'on traverse, les moyens de production d'énergie renouvelable n'ont jamais eu autant la côte. Et avec un contexte très favorable, l'industrie ne manque pas d'idées, notamment en matière d'éolien.

Jusqu'à présent, les éoliennes ont toujours été conçues plus ou moins de la même façon : un mât avec au sommet des pales qui entrent en mouvement grâce à la force du vent et produisent ainsi de l'énergie. Au fil du temps, des records de tailles ont été battus à l'image de l'éolienne Vestas V236-15.0 MW et de ses pales de 115 mètres de long !

La société norvégienne Wind Catching Systems a imaginé une approche bien différente en misant sur la multiplication des turbines plutôt que sur le gigantisme.

Fondée en 2017 à Oslo, la société qui vient de percevoir de nouvelles subventions a présenté son projet Wind Catcher pour la première fois à l'été 2021. Plutôt qu'une unique éolienne, le Wind Catcher prend ici la forme d'un mur de turbines de 300 mètres de haut supportant jusqu'à 115 turbines, chacune portant des pales d'une quinzaine de mètres.

Cette structure permettrait de doubler la surface de balayage par rapport aux modèles conventionnels, mais aussi d'exploiter des courants aériens plus rapides.

Selon l'entreprise, cette éolienne flottante destinée à une implantation en mer pourrait ainsi générer jusqu'à cinq fois plus d'énergie annuelle que les grandes turbines et donc alimenter l'équivalent de 80.000 foyers par ans.

Les performances permettraient ainsi de réduire la taille des parcs éoliens offshore pour un niveau de production d'énergie équivalent tout en réduisant son impact sur les fonds marins de par sa structure flottante.

Sauf que malgré les deux subventions récemment accordées par Enova, un organisme public norvégien et la participation de General Motors à son capital, Wind Catching Systems n'a pas encore démontré son potentiel dans des conditions réelles et la société n'évoque pour l'instant aucun calendrier pour la réalisation d'un premier modèle. Si la technologie semble prometteuse, espérons qu'elle ne repose pas que sur du vent.

Plus d'infos sur les éoliennes

Commentaires

gvrun666

Sauf à être pro voire lobbyiste du tout électrique je ne vois pas ce que fait cet article sur le repaire des MOTARDS...

16-02-2023 14:04 
A-Lain

Hey mais c'est une arnaque pure et dure ce truc !!

Je me disais : chouette ils ont décidé de se remettre en question dans le monde de l'éolien, ils se sortent les neurones du cerveau et ont réussit à mettre en application les études sur les hélices ?

Beh non, ils ont juste mis plein d'éoliennes les unes à coté des autres et même pas orientable.
Et ils te vendent cela comme une avancée.

Misère. déçu.

Sinon, oui rien à faire sur le repaire, il y a même pas une petite flaque d'huile par terre.

16-02-2023 15:13 
dood

En même temps, pas obligés de cliquer non plus, hein bisous

16-02-2023 16:22 
Borisjc

Toujours pareil...
D'abord, une éolienne off-shore, ça commence par du béton. Beaucoup de béton. Une éolienne "simple", comme celles récemment inaugurées, c'est 5.000 tonnes pour chacune (x 80, dans le cas de ce parc, qui fournira en pic la moitié de la puissance max d'un seul réacteur nucléaire d'ancienne génération). Du béton que personne n'ira jamais enlever.

Ensuite : "pourrait ainsi générer jusqu'à cinq fois plus d'énergie annuelle (...) et donc alimenter l'équivalent de 80.000 foyers"

Et quand le vent chute et que ce n'est plus le cas ?

Ben, comme d'hab, on met en route le système de production le plus réactif. Dans l'ordre : barrage hydro (ordre de grandeur du temps de réaction : 1h, mais pendant pas trop longtemps), puis centrale thermique classique (temps de réaction : la journée), en attendant d'adapter la prod nucléaire (temps de réaction : semaine).

Le pb des énergies renouvelables, c'est qu'elles ne compensent pas une production classique, qui doit être pilotable. Au contraire, elles obligent à être compensées, kW par kW, par autant de production classique.
Lorsque l'on écrit que nous disposerons de 30% d'ENR, cela signifie 30% + 100% de classique, et pas 30% + 70% de classique...

Bref : les ENR imposent elles-mêmes de pouvoir disposer de production électrique thermique classique. Et plus vous en voulez, plus il faudra de centrales à gaz ou à charbon.
A moins d'accepter d'avoir des coupures brusques et durables. Et de se chauffer et de s'éclairer au gré du vent !

16-02-2023 17:53 
inextenza

Citation
A-Lain
Sinon, oui rien à faire sur le repaire, il y a même pas une petite flaque d'huile par terre.

Tu rigoles? Dans une éolienne classique, les gros trucs blancs, il y a 300 litres d'huile dingue
(pas mal la gueule de la vidange niveau consommation d'hydrocarbures ces bestioles )

16-02-2023 17:58 
KPOK

tant qu'on s'entêtera à ne pas voir que ce qui pose problème c'est la consommation et pas la production, on n'ira nulle part.

16-02-2023 21:04 
KPOK

(sinon, le rapport avec le repaire des MOTARDS c'est que bien plus tôt qu'on ne le pense, nos motos vont faire bzzzzz et plus du tout wabroo-wabroo)

16-02-2023 21:10 
Tortue Ninja

Citation
KPOK
(sinon, le rapport avec le repaire des MOTARDS c'est que bien plus tôt qu'on ne le pense, nos motos vont faire bzzzzz et plus du tout wabroo-wabroo)

Serait-ce pour cela qu'une amie qui jetais un ½il par dessus mon épaule s'est retrouvée soudain toute émoustillée à l'idée d'être assise sur un truc qui fait bzzzzz ? speed


paix Ok. Je suis déjà sorti... paix

17-02-2023 13:53 
 

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