Fil RSS Facebook Twitter Pinterest Youtube

La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

avatar Cathydu25 01-06-2006 12:37
La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Voici la première partie de ce que j'ai vécu à la tortue 2006. n'hésitez pas à y apporter vos expériences perso. Il manque quelques photos, mais je suis sûre que vous aller y remédier rapidement

Mercredi 24 mai

La Tortue arrive à grands pas. Difficile de se concentrer le matin au boulot. Les souvenirs de la Tortue 2005 se bousculent dans notre esprit. Vivement la fin de la journée. Après le boulot, direction les magasins pour faire quelques courses. Il faut faire vite, les Alsaciens (Bernyz, Fumi et Motard 54 ) doivent arriver vers 18 heures. En rentrant ils sont déjà là. Punaise Momo a fait fort : un vrai déménagement. PM67 aurait pu nous avertir qu’ils nous l’envoyait pour 6 mois. Bon cri de ralliement, « Picon Powaaaaa » pour ceux qui ne connaissent pas. Puis on prépare le barbecue. Il fait un peu frais, mais que diable on ne craint pas le froid. La soirée s’achève gentiment et nos invités ne font pas de vieux os. 22 H 30, faudrait quand même penser à faire les valises : ne pas oublier les spécialités gastronomiques (saucisses de Morteau et cancoillotte), les tee-shirts pour Hélène et Loup Garou, quelques affaires de rechange. En 2 temps 3 mouvements la Caponord est chargée. Allez zou au lit, demain réveil à 7 heures. Avec toute cette excitation pas facile de s’endormir.

Jeudi 25 mai

7 heures, tout le monde debout. Petit déj, préparation du pique nique… Tonton Luc et Tata Françoise arrivent. Il est temps de partir. Direction Bletterans où nous retrouvons Phil, Lenny, P’tit Suisse et Zingaro. Lingui arrive peu de temps après. Il ne manque que notre Gribouille qui a dû déclarer forfait…
Et le cortège se forme. 10 bécanes, c’est ce qu’il faut. Temps agréable, ça nous change de l’an dernier (n’est ce pas Fumi…). Phil ouvre la voie. Cette année l’itinéraire est simple et direct : Chalon sur Saône, Montceau les Mines, Digoin, La Palisse, Cusset où nous attend Zebike. Pause casse croûte à St Yorre (si…si… quelle sobriété), puis Thiers, Ambert, La Chaise Dieu, Brioude, St Flour et Lanau.
Arrivée au Belvédère à 16 H 45. Tiens étonnant le RMS n’est pas encore là, les Normands non plus d’ailleurs. Allez on file s’installer dans notre gîte, les plus courageux font leur lit, on se change puis rendez-vous au Bar Val.
3 assoiffés Alsaciens dont je tairai leur nom par respect à leur famille squattent le bar et se ruent sur la bière.
La bouteille de picon ne fera pas long feu ce soir. Et comme il règne une grande confiance entre eux, je suis chargée de garder leur verre respectif.

Le maître de cérémonie arrive enfin, les festivités peuvent commencer.
Petit appel des inscrits, ce qui permet à chacun de mettre une tête sur un pseudo, et hop direction le repas. Nos 3 Alsaciens sont bien partis, ça promet pour le reste de la soirée.

Zeb est plus que chaud… il est parti dans ses délires et harangue les différents Teams : vous allez voir comme je vais tous vous pourrir… Et à nous il nous sort : demain je ne roule pas avec vous, les vieux, vous n’arriverez pas à me suivre… Bon sur ce 22 h 30, il est temps d’aller au dodo (pour les quadras et plus). Zeb veut aller au bar à Nonos, Fumi et Momo l’accompagnent. Vu comme c’est parti, je crois qu’on roulera sans eux demain…



avatar Zingaro 01-06-2006 12:52
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Cathy : Momo n'est pas allé au bar à Nonos. C'est moi qui l'ai remplacé...pipeau



avatar motard.54 01-06-2006 14:12
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

voui, j'ai été sage moi.....je ne sais pas pourquoi mais j'ai pensé que c'etait plus sympa de rouler que de cuver cool



avatar phil.fcpt 02-06-2006 16:52
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Allez, je vous livre une bonne partie de mon CR à moi, il me reste la fin du Samedi et le dimanche à faire.

N'hésitez pas à commenter, ou corriger si je me suis trompé ou si j'ai oublié quelque chose.

Mercredi 24 Mai :

Tout est prêt à la maison pour accueillir les premiers hôtes pour ce week-end de la Tortue 2006.

Pendant que je suis parti faire les dernières petites courses, Lenny arrive de Belgique, avec une nouvelle machine flambant neuve ( un 1000 Fazer dernier modèle ), suivi de peu par Zingaro, venu des Vosges sur une Bandit 650 S, puis par un tout Petit Suisse à roulettes sur une vieille ( mais très vieille ) Bandit 600 N, et du coup, vers les 19h00, on peut attaquer les festivités. Apéro, barbecue, brochettes, tout ce qui va bien pour ouvrir les hostilités d’un week-end qui s’annonce plutôt animé. Ne manqueront que Gribouille et son Lapinou, contraints d’annuler leur participation en dernière minute.

Au passage, un très grand merci à Nathalie, ma chérie à moi, pour la logistique, ainsi que Justine et Marion ( mes schtroumpfettes ) qui l’ont bien aidé, à Môssieur PICON, qui m’a permis de constater qu’en abuser, ça fait mal aux cheveux.

Donc, la soirée s’est déroulée bruyamment, gaiement, un petit coup de fil chez Jackol et Cathy pour constater que le bivouac Pontissalien était en forme aussi, et vers 23h30, il est temps de fermer les écoutilles, et de mettre ces gens là au dodo, afin de reconstituer quelques forces pou r la route du lendemain. Restait plus que mon sac à préparer, ce que je fis, non sans me demander pourquoi le couloir de l’appart’ était si étroit, et comment je n’avais pas remarqué les marches à l’entrée de ma chambre depuis 6 ans que j’y crèche ??? Enfin, je réussis à ne rien oublier, et 01h00 : couché ; 4h00 : réveillé, direction la cuvette des wc que je ne lâcherai plus jusqu’à 6h00, la tête dans un étau. Ça m’apprendra.

