[blouson cuir] Dainese Kirishima

Un peu lassé du classicisme de mon Bering en cordura-tout-noir-super-triste et désireux d’investir dans un cuir de qualité, je me suis orienté vers le modèle Kirishima de Dainese. Prix affiché : 499 € au Pro Shop Dainese de l’avenue de la Grande Armée à Paris.

 LOOK :

Le Kirishima a un look typé sport, voire racing. Les amateurs de coupes plus classiques (blousons « vintage », par exemple), passeront leur chemin. Avec le Kirishima sur le dos, on peut dire adieu à la sobriété. La bête est disponible en plusieurs coloris, mais toujours sur la base suivante : noir + quelques pièces argentées + couleur.

Les couleurs :

- jaune poussin
- vert kawa
- rouge gorge
- rouge à-nouveau-mais-pas-pareil
- orange mécanique
- gris souris
- bleu euh… bleu


 COUPE :

A l’enfilage, l’effet « seconde peau » du cuir procure un confort immédiat. Un rodage est nécessaire pour assouplir le cuir de vachette et l’adapter à sa morphologie, mais même avec un Kirishima tout neuf, on est tout de suite à l’aise.
Coupe sport oblige, ce modèle est taillé très près du corps. Perso, j’ai arrêté les frites après l’achat du blouson, histoire de pouvoir le porter longtemps…
Les manches sont très, très courtes. Du coup, le port des gants dotés d’un manchon (la majorité des gants, quoi...) est grandement facilité. En contrepartie, difficile de porter ce blouson avec des gants qui en sont dépourvus (gants été ou cross) sous peine de ridicule.
Evidemment, le Kirishima est un peu ingrat avec son propriétaire quand il descend de bécane. Ayant de grands bras, j’ai un peu l’air d’un orang-outan en costume de carnaval…

 CONCEPTION :

Cuir de meuh-meuh. La fermeture éclair est bien enfouie dans l’épaisseur du cuir et ne risque pas de rayer la peinture du réservoir. Le col, qui ne monte pas très haut, ferme par deux pressions. Des empiècements plus souples (en tissu élastique) sont placés sur la nuque et au niveau de la jonction torse / bras. Sur le dos, deux soufflets d’aisance sont également présents.

Le Kirishima est livré avec une doublure hiver amovible. Une bosse aérodynamique de taille raisonnable est présente derrière la nuque. A l’intérieur du blouson, une poche est prévue pour intégrer une dorsale (cet élément n’étant pas fourni d’origine).
Enfin, une pièce en tissu (fournie avec le blouson, cette fois) peut se zipper dans le bas du dos. Double avantage :

1/ adieu les courants d’air sur cette zone, car la pièce en question recouvre parfaitement le coccyx.
2/ les possesseurs de la dorsale indépendante Wave de Dainese seront ravis de pouvoir glisser le bas de la protection en question à l’intérieur de cette pièce en tissu. Ça tombe bien, j’en utilisais justement une. Elle est encore mieux maintenue en place, ça fait toujours plaisir.

 ASPECTS PRATIQUES :

Poche intérieure pour le portefeuille, reprise à l’identique dans la doublure.
Deux petites poches extérieures (fermeture zip) sur les flancs.
…Et c’est tout.

 PROTECTIONS :

Protections homologuées sur les épaules, sur les coudes et les avant-bras. La bosse aérodynamique déjà évoquée contribue également un peu à la protection du pilote. En contrepartie, comme je l’ai déjà dit, aucune protection dorsale n’est fournie avec le blouson.
Il faudra, au choix :
- en insérer une dans la poche prévue à cet effet, à l’intérieur du blouson.
- opter pour une dorsale indépendante, dont le port sera cependant facilité.

 CONCLUSION :

Un très bon (et très beau) blouson.
L’absence de protection dorsale est un peu pénalisante, mais globalement, les prestations offertes en matière de sécurité sont très bonnes. Je n’ai pas eu le déplaisir de tester les protections au cours d’une gamelle, mais dans l’ensemble, je pense qu’on peut faire confiance au sérieux de la marque.

D'une manière générale, la qualité de fabrication du Kirishima fait plaisir à voir. Le blouson est par ailleurs très confortable, même en période de rodage. En revanche, pour une utilisation quotidienne, il impose de voyager léger, ou d’avoir toujours un sac à dos avec soi si l’on veut emmener autre chose que ses clefs et son portefeuille.

En conclusion, je dirai du Kirishima qu’il s’agit vraiment d’un très bon matériel, à réserver néanmoins aux amateurs des coupes sportives, prêts à sacrifier quelques aspects pratiques au profit du look et de la sécurité.



Les plus :
- qualité générale « haut de gamme »
- protections
- confort
- look très typé

Les moins :
- look très typé… qui ne plaira pas à tout le monde
- absence de dorsale d’origine
- aspects pratiques en retrait
- prix « haut de gamme »

Le modèle gris :

en un mot

magnifique


j'ai ate de l'avoir pour le porter avec mon cuir dainese firefly

Question entretien ?

J'ai un Dainese Tatoo noir.
Comment je l'entretien ? pour le nettoyage et pour nourrir le cuir ?

Un ami motard me conseille du lait pour bébé ?

Et vous comment vous entretenez le votre ?

Salut,

Bah, à titre personnel, je n'entretiens jamais mes cuirs... Pourtant, ils prennent la pluie régulièrement. J'imagine que ça les fait vieillir beaucoup plus vite, mais ça ne saute pas aux yeux.

L'entretien du cuir, il me semble qu'on en parle dans de nombreux sujets, notamment dans le forum Moto et motards.

De mémoire, le lait pour bébé est largement conseillé : pas cher, pas gras, vite absorbé par le cuir et facile à appliquer, avec un papier absorbant ou un chiffon imbibé, par exemple.
Euh ouais, quand je dis "lait pour bébé", je pense à du lait pour le corps, hein, pas du lait pour le biberon !
A+

Pour le nettoyage du type insectes sur les zones de coloris ou couleurs claires, utiliser du lait hydratant ou crème, avec un coton ou chiffon doux, c'est parfait.

www.motarde.com