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Essai Norton Atlas 650 Nomad et Ranger

Les faux jumeaux britanniques

Twin parallèle de 650 cm3, 85 ch et 64 Nm, 178 kg, suspensions Roadholder, freins Brembo, jantes à rayons...

Le comeback de Norton entamé depuis 10 ans par son propriétaire Stuart Garner commence à porter ses fruits avec la production des deux twin de l'historique marque britannique que sont les Atlas 650 qui furent dévoilés il y a presque un an au Birmingham NEC Show dans deux "street scrambler" Nomad et Ranger, la première ayant plus vocation à être polyvalente.

Essai des Norton Atlas 650 Nomad et Ranger
Essai des Norton Atlas 650 Nomad et Ranger

Découverte

Le duo d'Atlas est en réalité un dérivé direct des superbike V4, le bicylindre parallèle 8 soupapes à refroidissement liquide étant essentiellement la rangée de cylindres avant du V4 à 72°, avec le même arbre à cames dont la chaîne entraîne le moteur sur le côté gauche avec un calage à 270°. La course a été légèrement augmentée pour obtenir un vrai 650 cm3, au lieu des 82 x 56.8 mm du V4. L'Atlas affiche des cotes de 82 x 61.5 mm ce qui lui permet de délivrer 85.6 chevaux à 11.000 tr/min (contre 64 ch sur la Versys) et un couple de 64 Nm à 9.000 tr/min (contre 61 Nm sur la Kawasaki), avec un rapport volumétrique 1:11. Norton utilise ici un système électronique de gestion moteur de Mechtronic, le même fournisseur que sur la V4, avec deux corps papillon Jenvey de 48 mm, chacun avec un seul injecteur Bosch (contre deux sur la V4) et un accélérateur électronique ride-by-wire, mais qui ne permet pas encore le choix entre différents modes de conduite. La boîte de vitesses à cassette extractible à 6 rapports conserve les mêmes rapports que la V4, avec un embrayage à bain d'huile à commande par câble et un contre-balancier à engrenage unique destiné à éliminer les vibrations excessives, ce qu'il fait bien.

Le twin de 650 cm3 est dérivé du V4 1200 de Norton
Le twin de 650 cm3 est dérivé du V4 1200 de Norton

Selon Simon Skinner le responsable du design, ce moteur extrêmement compact a été entièrement développé en interne chez Norton, mais sa fabrication est liée à un accord conclu presque au début du projet pour fournir au géant chinois Zongshen un bicylindre de 650 cm3 en vue de produire de gros volumes dans ses usines en Chine. Dans le cadre de cet accord, Zongshen fournira à Norton certaines pièces avec lesquelles il pourra produire sa propre version plus puissante du moteur, y compris les cartes divisés horizontalement, la culasse 8 soupapes DOHC ainsi que les arbres à cames et vilebrequin, laissant à Norton le soin de se procurer les autres pièces nécessaires au Royaume-Uni. Cela signifie que Norton a trouvé un fournisseur asiatique fiable pour des pièces clés à des prix abordables, sans avoir à copier son voisin Triumph en créant sa propre usine en Thaïlande ou ailleurs pour y parvenir.

Une partie des pièces du moteur provient de Zongshen qui pourra également exploiter le bloc pour sa propre production
Une partie des pièces du moteur provient de Zongshen qui pourra également exploiter le bloc pour sa propre production

Le moteur développé au Royaume-Uni pour le duo d'Atlas est monté dans un cadre périmétrique en acier tubulaire, encore une fois entièrement conçu ET fabriqué chez Norton, avec le moteur utilisé comme élément porteur et un double bras oscillant en aluminium. La fourche inversée entièrement réglable de 50 mm est fabriquée par Marzocchi, mais brandée Roadholder (le nom donné il y a 60 ans à la Manx GP et à ses dérivés de route), avec un angle de chasse de 24.5° sur les deux modèles. La Ranger dispose d'un débattement de 200 mm contre 150 mm pour la Nomad. Même chose à l'arrière où le bras oscillant en aluminium coulé est associé à un amortisseur Marzocchi réglable en précharge et détente avec les mêmes valeurs de débattement.