Jeudi 25 Mai :

Petit déj’ vers 7h00 ( pour rien, en plus, quel gaspillage ), habillage, bisous aux chéries qui dorment, et 8h00, start engine, j’ai même cru que mon casque avait rétréci. Le plus dur, c’est que c’est moi qui devait ouvrir la route toute la journée, je ne ferai qu’une erreur sur le parcours. Enfin, on roule vers le premier regroupement à Bletterans ou nous devons retrouver Lingui ( Fazer 600 ), Jackol et Cathy ( Caponord 1000 ), Bernyz ( Z 750 ), Motard 54 ( SV 650 ), Tonton Luc et Tata ( R 1200 RT ), Rossifumy ( Z 750 ). Ils arriveront juste 10 mn après nous.

9h00, j’ai toujours aussi mal au crâne, il est temps de se mettre en route, après que tout le monde ai complété son plein, acheté son pique-nique, fait son petit ****, bref, 9h10, le convoi s’ébranle ( non, Fumy !!! ) Bonne route, temps moyen au départ mais sans pluie, et de mieux en mieux tout le long du trajet, sans encombre du reste, Châlon sur Saone, Montceau les Mines, Paray le Monial, Digoin, Lapalisse, Vichy, nous retrouvons Zebike ( Tuono 1000 ) à Cusset, arrêt gastos (pique-nique ) du coté de St Yorre, reprise via Thiers, Ambert, la Chaise-dieu ( ahhhh, les Monts du Forez, quel plaisir, à part quelques gravillons ), une petite liaison autoroutière entre Brioude et St Flour, et arrivée sur Lanau, au bout de 450 Km depuis Bletterans. A 10 mn près, le timing prévu au road book est respecté, et l’entrée dans le Belvédère se fait vers 16h40 dans une fanfare de klaxon, nous sommes dans les premiers groupes sur place. Cette année, le Centre étant occupé aussi par des groupes scolaires, l’organisation nous plaça dans des gîtes de 8 personnes, plutôt sympathiques. Nos voisins étant les Hommes en vert ( je les appellerai les MIG ou les Kawaboys ), ça augurait de la bonne humeur pendant le séjour. Le temps de saluer Hélène, les responsables du Belvédère, les copains déjà sur place, et de s’installer, il était l’heure d’aller visiter le Barval, juste exprès pour la Tortue, à coté des gîtes, pour ne pas déranger les vacanciers. Et c’est parti pour le week-end.

Les retrouvailles furent chaleureuses, les anciens Tortusiens, les nouveaux, pas d’incidents à déplorer, tout le monde exprima son bonheur d’être ici, ensemble. David arriva enfin, et le premier briefing nous est dispensé, avec la présentation du week end, la remise des badges avec présentation de chacun des participants, ce qui permis d’associer des visages et des pseudos, et de faire les premiers échanges de politesses ( qui a dit vannes et mises en boite ?? ). Direction ensuite la salle à manger du Belvédère, pour un repas copieux, convivial et à peine bruyant, la fatigue de la route probablement. Pendant que David et Blanco réunissait les capitaines de routes de chaque groupe, la soirée se déroula tranquillement, au rythme des cris de guerre des teams présents, des applaudissements, des annonces au micro et des coups à boire. L’homme du jour, Zebike et ses défis !!

Vendredi 26 mai :

Réveil à 7h30, petit déjeuner ( céréales, lait froid, chaud, café, thé, pain beurre, confiture, jus de fruit, rien ne manquait ), et distribution des road books de la journée. C’était prévu de longue date, Le 1000 Pattes nous honora de sa présence toute la journée. ( il me disait depuis longtemps qu’il voulait voir ce qu’il était possible de faire avec un gros trail, et il est venu prendre quelques leçons avec Jackol et moi-même ). Les Francs Comtois et associés ne faisant rien comme tout le monde, nous décidons d’un commun accord de « se faire « le Puy Marie, et visiter Salers. Retour par Aurillac, Espalion, Laguiole, Chaudes Aigues, un délice. Bon, jusqu’au pied du Puy Marie, route sèche, mais on sentait bien que ça n’allait pas durer, et plus nous montions, plus les conditions météo se dégradaient, pour finir en haut du col dans un brouillard à couper au couteau, et la pluie. Une pause café nous a remis d’aplomb. Quelques uns d’entre nous apprécient aussi la pluie et les routes mouillés, mais les porteurs de lunettes beaucoup moins, pour cause de buée ( et quelques appréhensions du coté des novices ), et pour eux, la montée et la descente a été plus délicate ( mais ils étaient bien encadrés, et mis en confiance par les conseils avisés des plus aguerris ), d’autant que nous sommes tombé dans la période des transhumances, et que la route du Puy Marie n’est pas large, ce qui provoqua quelques encombrements. Faut dire aussi, les touristes en camping-car qui croisent les camions à bestiaux sur des routes à une voie ou il y a une aire de croisement tous les 300 mêtres, c’est pas forcément malin. On s’en fout, on est en moto, et nous réussissons à nous faufiler vers des routes plus libres.

