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De bonnes raisons pour se protéger et bien s'équiper

avatar castagl 11-03-2011 14:50
De bonnes raisons pour se protéger et bien s'équiper

Avant de choisir son matos, il faut bien penser aux zones que l’on doit protéger et le réel avantage à les protéger.

1) Pour la tête, pas de commentaires particuliers sauf que le choix d’un casque ne doit pas reposer que sur l’esthétique mais bien sur ses caractéristiques d’absorption des chocs. Lisez la presse spécialisée, comparez les crash tests.
Si l’idéal est que le casque offre la protection max à tout endroit, mieux vaut que le casque soit plus protecteur au niveau des tempes qu’au niveau des machoires. Au niveau des tempes, passe l’artère temporale et, lors d’un choc plutôt violent, cette artère se sectionne et créée un Hématome Extra Dural qui comprime le cerveau…et là, il faut faire vite pour évacuer cet hématome.

2) Pour les vertèbres, pas facile de protéger ses vertèbres cervicales sauf d’adopter certains colliers mais qui empêchent de tourner la tête.

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Le disque entre chaque vertèbre joue un rôle d'amortisseur. Protégé par les vertèbres, la moelle épinière descend tout le long de la colonne et distribue à chaque étage vertébral les racines nerveuses motrices et sensitives, grâce à des orifices appelés trous de conjugaison.
C'est à ce niveau que peuvent être comprimées ces racines avec comme résultat une névralgie dans le territoire correspondant, la plus connue étant la sciatique (la compression a lieu au niveau de la 4e ou 5e lombaire ou la 1re vertèbre du sacrum).


La protection des cervicales n’est pas encore au point et les produits existants ne sont pas passés au crash test, à ma connaissance.
Les cervicales, au nombre de 7, sont vulnérables et le traumatisme en hyper flexion ou en hyperextension ou par choc frontal peut entraîner une paralysie totale : au dessus de la 3 ème cervicale, c’est foutu.
En dessous, on est tétraplégique c'est-à-dire que les 4 membres sont paralysés plus le thorax et l’abdomen et la tétraplégie est le plus souvent complète avec un taux de récupération nul. Au pire on ne peut bouger que la tête (atteinte au niveau de la 4 ème vertèbre cervicale) et au mieux (atteinte au niveau de la 7 ème cervicale) seuls les 2 derniers doigts sont paralysés et donc on peut fléchir l’AV bras sur le bras, on garde la « pince » soit on peut rapprocher index du pouce, on peut se servir d’une fourchette et utiliser un fauteuil roulant.
Ce type de traumatisme est fréquent lors de plongeons en eau peu profonde et imaginez que là, ce n’est pas la vitesse qui est responsable de tels dégâts et, parfois dans ces cas, les tétraplégies sont incomplètes et peuvent ne pas atteindre totalement les 2 membres supérieurs ni entraîner une paralysie complète du thorax, abdomen, membres inférieurs.

Les vertèbres dorsales, au nombre de 12, sont parfois impliquées lors des accidents de moto et c’est souvent grave.
Lors d’un choc produisant une force X, une protection de qualité peut éviter de se retrouver paralysé selon son niveau de protection. Un traumatisme violent au niveau des vertèbres dorsales (l’on dit « thoraciques ») ne pardonne pas, c’est la loi du tout ou rien et la paralysie, si elle existe, est quasi toujours complète et sans espoir de récupération. En effet, la moelle épinière est contenue par une membrane, la dure mère, qui est ici quasi en contact avec le canal vertébral.

C’est différent au niveau lombaire où la dure mère contenant la moelle épinière puis le début des racines nerveuses garde un petit espace occupé par de la graisse jouant un rôle d’amortisseur. Ici, la paralysie peut être totale ou incomplète donc avec, dans ce cas, espoir de récupération.

Ainsi donc la coque thoraco-lombaire voit là tout son intérêt et il ne faut pas se contenter des coques dites homologuées vendues avec le blouson, ou que l’on acquiert secondairement, à moins qu’elles ne remplissent un bon cahier des charges. Il faut donc préférer une dorsale additionnelle.
Une bonne dorsale est une dorsale qui couvre l'ensemble du dos, genre homard.
Une bonne dorsale est une dorsale homologuée comme ci-dessous
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Attention : l’existence d’une étiquette « CE » ne garantit pas le respect de l’homologation !
Il faut le petit logo représentant un motard puis la mention CE EN 1621-2 puis derrière le motard il y a B pour Back (dos) puis au dessus le chiffre 2 encadré.

Cela veut dire que la coque est homologué CE EN 1621-2, niveau 2 (le 2 encadré) et signifiant que la force transmise est inférieure ou égale à 9 Knewton après qu'un poids de 5 Kgs soit tombé de 1 mètre sur la coque.
La 1621-2, niveau 1 reçoit 18 Knewton
La 1621-1 reçoit 35 Knewton soit 4 fois plus que la 1621-2, niveau 2

Imaginons sans coque. La protection « mousse » intégrée à de nombreux blousons reçoit, dans les mêmes conditions, 200 Knewton….soit 22 fois plus qu’une 1621-2, niveau 2 et 33 fois plus que la BM (5,6 Kn)
Ne vous fiez pas à l’aspect extérieur d’une dorsale : les plus épaisses ou les plus lourdes ne sont pas forcément les plus efficaces.