Les suspensions Marzocchi sont rebadgées Roadholder en hommage à l'histoire de la marque
Les suspensions Marzocchi sont rebadgées Roadholder en hommage à l'histoire de la marque

Malgré son positionnement plus polyvalent, la Ranger est équipée du même ensemble de frein avant que la Nomad, un système qui ne dénoterait pas sur une superbike d'un litre. Les doubles disques flottants Brembo de 320 mm sont pincés par des étriers monoblocs radiaux à quatre pistons et secondés par un ABS Continental à deux canaux et désactivable pour aider les motards trop enthousiastes des doigts droits. A l'arrière, le disque de 245 mm avec étrier Brembo à deux pistons complètent le dispositif de freinage de cette moto de 178 kg à sec pour les deux modèles avec un répartition 50/50 entre l'avant et l'arrière. Les deux motos sont dotées de jantes de 17 pouces à l'arrière et de 19 pouces à l'avant pour la Ranger chaussée en pneus mixtes Avon Trekrider, tandis que la Nomad est équipée d'une jante de 18" et de pneus Trailrider au profil plus routier. Il en résulte un empattement de 1.446 mm pour la Nomad et de 1.470 mm pour la, euh, Ranger...

La Nomad hérite d'une jante à rayons avant de 18
La Nomad hérite d'une jante à rayons avant de 18"

Comme sur la séduisante V4-SS, le style des deux modèles Atlas a été designé par Simon Skinner, directement chez lui pour plus de tranquillité :

Ce que je voulais faire, ce n'était pas une moto rétro, mais pas une ultra-moderne non plus. Je voulais faire venir une génération plus âgée sans aliéner les plus jeunes. Je pense que quiconque connaît les Nortons depuis les années 60/70 reconnaîtra certaines des formes de la moto, en particulier autour du réservoir. Mais le design touche surtout l'ergonomie et la fonctionnalité, par exemple le réservoir très bas de 15 L permet de se tenir facilement debout pour le tout terrain. Nous avons déjà plusieurs variantes de prévues sur cette plate-forme, mais nous devons d'abord lancer ces deux-là.

La Norton Atlas 650 Ranger
La Norton Atlas 650 Ranger

Norton affirme que plusieurs centaines de commandes ont déjà été prises pour les deux motos avec une répartition 70/30 en faveur de la Nomad plus routière.

En selle

L'occasion de faire un premier tour sur les versions de pré-production des twin Norton s'est présentée lors d'une belle journée d'automne dans la campagne du Derbishire, au nord du siège de Norton où vient de s'ouvrir un nouvel espace de production destiné à ces deux machines.

Premier contact avec la Norton Atlas 650 Nomad
Premier contact avec la Norton Atlas 650 Nomad

En commençant avec l'Atlas Nomad, j'ai été immédiatement charmé par l'échappement au son marquant qui était ici installé, mais qui ne sera probablement pas conforme pour Euro4, mais qui restait malgré tout bien moins bruyant que celui de la Domiracer que j'avais pu tester ici même il y a trois ou quatre ans. Il n'est d'ailleurs pas plus bruyant qu'un silencieux adaptable pour Triumph Street Triple, mais procure la même sensation de sportivité supérieure.

Le silencieux laisse le moteur s'exprimer pleinement
Le silencieux laisse le moteur s'exprimer pleinement

Essai

Ce sentiment est renforcé par les performances du moteur qui a été calibré par Skinner et son équipe pour offrir deux visages bien distincts. Sous les 6.000 tr/min, c'est une moto polyvalente très accommodante, heureuse d'évoluer à basse vitesse en troisième ou quatrième vitesse dans la circulation ou à travers les villes et villages. La suspension bien amortie permet d'assurer une bonne qualité de conduite les bosses et nids de poules de plus en présents sur les routes de Sa Majesté.