La visite de Salers se trouva écourtée, malgré l’arrêt de la pluie, le groupe décida de continuer la descente ( un régal de billard large et bien revêtu, j’en frémis en y repensant : Bernyz ouvre le bal, suivi comme son ombre par Lenny et Jackol en pleine bourre, puis aussitôt derrière Petit Suisse et moi, en plein duel ( gagné par Jimmy, qui a prestement profité d’un petit écart de ma part pour me faire l’intérieur dans une épingle à droite, c’est un de mes points faibles ), et Le 1000 Pattes et Lingui, qui tiennent les écarts sans faiblir, puis le reste de la troupe à son rythme ) vers Aurillac, Montsalvy, Entraygues, pour attaquer les gorges du Lot ( attaquer, c’est bien ça, toujours les mêmes répondant à la moindre provoc’ ) jusqu’à récuperer Espalion ( ahhhh la montée d’Espalion, avec son lot de virages, de Longtarins en embuscade dans les chemins creux, les pôvres, ils ont dû halluciner de nous voir débouler ), puis le plateau vers Laguiole, puis la descente vers Chaudes-Aigues et enfin Lanau, ou nous rejoignons le campement, un peu hilare, un peu fatigué aussi, pour la douche réparatrice, la détente autour d’un verre, l’évocation des moments chauds de la journée, les amabilités Joe Bar Teamesques avant d’aller à la dégustation des spécialités régionales.

Grand moment, mais dans un autre style, l’occasion de découvrir des trucs qui se mangent et qui se boivent, des qui font un peu tourner la tête, ou qui brûlent en passant, ou qui font rire, ou qui font …, non, je vous laisse finir. Ceci dit, un Riesling Vendanges Tardives, un Muscat de Lunel, un chien fou, un punch à tomber en arrière avec du caramel dedans ( enfin, je crois ), et moultes autres réjouissances plus solides nous ont ouvert l’appétit.

Alors à table.

Ambiance, bonne bouffe, un peu de boxon, tout roulait jusqu’à ce que le patron du Belvédère casse un peu l’ambiance, à propos du bruit. Ca a jeté un froid, et du coup, tout le monde se réfugia au Barval, afin de finir la soirée comme elle avait commencée, dans les rires, les blagues, les souvenirs et la rigolade. Certains iront faire reposer leurs yeux, d’autres tomberont en embuscade chez les MIG, juste à coté des chambres. Enrico nous expliqua que nous n’y connaissions rien en mécanique, nous racontant ses exploits embrumés de pilote de chasse, et comment faire rendre 189 cv à un moteur Kawa 750 kité 1300 !! Si si, il a osé. Mais qu’est ce qu’on a rit !!!

Bon, il était temps de se reposer, demain la journée va être longue et intense. C’était sans compter sur la bonne humeur de mes compagnons, bonne humeur qui au passage gêna quelque peu le sommeil de nos voisins de chambrée ( Hydroxide et sa compagne, si tu nous regardes clin d'oeil mille excuses, j’ai honte ). Entre deux hoquets de fous rires, Zingaro s’étonna de voir Alain discuter avec son téléphone; Après avoir textoté, non sans commentaires à haute voie à ma famille, je réussis enfin à trouver la sonnerie adéquate pour un réveil en douceur sur le mien, qui accessoirement servi aussi de lampe de chevet, Lenny n’était pas en reste pour rire bruyamment, et Petit Suisse se demandait si il révait à l’année dernière avec une forte impression de déjà vu, ne dormant pas ( je devrais dire plus ) quand on est rentré. Enfin, Dodo.

Samedi 27 Mai :

« PHILIPPE ? ***** ? IL EST NEUF HEURE MOINS LE QUART ? QU’EST CE QUE T’A FOUTU «

Hein ?? Quoi ?? C’est pas mon réveil, ça, c’est Alain !!! Beuh, j’sais pas, je suis sûr pourtant d’avoir tout réglé question question

Je comprendrai plus tard dans la journée le pourquoi du comment. L’urgent, là, c’est d’aller au petit déj’, ça ferme à 9h00. En ouvrant les volets, la crise d’hilarité reprit quand nos yeux enfiévrés tombèrent sur le reste de la troupe, prêt à partir, casqués, gantés. Vite, on se magne, alors.

Finalement, on a réussi à faire vite et a rejoindre le reste de la troupe à peu près à l’heure dite. Départ vers Chaudes-Aygues, Ambert-Aubrac, par une route étroite et tortueuse. Jusqu’à Chaude-Aygues, comme d’hab’, ça reste calme, en gros le temps de chauffer les pneus, et à peine sorti du village, Bernyz commence à tirer un peu plus sur les régimes, suivi comme son ombre par un Petit Suisse qui n’attendais que ça, moi collé à ses basques, Jackol restant sagement derrière le gros de la troupe, la même que la veille, moins le Normand, reparti rouler avec ses congénères. Et la montée se déroula sur un rythme enlevé, jusqu’au bout de la route, et c’est pas une image. D’un coup, Jack doubla tout le monde ou presque, comme une balle, se demandant pourquoi d’un seul coup tout le monde freinait si brusquement. Evidemment, Jack ne se préoccupe que peu de l’état du revêtement, ou de l’absence de revêtement, devrais-je dire, vu que la route a disparu, pour laisser place à un semblant de piste caillouteuse et gravillonneuse à souhait, sur laquelle il évolue comme sur un tapis volant, alors que nous sommes beaucoup plus circonspect sur ce genre de tracé. Finalement, je pus aussi passer devant, l’avantage du trail, en me disant que les graviers, c’est aussi dans la tête ( quoi que !!). Heureusement, cela ne dura que quelques kilomètres, et nous fûmes rapidement rejoint par le reste du groupe dés que le goudron revint.