Coques moins cher sur le net ?
Ouais, possible, mais faut d’abord essayer chez un revendeur pour choisir la bonne taille. Ensuite, avant d’acheter, connaître le niveau de protection de la dite coque.

Comparons quelques coques dorsales.

La Dainese Wave 2 : 125 euros
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La BM CE 1621-2, niveau 2 : 159 euros
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La Spidi back warrior evo, CE 1621-2, niveau 2 : 100 euros
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La Held Sokudo, EN 1621-2, niveau 2 : 85 euros
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La Held s'attache avec des bretelles, c'est mieux que quand ça passe sous les aisselles, la BM a 2 points d'attache : sternal avec protections claviculaires et bassin.

Les meilleures protections sont offertes par la BM, la Spidi et la Held.

La coque BM est très recouvrante du haut des vertèbres dorsales jusqu’au sacrum mais aussi latéralement, protégeant ainsi les omoplates, la partie postérieure des côtes et les « reins » évitant ainsi un ébranlement rénal voire une rupture du ou des reins. Elle est de protection 1621-2, niveau 2 mais, ici, la force transmise est de 5,6 KN donc encore inférieure à la norme. Le gros point positif de la BM, outre sa protection complète, par rapport à certaines de ses concurrentes, c’est que les scratchs ont tendance à mieux résister dans le temps et qu’il y a une attache sternale avec protection claviculaire pour éviter les déplacements.

La Spidi est super bien ventilée avec un système de ventilation très actif permet le passage de l’air entre le vêtement et la dorsale. La dorsale s’adapte à toutes les tailles de pilote grâce à un réglage micrométrique au niveau de la taille. Cependant, omoplates, côtes et lombes ne sont quasiment pas couverts.

La Held s'attache avec des bretelles, c'est mieux que quand ça passe sous les aisselles. Elle protège bien la colonne et les omoplates mais un peu moins les lombes.

La Dainese wave 2 est plutôt conçue pour la piste avec une articulation latérale au niveau des lombaires pour ne pas gêner le déhanchement et une conception alvéolaire pour faciliter la circulation de l’air.

Enfin, une dernière dont la force transmise est de 3,7 KN. Cette coque est la coque officielle de l’équipe d’Autriche…….de ski

Pour terminer, 2 comparatifs d’un magazine moto, l’un récent et un autre plus ancien

Choisissez maintenant après avoir essayé.
NB : le serrement des dorsales doit se faire au niveau du bassin et non sur l’abdomen, même si ça fait rentrer le ventre.

3) Thorax et abdomen
Là, des constructeurs ont pensé à des coques protégeant la partie postérieure thoraco-lombaire et la partie antérieure du thorax pour limiter les traumatismes du sternum, des côtes mais, devant, la protection n’est pas des plus efficaces.

Reste le gilet air Bag, placé sur le blouson et qui semble d’une grande efficacité mais coûte cher. Avantage : protection antérieure soit du thorax et de l'abdomen limitant les lésions par impact direct mais n'empêchant pas les lésions internes liées à une forte décélération.
Un bémol, le gilet Airbag doit protéger les cervicales et, gonflé, devrait pouvoir empêcher tout mouvement extrême des cervivales (flexion, extension, latéro-flexion) et se comporter comme une minerve entourant tout le cou. Ceux présentés ne répondent pas tous à ce cahier des charges et limitent tout au plus l’extension et la latéro-flexion mais pas l’hyperflexion sauf, peut-être le Spidy qui a cependant l’inconvénient de ne pas se dégonfler mais qui nécessite de l’aide pour l’enlever.

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Ces schémas montrent le thorax de face et de profil et l’on voit bien, sur le profil, les côtes reliées en arrière aux vertèbres et en avant au sternum. Le thorax renferme le cœur, une partie de l’aorte, les poumons. Ceux-ci sont entourés par une fine membrane dite la plèvre « médiastinale » laquelle vient se coller à une autre plèvre, la plèvre « pariétale » accolée à la paroi du thorax fait des côtes entre lesquelles y a les muscles intercostaux, artère et veines intercostales, nerfs intercostaux….Bon, y a du monde

Un traumatisme violent peut entraîner de sérieux dégâts tels un écrasement des poumons qui peuvent aussi se perforer lors de fractures de côtes. La perforation des plèvres et du poumon entraîne une entrée d'air entre les plèvres qui se décollent et cet air, s'accumulant vient comprimer les poumons et les structures contenues entre les poumons, provoquant ainsi un pneumothorax.