A basse vitesse le moteur est très souple
A basse vitesse le moteur est très souple

Mais dès qu'un tronçon de route ouverte se montre, faites monter le régime de la Norton de 6.000 à la zone rouge à 11.000 tr/min et elle accélère de manière incroyable, avec une courbe de couple ultra-plate qui vous propulse vers l'horizon. Le poids contenu de la Norton joue forcément, mais c'est surtout le fait qu'elle soit beaucoup plus puissante que n'importe laquelle des 650 concurrentes qui la rend tellement plus plaisante à piloter. La prochaine Aprilia RS660 viendra probablement chasser la Norton, mais la machine britannique est elle bien là et sur le point de débuter sa production, tandis que le twin italien vient à peine d'être dévoilé.

Mais dès qu'on attaque un peu, l'Atlas présente un nouveau visage
Mais dès qu'on attaque un peu, l'Atlas présente un nouveau visage

A partir de 8.000 tr/min en particulier, le moteur Norton offre une vigueur supplémentaire, le coup de pied qu'on apprécie. C'est une moto qui donne envie de conduire et le contre-balancier fait son travail puisqu'aucune vibration excessive n'est perceptible sur toute la plage de régime, malgré le moteur monté comme élément du cadre, un changement radical comparé aux fourmillements que l'on pouvait connaitre sur les anciennes Commandos.

Norton a su se débarasser des vibrations
Norton a su se débarasser des vibrations

J'étais ravi de constater que la maniabilité de la Nomad permettait d'exploiter toute cette performance, j'étais sur le point d'écrire "légèrement inattendu", mais il s'agit après tout d'un demi-moteur de superbike de plus de 200 chevaux, il est donc normal qu'elle offre son lot de sensation. Je pense que ce qui la rendait surtout surprenante était la vue d'une roue avant de 18 pouces et de son pneu mixte Avon Trekrider. Bien que ce soit la première fois que je pilote avec ces pneus, j'ai été plutôt impressionné par leur adhérence. Ils assurent un angle d'inclinaison suffisant pour aller frotter les cale-pieds sur l'asphalte, à tel point que je pense qu'ils mériteraient d'être remontés. En fait, la Nomad est une moto avec une double personnalité qui est un peu incongrue. C'est vraiment une Atlas Café Racer, à la fois dans le style et dans la capacité, bien plus qu'un pseudo modèle tout-terrain. J'aimerai remonter les repose-pieds et coller des pneus routiers comme les Pirelli Angel dessus, peut-être avec une roue avant de 17", bien que la 18" ne ralentissent pas du tout la direction. Mais j'adresse tous mes respects à ces freins exceptionnels sur lesquels l'ABS Continental intervient occasionnellement mais sans être trop présent, même malgré toutes les feuilles mortes sur les routes de campagne. Comme je l'ai dit, cette moto ferait un excellent Café Racer et Norton en produira sans doute un bientôt autour de cette plateforme, surtout que la hauteur de selle de 824 mm de la Nomad serait idéale pour une telle machine.

Malgré sa roue de 18
Malgré sa roue de 18", la Nomad se montre vive et maniable sur route

Passer sur la Ranger l'a confirmé : si vous voulez faire du tout-terrain, mais aussi rouler sur l'asphalte pour vous y rendre ou pour aller travailler et gagner ces Euros nécessaires à acheter cette moto, c'est un excellent modèle pour ça. La selle plus haute à 867 mm de la Ranger me permet toujours de poser les deux pieds au sol aux feux tricolores avec mon 1m80, mais couplé à cette roue avant de 19", se transforme rapidement en trail de confiance sur les chemins durs et les pistes boueuses. La souplesse du moteur à bas régime se met encore en avant, mais comme pour la Nomad, la Ranger accélère très bien, avec une position de conduite plus verticale qui génère forcément plus de vent. Malgré tout, cruiser à 120 km/h reste amusant et c'est une vraie moto polyvalente qui garde des réserves de puissance lorsque l'on en a besoin. La jolie selle des deux motos était également très confortable.

La Ranger permet de sortir sur les chemins boueux sans difficulté
La Ranger permet de sortir sur les chemins boueux sans difficulté

Une chose sur laquelle je dois particulièrement féliciter Skinner et ses hommes est la boîte de vitesse de l'Atlas, littéralement irréprochable. Le changement de rapport est court, précis et instantané : il est si efficace que vous n'avez même pas besoin d'utiliser l'embrayage pour passer les vitesses et ce n'est pas que le levier soit dur à actionner. Cela fait des Atlas deux motos idéales pour la ville, en particulier la Ranger où l'on dispose d'une meilleure visibilité avec la position plus haute.