Et la magie du lieu opéra. Nous roulons dans un espace quasi lunaire, au milieu de rien, sur le plateau de l’Aubrac, un causse magnifique, vallonnée et aride, avec pour seuls spectateurs quelques ruminants curieux et joueurs, les rapaces flottant comme suspendus dans l’onde légère du vent rafraîchissant. Qu’est ce que c’est beau !!! Ce qui est le plus surprenant, c’est de voir dans un champs plat comme le dos de la main, au milieu de rien, un énorme bloc de granit posé dans la pâture, on sait pas comment il est arrivé là, ou alors en plein virage dans un autre coin désert, une plaque d’égout métallique, et encore l’odeur ( c’est bien pour ça, la moto ) des genêts et autres arbustes, agréable et fruitée. Je n’aurai pas été plus surpris de tomber sur un feu rouge en plein milieu de nulle part. Cet environnement bucolique nous emmena jusqu’au point de rassemblement ( j’ai oublié le nom du plan d’eau ), ou nous arrivons dans les premiers ( mais il n’était pas question d’une quelconque compétition, et les road books n’étaient pas égaux en kilomètrage ). Et je dois dire que le cadre, mais aussi le resto, le repas, l’ombre des tilleuls nous permis de nous restaurer de fort bonne manière, dans une ambiance relaxante et enjouée, au bord de l’eau. Quel pied. Vraiment rien à voir avec le resto de l’an dernier. Le reste de la Tortue arrive petit à petit, et prends place autour des tables, les railleries habituelles fusent, les joutes verbales se suivent, même que quelques autochtones terminant leur fenaison garèrent les tracteurs verts devant le parking, dégageant une bonne odeur de paille et de foin coupé de peu.

Et nous reprenons la route par les gorges du Tarn, si je ne me trompe, nous traversons de villages aux noms évocateurs ( Chirac, entre autres ). Je dois dire que le rythme un peu enlevé du début d’après midi me fit rendre la main, ainsi que quelques autres, pour garder quelques forces pour la fin du parcours, prévu par notre spot favori, la route entre Espalion et Chaudes-Aygues, ayant à répondre au défi du Petit Suisse. C’est notre champs de bataille à nous, on se l’était promis depuis l’an dernier, qu’un jour il me jetterai le gant sur ce terrain, après sa cuisante défaite ( il faut dire que l’an dernier justement, il était en 34 cv, et moi avec ma vieille mamie de 1984 ). Cette année, nous étions armé de récent ( lui en full power, même si c’est comique sur un vieux B6, et moi avec ma sauterelle orange ). Mais avant d’en arriver là, d’autres contrées ont été traversées, aussi chouettes et viroleuses que le matin. Une pause rafraîchissement bienvenue, puis encore d’autres virages avant de descendre vers Rodez. Traversée de Rodez pas vraiment bandante, ravittaillement en carburant soporifique sous une chaleur écrasante, à tel point que j’entraînais mes suiveurs sur une fausse piste, pendant que la tête du groupe, mélangée à d’autres groupes s’éloignait vers Espalion.
Nous sommes quitte pour un petit détour de 6 km. Baste, nos copains nous attendrons probablement à l’entrée d’Espalion. La nationale se déroula tranquillement, la pensée des pandores de la veille nous refrénant un peu ( la fatigue aussi ). Espalion, personne, nous continuons jusqu’à attaquer la fameuse montée. Je fais signe à Petit Suisse de partir devant, je décide de servir de lièvre à Rossifumy et de monter tranquille, en m’appliquant à de belles trajectoires, marquant d’un coup de stop ou du pied les endroits délicats. Mais très vite, je compris que Petit Suisse m’attendait, et me provoquait à grand coup de gaz rageur appuyé par la mélodie due Devil. Ronnnnntudju, il ne sera pas dit que je me comporterai en lopette. Et roule, on en rempile une ou deux, la cavalerie et l’agilité du KLV me permettant de vite refondre sur le Bandit en point de mire. En à peine deux virages, j’avais perdu le visuel dans mes rétros de Fumy, ( désolé, Phil ) mais recollé la roue arrière de Jimmy, qui n’attendais que ça. Le fourbe, il me surveillais du coin de son rétro, sachant pertinemment que je ne tiendrai pas longtemps. Enfin, nous y voilà !!! Un an qu’on attendait ça !! Un an que le Suisse s’entraîne dans la côte de Nyon, ou la Faucille, pour espérer pourrir du Comtois en dehors de ses terres. Mais c’était sans compter sur la ténacité et la combativité du Comtois ( même d’adoption ). Et les courbes magnifiques s’enchaînèrent sur un rythme inavouable, tout par terre comme on dit, le petit B6 hurlant de ses chicanes pour contenir un gros bourdon orange, jusqu’à ce que je décide de passer devant, et profitant de l’allonge et de la force du bicylindre, je le déposais littéralement dans un faux plat montant. Même pas mal. T’a vu ?? Ça marche quand même, un engin pareil !!, Sont pas tout apathique, à la DDE !! M’enfin !! Mais il s’accroche, le rascal !! Il est doué, le petit, il en veux, il a moins peur que moi, je dois l’avouer. Le jour ou il aura 100 cv, ça va être quoi ?? Quand même, je l’ai un peu asticoté, histoire de savourer encore quelques temps ma suprématie,sur cette route. Juste rendre un peu la main, pour qu’il me recolle, et une fois dans mon aspi, je remets gaz sur l’angle, histoire de lui faire prendre un peu les tours, et de reprendre du champs. Ah, il a du pester un peu, le pôvre !! Mais quel pied. Merci Jimmy pour cette petite récréation, comme la veille déjà on s’était pas mal arsouillé les deux, et qu’il avait lâchement profiter d’une rikiki petite erreur de ma part, ça fait 1 partout.

Tout à notre duel, nous avons rattrapé le début de notre groupe un peu avant Laguiole, groupe un peu ralenti par la pensée rétrospective mais ôh combien calmante du gag des MIB s’étranglant sur le bord de la route à notre passage la veille. Lenny failli tomber d’étonnement quand il me découvrit à sa droite, subitement surgi de nulle part, il pensait que nous étions loin derrière. J’ai beaucoup ri de voir sa tête. Arrêt bistrot/rafraîchissement à Laguiole, le temps pour certains de quelques emplettes souvenirs, pour d’autres une pause détente en terrasse, avant de redescendre sur Chaudes-Aygues et Lanau, toujours sous un soleil de plomb.





La suite dés que prèt.



avatar Enrico 02-06-2006 17:23
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Ola
Moi j'ai raconté ça? T'es sur? T'as ramené du chien fou?
Ah bon alors, c'est un moment de solitude clin d'oeil

avatar jackol 02-06-2006 18:26
avatar Zingaro 02-06-2006 19:54
avatar motard.54 03-06-2006 00:25
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

rahhhhhhhhhhhhhhhhhhh

c'est trop bon mais en même temps....pffffffffffffffff

jveux y retourner!!! pas content



avatar motard.54 03-06-2006 00:34
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

quelques photos pour imager le tout clin d'oeil


nos logements :





le batiment principal où nous prenions nos repas



le garage a motos :



une petite idée d'un payasage matinal brumeux avant que ne se leve le soleil



le barval, lieu de débauche pour certains d'entre nous j'aime



les plantes vertes de la region :



notre Philfj comprant Vstorm et Vara



sont compagnon de jeu et la lopette du groupe j'aime

notre amis belges :)


Cathy, Jack, Tonton, Lingui Fumi et moi meme



une petite pause parmis d'autres



les becanes du grand est



Sont ordonnés ces motards cool





avatar motard.54 03-06-2006 00:35
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

et un loupé, un....



"son compagnon de jeu et la lopette du groupe j'aime "





avatar P'tit_Suisse 03-06-2006 01:57
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

1 partout Phil, 1 partout... clin d'oeil

Tu parles, je rigolais dans mon casque en voyant comment je me faisais déposer!!! super content Sacrée route... vivement l'an prochain! D'ici là j'vais m'entraîner encore, pour le 2-1 attendu en Schwarzwald cet été, par exemple... j'aime



avatar Rossifumy 03-06-2006 11:34
avatar Cathydu25 03-06-2006 11:34
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

La suite....

Vendredi 26 mai

Debout 7 h 30. Réveil difficile pour Fumi et Zeb, enfin surtout pour Zeb. Une cuite d’anthologie qu’il nous a fait l’animal. Lui qui voulait tous nous pourrir, il restera dans son lit toute la matinée. C’est sûr, les autres pourront le charrier. Fumi n’est pas très en forme, mais il arrive quand même à se lever, maudissant Zeb de l’avoir entraîner dans ce « piège ».
Programme « libre » aujourd’hui. Nous avons envie d’aller au Puy Marie par le Pas de Peyrol, de descendre sur Salers, d’aller visiter et de rentrer tranquillement le soir. Zeb viendra nous rejoindre s’il en a la possibilité, ou plus exactement la capacité. Aujourd’hui nous avons un invité normand dans le groupe, 1000 pattes. Il vient confronter son Varadero aux trails de Phil et de Jackol. Et c’est parti. Direction St Flour, puis Murat. Echange de monture entre 1000 pattes et Phil. Puis Dienne pour commencer l’escalade des cols. Le temps n’est pas excessivement chaud, mais au moins c’est sec. De magnifiques paysages s’enchaînent, les routes sont sinueuses à souhait. Mais plus on monte en altitude plus la grisaille arrive. Quel n’est pas notre étonnement de trouver encore de la neige. La pluie arrive, le brouillard aussi. Nous atteignons le sommet, mais hélas du paysage nous ne verrons rien. Quelle déception.

photo0146lt.jpg


photo0154ei.jpg


Arrêt café, faut bien ça pour se remettre. Superbe salle avec une immense cheminée dans laquelle crépite un grand feu. Pour un peu on resterait bien là, surtout que les gourmands ont repéré les charcuteries qui décorent les poutres du plafond Mais il est temps d’y aller. On reprend la route. On se console en pensant qu’on n’est pas les seuls motards dans cette galère. On se dit que dès qu’on redescendra en altitude (on est quand même à 1500 m), le beau temps reviendra. Et Salers n’est qu’à 20 km. Et ces 20 km vont paraître une éternité pour nos Alsaciens qui n’aiment vraiment pas la pluie… Pourtant le mouillé c’est dans la tête comme dirait quelqu’un que je connais. On est désespéré, on descend mais on ne voit toujours pas de soleil. La route est plutôt étroite et nous voilà bientôt arrêtés au milieu de nulle part : difficile de faire passer ensemble un camion et un camping car. On se faufile et on continue notre route. Salers enfin. Il ne pleut plus. Petite discussion entre ceux qui veulent visiter et ceux qui veulent repartir immédiatement plus au sud pour récupérer le beau temps. Adieu Salers, gardes-nous du bon fromage, on reviendra une autre fois.

On repart direction Aurillac. Dès qu’il en a la possibilité notre Jackol s’échappe, impatient de rattraper les beaux virages qu’il vient de rater. Mais Lenny et P’tit Suisse n’ont pas l’intention de le laisser partir seul. Quelle belle descente ce fut !
Petit arrêt pique-nique et réglage de chaîne pour certains. On cherche un nouvel itinéraire et c’est reparti. Direction Montsalvy, Entraygues s/Truyère - pause café après une arsouille mémorable avec Lenny (qui triche en doublant sur les lignes continues, pas bien Lenny, pas bien).

photo0168rl.jpg


Puis les magnifiques gorges du Lot (dommage que l’arsouille ait été interrompue par les BàR) Estaing



(Momo t’étais pas obligé de m’assommer avec ton casque),



Espalion, Laguiole (arrêt shopping), Chaudes-Aigues et Lanau. Petit passage très rapide devant les MIB entre Laguiole et Chaudes-Aigues, j’en connais un qui a flippé à mort pour son permis, mais je n’en dirai pas plus.
Retour au gîte où nous retrouvons notre Zeb tout malheureux. La Tortue sera brève cette année pour lui, il repart le lendemain matin.
Zingaro arrive alors (ben oui il nous avait abandonné ce jour-là) tout content de son exploit : il a doublé une Futura. Petit « chambrage » (sans rancune Zing), il faut bien que bizutage se fasse.
Une douche et zou direction le Bar Val : ce soir c’est la soirée spécialités régionales. On a eu droit à un festival de saveurs (salées ou sucrées) et une kyrielle de boissons plus ou moins alcoolisées... Dieu sait qu’il y en avait sur la table, et on a tout avalé. En fait on était complètement repu avant de passer à table.
On a eu droit a de beaux tee-shirts ce soir là, mais y en a un qui l'a tout sali

photo0414jw.jpg


La soirée fut calme, enfin pour les plus sérieux qui n’ont pas tardé à s’éclipser.



avatar Cathydu25 04-06-2006 17:17
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

CR - LA SUITE....