La transmission a été parfaitement calibrée sur ces Atlas
La transmission a été parfaitement calibrée sur ces Atlas

Le choix de maintenir les ratios de la V4 est également bien inspiré : le fait que les 4 vitesses supérieures soient proches permet de vraiment garder le moteur dans les tours à l'accélération. Mais à bas régimes, il est suffisamment souple pour passer en sixième dès 2.000 tr/min, à environ 50 km/h, sans véritable bruits de transmission.

Souple à bas régime, énergique dans les tours, l'Atlas montre vraiment deux visages
Souple à bas régime, énergique dans les tours, l'Atlas montre vraiment deux visages

Conclusion

Tarifées sur le haut du segment des moyennes cylindrées, avec une Nomade vendue 13.590 € en France et une Ranger à 14.590 € en comparaison des 10.099 € d'une Kawasaki Versys 650 avec le pack Grand Tourer ou des 11.990 € d'une Ducati Scrambler Desert Sled, elles se placent face à des machines de plus grosse cylindrée, comme la Triumph Scrambler 1200 XC qui demande 14.800 €.

Ces deux nouvelles motos présagent ce que Garner promet comme une expansion constante de modèles d'entrée de gamme chez Norton. Le tout se fera cependant sans impacter la Commando 961 air/huile dont la production sous la norme Euro4 se poursuit aux côtés des superbike V4 1200.

Les Norton Atlas 650 Ranger et Nomad
Les Norton Atlas 650 Ranger et Nomad

La combinaison des compétences de conception britannique et de l'expertise de fabrication chinoise à bas prix est de bon augure pour l'avenir à long terme de la marque Norton. En fait, cette nouvelle famille de twin a déjà fait des débuts prometteurs sur l'Ile de Man dans la course Lightweight du Tourist Trophy cette année, lorsque Peter Hickman a piloté la nouvelle Superlight, bénéficiant d'une version à double injecteur du moteur des Atlas plus puissante avec 102 ch. Bien que la moto n'avait jamais roulé, étant passée des chaines de production directement au circuit de 60.3 km pour boucler les 4 tours avec seulement 16 secondes de retard sur le record de la piste. Il a ensuite terminé 8e de la course après avoir rencontré quelques problèmes mineurs et bouclé un tour à plus de 193 km/h de moyenne.

Voilà pourquoi le package mis au point par Skinner et son équipe pour cette nouvelle gamme de motos va être encore plus intéressant avec les autres variantes 100 % routières qui feront suite.

Points forts

  • Moteur à double personnalité
  • Freins
  • Embrayage
  • Look

Points faibles

  • Reposes-pieds bas
  • Pneus sur la Nomad
  • Tarif élevé sur ce segment

La fiche technique des Norton Atlas 650 Nomad et Ranger

Commentaires

ludo51

Un moteur chinois (de plus) dans une Norton , tout fout vraiment le camp ma pauv' dame .....
Quand à reconnaître l'esquisse d'une Commando ou d'une MKII des seventies , il faut faire un (très) sérieux effort d'imagination quand même !

03-01-2020 17:13 
Picabia

L'article m'a presque convaincu d'acheter la Nomad mais a la fin j'ai pleuré à cause du prix.Je ne critique pas la qualité du produit mais il faudra trouver l'amateur pour une 650 à ce prix. Maintenant piloter une 650 bien née, sur les petites routes, c'est jouissif. Un plaisir presque honteux à ce prix

03-01-2020 23:01 
WHITEGOLD

Ca doit faire longtemps que le consturucteur de ces chinoiseries aux prix délirants n'a pa s vu une vraie Norton commando...

Dans l'immédiat Triumph n'a rien a craindre.

03-01-2020 23:49 
Gouniaf

Jolies moto, nom mythique, mais y a-t-il de la place à ce prix face aux Triumph ?

Et seront-elles livrées avec des rétroviseurs ?

05-01-2020 16:46 
Pofast

Bonjour Alan,
Une idée de la date de livraison pour la France ?
Avez-vous une bande son en situation ?
Merci pour cet essai et ces belles photos.