Samedi 27 mai
Debout 7 H 30, comme tous les matins. Petit déj. 8 H 30 nous voilà prêts à partir.





Zeb’ nous fait ses adieux, le cœur gros ; il rentre à Montluçon réviser (ses exam commencent lundi). On attend Phil et Lingui qui doivent être encore au petit déj. Mais non, les voilà qui sortent du gîte, les yeux encore tout ensommeillés… Phil n’a pas mis son réveil, enfin si mais à 2 h 17… Vu la tête, ils ont dû bien s’amuser la veille nos deux zozos…
Ca y est, tout le monde est là. Gazzzzzzzz

Direction Chaudes-Aigues puis Fournels. Aujourd’hui on roule cool, en fin de peloton… Soudain ça ralentit. Jack, toujours curieux, se décale sur la voie de gauche pour voir ce qui se passe, au moment même où tout le monde monte sur les freins. En un clin d’œil nous voici devant. La route… euh… enfin quelque peu en travaux… Mais y avait-il une route d’ailleurs ? Pour la Noiraude pas de problème, on continue, suivis par Phil. Le passage fut éprouvant pour certains…
Poursuite vers Aumont Aubrac. Merveilleux paysages, des champs de narcisses, des genets, un mélange de senteurs bien agréable. Puis Marvejols, arrêt ravitaillement pour les bécanes.



Et petite discussion « Vous avez vu le nom de la vallée là-bas ? » …. « Ouais, vallée de l’enfer, quel nom évocateur ! »… « Je serais bien allé y faire un petit tour… » Et c’est avec un léger regret que nous continuons notre route. On passe à Chirac, tiens drôle de nom, le Monastier et comme on est plutôt en avance sur l’horaire, une petite halte ne nous fera pas de mal.
Direction Laissac, Ségur et Pont de Salars. Merci le monsieur en Seat qui n’a pas voulu nous laisser passer…mais on l’a quand même eu…
Pont de Salars : belle plage, restaurant sympa et une chaleur… Loup, Enrico et Blanco nous accueillent. On s’installe, et là, mes enfants, on a mangé comme des rois.



Le repas fut un véritable régal. Nous sommes sortis de là repus. Allez zou, on repart, vivement qu‘on roule c’est insupportable cette chaleur…

photo0503kf.jpg


Direction Villefranche de Panat – Requista – Rodez (on retrouve quelques Parisiens à la station service) – Espalion. Arrêt à Chaudes-Aigues, histoire de faire quelques courses, comme de la tomme fraîche pour faire une truffade (nettement meilleure à mon avis à l’aligot) puis retour au Belvédère.
L’apéro a duré plus longtemps que prévu, on est parti mangé vers 21 h 30. Remise des coupes : Jujubarteam reçoit la coupe de la plus longue distance et la coupe des lopettes est attribuée à Dodger.
Après un aligot bien consistant (ce qui d’ailleurs a engendré un super fou-rire), on se retire au Bal Val pour boire le café et écouter le concert. La journée de demain sera longue, on part se coucher vers minuit…



avatar motard.54 05-06-2006 08:30
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

yes, trop bon!!! on s'y croirait a nouveau j'aime



avatar Lenny_7 05-06-2006 11:50
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

merci pour les CR

ils sont très bien foutus clin d'oeil




on devrait quand même s'échanger nos photos car certains (dont moi ) n'en n'ont pas pris bcp.



avatar Zingaro 05-06-2006 12:26
avatar Cathydu25 06-06-2006 22:25
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Dernière partie du CR

Dimanche 28 mai

Dimanche oblige, on a fait la grass’ mat jusqu’à 8 heures. Dernier petit dèj puis on commence à faire les bagages. A 9 heures on remonte au Belvédère pour la photo de groupe prévue à 9 H 15. Le temps que tout le monde arrive il a bien fallu compter une demi-heure de plus. Puis c’est le grand départ. Le groupe retourne vers le grand Est. Phil ouvre la voie. Pour l’itinéraire, on fait au plus simple comme pour l’aller. Un petit bout d’autoroute pour s’échauffer : en fait nous n’avons pas battu les records de vitesse (pour ceux qui étaient devant). Première pose pour les fragiles de la prostate.
Le rythme est difficile à suivre pour certains, le groupe se sépare : BernyZ, pressé, rentre seul à Strasbourg, Momo, Fumi, Zingaro et Tonton décident de rentrer « plus cool », Phil, P’tit Suisse, Lenny et nous continuons notre chemin. Arrêt à Ambert pour le repas. Notre resto préféré est fermé et avec la fête des mères tout est pris d’assaut. On trouve enfin un petit truc sympa, près de la piscine. Histoire de se mettre en appétit Phil va dépanner un pauvre motard (un Z…). On s’est gavé, comme d’hab. On décolle péniblement, la chaleur est écrasante et on irait bien faire la sieste.
Et on repart, et plus on approche de l’est, plus le temps se couvre et la température diminue. Nous allons croiser l’autre groupe 2 fois dans l’après-midi, faire un bout de chemin avec des collectionneurs de voitures des années 60 – 70, éviter les gros bouchons à La Palisse et à Chalon. On arrive à Bletterans à 19 heures. Dernière halte et dernière séparation : Lingui rejoint ses pénates en faisant chanter son pot, Phil et Lenny repartent à Mont sous Vaudrey (on a quand même réussi à convaincre Lenny de passer la nuit chez Phil, plutôt que de continuer sa route sur la Belgique), et accompagnés de P’tit Suisse nous remontons à Pontarlier. Le temps devient de plus en plus menaçant, et enfin la pluie fait son apparition. Chute des températures, les 30° de midi cèdent la place à une température plus « fraîche », 14 ° à Pontarlier. Nous conduisons P’tit Suisse à la gare où l’attend son père qui l’accompagnera jusqu’à Genève, au guidon d’une superbe Kawa ancienne. 20 H 30, nous sommes chez nous. Une heure après nos 2 Alsaciens arrivent : ils passeront la nuit à la maison avant de repartir vers de nouvelles aventures le lendemain après-midi.

Ainsi s’acheva la Tortue 2006.

Rendez-vous est pris, et si tout va bien, pour la Tortue 2007 vous retrouverez le groupe du Grand Est, et il y aura encore beaucoup d’arsouilles, n’est-ce pas BernyZ, Phil, Lenny, P’tit Suisse et Lingui



avatar P'tit_Suisse 06-06-2006 22:58
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Oh ça c'est sûr, on se retrouvera!!!
Et on s'arsouillera!!!!!!! j'aime super content


On roulera... ou tu voudras quand tu voudras...
Et je te pourrirai encore, sans même aucun p'tit effort...

Ne m'suis pas, tu risquerais d'te meeettre au tas...
Regarde ta moto bouge déjà, vaudrait mieux t'arrêter là!

Ooooon roulera! Chacun l'fera comme il voudra...
Y'en a qui préfèrent enrouler, et d'autres qui aiment déhancher...

Oui c'est çaaaaaaaaa la Tortue mon gaaaaaaars!


Sur cet élan d'inspiration sur l'air de l'Eté Indien de... je sais plus qui, bonne nuit, et à tout bientôt mes Estois! clin d'oeil



avatar phil.fcpt 07-06-2006 09:39
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Joe Dassin.

Pour sûr qu'on ira, qu'on s'arsouillera encore et qu'on prendra plaisir à dérouler le tapis d'asphalte ensemble sur des routes accueillantes et viroleuses.

N'est il pas ??

Il est.



avatar DD07 07-06-2006 11:43
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

...'tain, ces suisses, quand y s'arrachent... Tellement beau qu'on en pleurerait... :(:(:(

@llez,

vmoto5nw.gif
et @ + !…



avatar phil.fcpt 08-06-2006 11:32
avatar Rossifumy 08-06-2006 13:58
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Cathy, et nous (Momo, tonton Luc et moi ...), on est pas invité en 2007 ?? pas content



avatar Zingaro 08-06-2006 15:16
avatar jackol 08-06-2006 17:27
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Zing' et Fumi=> Cathy parlait d'arsouilles... clin d'oeil Je ne crois pas qu'elle ait besoin de vous inviter pour que vous veniez à la Tortue 2007 cool ou alors elle me cache des choses et c'est pas son genre...



avatar P'tit_Suisse 08-06-2006 17:45
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Pas besoin d'invitations, seulement d'une bouteille de Picon... j'aime clin d'oeil



avatar Cathydu25 08-06-2006 18:12
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Fumi et Zingaro, c'est avec un grand plaisir qu'on se verra à la Tortue 2007, mais je donnais juste rendez-vous aux arsouilleurs déclarés du groupe. Dois-je en conclure que vous voulez venir arsouiller avec nous et tous nous pourrir ? j'aime

Jack, pas de soucis, je ne t'ai jamais rien caché en 24 ans, ça ne va pas commencer maintenant...



avatar motard.54 09-06-2006 08:00
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Cathydu25 a écrit:

> Fumi et Zingaro, c'est avec un grand plaisir qu'on se verra à
> la Tortue 2007, mais je donnais juste rendez-vous aux
> arsouilleurs déclarés du groupe. Dois-je en conclure que vous
> voulez venir arsouiller avec nous et tous nous pourrir ? j'aime
>
> Jack, pas de soucis, je ne t'ai jamais rien caché en 24 ans, ça
> ne va pas commencer maintenant...
>



et moi là dedans flute flute







je decooooonne :):):):):)

avec un peu de bol et de motivation, je vais tenter de progresser d'ici a l'année prochaine. Et j'espere bien venir faire un bout de route a arsouiller avec vous j'aime



avatar Cathydu25 09-06-2006 13:12
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Mais non je ne t'oublies pas mon petit Momo.

Vu l'entrainement que te réserve Jack, c'est sûr que tu viendras arsouiller avec nous clin d'oeil



avatar Rossifumy 10-06-2006 17:45
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

C'est vrai que le mot "arsouilleurs" aurait dû me faire tiquer ... timide Si tu savais tout ce que je donne de moi pour vous suivre ...



avatar P'tit_Suisse 11-06-2006 21:51
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Allons allons, un petit stage derrière Jack' et Cathy et le métier rentre (croyez-moi ça marche!!!) les gars!

Et puis n'oubliez pas qu'il y a d'autres roues à prendre, pour remonter au fur et à mesure dans le peloton et... se mêler à la lutte en tête!!! A vos poignées! clin d'oeil

J'sens que l'an prochain, ça va être chaud bouillant!!! super content



avatar jackol 11-06-2006 22:44
avatar phil.fcpt 19-06-2006 18:02
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Allez, la suite et fin de mon CR.

J'en était arrêté au samedi en fin d'après midi.

Comme d'hab', pause détente/picon avant une douche réparatrice en arrivant au Belvédère. Un peu de lézardage sous le soleil, un peu d'envolée en racontant les exploits de la journée, les impressions sur ce qu'on a vu et traversé.