05-01-2020 22:09 
tropiques64

Ma Tiger800 fabriquée en Thailande n'a rien d'une chinoiserie et a une finition et une fiabilité (65.000kms sans un prob.!) exemplaires. Il faut arrêter avec cette rengaine de la chinoiserie. un constructeur comme Norton vit aussi avec son temps et la mondialisation , ça ne l'empêchera pas de faire des motos avec une réputation à la hauteur du nom qu'elles portent...Côté prix, rien de si délirant pour un peu d'exclusivité de la petite série (voir les CCM ou les MV.) Aprés les goûts ,les moyens et les couleurs appartiennent á chacun.. C'est en tous cas sympa de revoir cette marque qui en a fait rêver beaucoup, moi le premier (dans ma jeunesse j'ai eu le privilège de remonter et essayer une Manx 500 (250 produites). Ça laisse des souvenirs imperissables!

08-01-2020 13:08 
Godzilla

Mondialisation ou pas, quand on a la prétention de vendre 14000 euros une 650 à moteur chinois, je pense qu'on table sur des volumes de vente très très restreints.
Voire anecdotiques.

Sinon, faut changer les responsables de la stratégie chez Norton.

08-01-2020 17:20 
fift

tropiques64> Ca n'a rien à voir.
Ta Triumph est produite (en partie) dans l'usine Triumph de Thailande. Première chose, la Thailande et la Chine sont deux pays différents. Si, si, je te jure. Avec même deux cultures industrielles TRES différentes.
Secundo, que ce soit en Thailande ou n'importe où ailleurs, c'est une usine Triumph et il n'y a pas plus de risque de mauvaise surprise qu'entre deux autres usines du même constructeur.

Norton sous-traite son moteur à Zhongshen, ça n'est pas du tout la même chose. Certes Zhongshen n'est pas le premier venu, mais les niveaux d'exigence interne de ce gros constructeur ne sont pas les mêmes que ceux des constructeurs européens. Il est possible que pour ce moteur particulier, il y ait des procédures spécifiques mais le risque demeure.
Enfin, Godzilla a bien noté la chose, se vouloir élitiste du point de vue tarifaire, et utiliser un sous-ensemble chinois complet, c'est assez incompatible d'un point de vue marketing (et ce, même dans le cas où la supposition de mauvaise qualité s'avère fausse).

09-01-2020 01:24 
dante

Hé ben dire que je trouvais les Husqvarna chèros …

22-01-2020 13:06 
Charlie_41

Citation
fift
Norton sous-traite son moteur à Zhongshen, ça n'est pas du tout la même chose.

Non, c'est bien un moteur co-conçu avec Zhongshen, mais seules les pièces brutes de fonderie et de forge sont communes : carters moteurs, ébauche de vilebrequin et d'arbres à came. Ce sont les pièces qui demandent le plus d'investissement en outillage et sont donc les plus difficiles à amortir.
Une bonne partie des pièces internes et périphériques restent 100% d'origine britannique, et certaines sont communes au V4.

Donc c'est bien au final un moteur Norton.

01-02-2020 14:32 
coxecab

Bonjour
Désolé ..je ne les trouve pas jolies ni attrayantes...
Esthétique moteur et finition sans aucune émotion..et le reste non plus .. !
Au dela du prix délirant..si elles sont aussi peu fiables que les Norton commandos d époque.. qui ont tellement contribuées au declin de la marque .. alors c est déjà un Big bide a l anglaise ..
Pour moi aucun intérêt a rouler sur une marque a l esprit déjà moribonde qui se vautre dans la chinoiserie et soutenue par un essayeur totalement nationaliste..et .. dans le deni

01-03-2020 21:28 
Godzilla

C'est même pire que sans intérêt, Norton est officiellement en faillite.
Et d'après MotoJournal, le patron serait un truand.

Fonds de pension louches, aides du gouvernement anglais captées (une partie aurait servi à acheter des voitures de luxe, 'voyez le genre), 160000 livres "empruntées" a sa société sans jamais les rembourser, commandes de motos jamais livrées, etc.

01-03-2020 23:21 
 

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