Le groupe se meut ensuite vers le Barval, pour continuer sur la lancée de la veille, avec encore quelques spécialités qui trainent, et direction le restaurant.

Et là, en réponse au coup de gueule de la veille, la foule en délire décida de se faire entendre ... à sa manière, un peu ironique, certes mais ôh combien génératrice de fous rires. Mais chuuuuuuuttttt, ça nous a bien fait marrer quand même, ces délires silencieux.

Comme l'an dernier, nous avons assisté à la préparation de l'aligot, avec la participation musclée de quelques convives, dont notre Jackol national qui fit forte impression, pendant les différentes interventions au micro, Div19 nous donnes des nouvelles de Laurence, l'accidentée de la veille, puis David prononce son discours, toujours ponctué de grands éclats de ... non bruit ( mains agitées en marionnettes, ou mime du couteau frottant le bord de l'assiette, et de nombreux chuts repris en coeur ). Repas traditionnel et roboratif, Saucisse d'auvergne et Aligot, et direction le Barval pour un ... non-concert, mode [avis perso] on : ça valait pas un coup de cidre mode [avis perso] off:
Pour ma part, la fatigue accumulée me fit me diriger vers mon page, ou je pu enfin lire un peu la presse moto que j'avais amené, et pas eu le temps de lire. Quand aux autres, d'aucuns se couchaient, quelques uns continuaientt à écouter un peu la musique, d'autres encore testaient encore quelques breuvages de fin de soirée.

Pasque demain, il y a de la route.

Dimanche 28 Mai :

Le retour s'annonce, lever vers 7h30, petit déjeuner conséquent pour tenir la route. Chacun ensuite termine de boucler les bagages, de les arrimer sur les motos, et de faire ses adieux aux autres, non sans avoir auparavant posé fièrement pour la traditionnelle photo de groupe sur l'escalier du Belvédère, ou presque tout le monde était présents, au moins ceux qui n'avaient quitté la Tortue aux aurores. Le convoi s'ébranlat à l'heure dite, et j'ai la charge d'ouvrir la route, par l'itinéraire inverse du jeudi. A ce stade du week end, il n'est plus raisonnable de parcourir des chemins difficiles et inconnus, et nous tirons au plus raisonnable. Quelques virages histoire de chauffer les pneus, juste à la sortie de la Tortue, puis traversée de St Flour, pour aller chercher un petit bout d'autoroute vers Brioude. Malgré mon attention, et le rythme plutôt gentil, je ne pensais pas que cette première portion éclaterait autant le groupe, un peu dispersé sur l'autoroute, à la faveur d'une circulation chargée et d'un mélange entre plusieurs groupes. Sortie d'autoroute, et premier regroupement avant d'attaquer la nationale. Le premier gag de la journée, on s'est mal compris avec Jack, je voulais m'arrêter pour faire une petite pause, mais n'ayant pas voulu lui couper la route, j'ai continué tout droit, alors que Jack pris la voie de dégagement pour un passage rapide en enduro et me recoller à la sortie. Impressionnant. Bref, quelques kilomètres plus loin, nous stoppons pour un premier arrêt pi.pi/clope. Au bout de quelques échanges de point de vue sur l'attitude du groupe, Bernyz décida de faire" cavalier seul ", et le reste du groupe se scinda en deux. Jackol et Cathy, Petit Suisse, Lenny_7, Lingui et moi même partons devant, et Motard54, Rossifumy et Tonton Luc et Tata ferment la marche quelques minutes derrière nous. Nous nous redoublerons mutuelement plusieurs fois dans la journée.

Le plat de résistance approche, la traversée des monts du Forez pour rejoindre Ambert. Quel plaisir, même que la partie gravillonnée nous a paru moins longue au retour qu'à l'aller, et c'est sur un bon rythme que nous descendons vers Ambert, ou nous pourrons ravitailler les motos et les pilotes. Notre resto préferé étant fermé, nous avons trouvé le bon renseignement auprès de quelques autochtones, qui nous indiquèrent un nouveau snack prés de la piscine et du camping. Après avoir mis mon grain de sel dans un groupe de Parisien en panne au bord de la route ( C'est quoi la moto en panne ?? un Z !! Ah ?? ben c'est normal !!! clin d'oeil Heureusement, ils partageaint le même humour que moi, ), je rejoins mes compagnons au resto. Ce fut d'ailleurs fort sympathique, délicieux, copieux et peu onéreux. La chaleur écrasante nous plongeait gentiment dans une douce torpeur, mais il fallait quand même redecoller, alors, à cheval, messieurs mesdames.

Et nous voilà en route, Vichy, La Palisse ( gros bouchons ), Digoin, Chalon/saone ( énorme bouchon, on est bien en bécane finalement ) qui nous accueille avec un ciel plombé. On sentait bien que le beau temps prenait fin. Pour recevoir quelques gouttes à l'entrée de Bletterans, arrêt refueling pour tous, adieux à Alain qui prend une autre route, puis séparation du groupe, Lenny et moi filont chez moi, Lenny qui, raisonnablement, choisira de passer la nuit chez moi, avant de reprendre sa route tôt le lundi matin, vers la Belgique. Jackol, Cathy et Petit Suisse remontent sur Pontarlier, ou le Papa Suisse attends son rejeton, en moto s'il vous plait, pour finir le trajet vers Genève.

Chacun a retourvé ses pénates, avec encore pleins de souvenirs dans la tête.

Y a pas, vivement l'an prochain.



avatar jackol 20-06-2006 13:47
Re: La tortue 2006 du franche-comte groupe sud et autres estois

Ouais! vivement la Tortue 2007... clin d'oeil

Que de souvenirs Phil... j'aime



avatar P'tit_Suisse 21-06-2006 17:51

 

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum. Facebook

Cliquez ici pour vous connecter