Pneumothorax modéré des 2 côtés (là où c’est noir)

Pneumothorax suffocant d’un seul côté mais qui est, là, menaçant : on voit bien que c’est tout noir à gauche et que l’air comprime les structures médiastinales dont le cœur et il faut vite planter un drain pour que le poumon revienne à la paroi. Là, on manque sérieusement d’air…

Un traumatisme violent peut entraîner aussi une rupture de l’aorte (c’est mortel), une contusion du cœur, des contusions des poumons etc….

4) Epaules et membres supérieurs : Le choix de vêtements protecteurs contre l’abrasion, en cas de glissade, mais aussi contre les chocs, est justifié.
L’humérus (le bras, quoi), la tête de l’humérus, l’articulation clavicule/tête de l’humérus (l’acromio-claviculaire) et la clavicule sont des zones à risques.
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La protection doit être enveloppante et recouvrir largement ces zones et obéir à certaines normes d'homologation et, si possible, ne recevoir qu'une force maxi de 10 à 12 Kn après tel impact. Devant, elle devrait couvrir au moins la moitié de la clavicule, aidée en cela par telle coque additionnelle qui protège la clavicule avec un système de fermeture au niveau du sternum.
Certains blousons voient les coques articulaires protéger toute la clavicule jusqu'à l'articulation entre le sternum et la clavicule. Telle marque signifie le niveau de protection de ses coques : entre 10 à 12 Kn de force transmise, c'est bien. Telles autres marques sont totalement opaques et les équipementiers ne peuvent nous renseigner. Quelle importance pour eux car les motards qui viennent acheter ne posent jamais la question.

Exemple : chute à petite vitesse, glissade finale sur le ventre, choc épaule contre le pneu de la moto arrêtée qui arrête la glissade du motard mais avec pour résultat une luxation de l’épaule. Une excellente protection peut au moins minimiser les dégâts et éviter la luxation car la force transmise se répartit sur l'ensemble de la coque et non sur un point donné. Cependant, en cas de grande violence de l’impact, il est clair que la protection ne suffit pas mais limite les dégâts.

Un traumatisme ou un étirement de l'épaule et clavicule ou un étirement important du membre supérieur peut entraîner des fractures multiples mais aussi une paralysie de tous les nerfs du membre supérieur par impact sur le "plexus brachial" (rassemblement des nerfs dans une gaine) qui passe entre clavicule et 1 ère côte. Le membre est "mort" et ne sera plus fonctionnel.

Une fracture de l'humérus peut entraîner une paralysie du nerf radial, empêchant de relever la main mais aussi une rupture de l'artère radiale qu'il faut opérer en urgence sans être sur du succès et pouvant conduire à une amputation du bras si la "réparation" de l'artère est un échec.

Une fracture complexe et ouverte du membre supérieur (l’os a traversé la peau) posera de gros problèmes de risque d’infection, de non consolidation, de ré-opération…..
Je ne parle pas des brulures occasionnées par des glissades : pizza….

Une fracture du radius simple opérée entraîne une incapacité d’assez longue durée, de même qu’une fracture du coude laquelle peut entraîner des séquelles non négligeables telle une raideur du coude qui pourra nécessiter une nouvelle opération.

Une simple fracture du poignet non opérée c’est 6 semaines de plâtre puis rééducation en suivant.

L’utilisation de vêtements anti-abrasifs et protecteurs est donc nécessaire. Les coques doivent pouvoir ne pas sortir de leur emplacement lors d’une chute et devraient protéger depuis au moins 3 travers de doigts au dessus de l’articulation du coude jusqu’à la partie distale du cubitus (os long intérieur quand la main est face au ciel), tout près de l’articulation du poignet. Au niveau du coude, la coque doit être enveloppante et protéger les os que nous sentons et qui saillent sur les côtés. Entre la pointe du coude et la tête du cubitus (l’os saillant sur l’intérieur, main face au ciel) c’est là que se trouve une gouttière où passe « le petit jésus », le nerf cubital : cognez-vous à cet endroit et vous comprendrez.


Exemple : Motard en BM 650 GS Scarver renversé par une voiture. Chute et rupture d’un bras plastifié placé sur le réservoir de la moto (c’est du dur et épais). Blouson avec coques de qualité. Résultat : RIEN. Sans protection, c’eût été une fracture du cubitus.

Les fractures de la main, fractures/luxations, les fractures du poignet doivent faire réfléchir à l’utilisation de gants protecteurs.
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Certains gants ont des protections multiples et pas inutiles. Zones à risques : les parties saillantes des articulations de la main sur la face dorsale (là où ça chatouille pas), la paume de la main face externe (en regard du métacarpe du 5 ème doigt : os avant l’articulation du petit doigt), le petit doigt et le pouce (luxations). Certains gants ont un système anti-retournement du V ème doigt par liaison avec le IV ème doigt.

Analysez toutes les zones à risque de fractures et choisissez le gant le plus adapté. Le gant devrait remonter au moins à 4 travers de doigt au dessus de l’articulation du poignet, être bien fermé et le blouson bien fermé au dessus. Ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau ne déperle pas à l’intérieur du gant. Ceci n’est vrai que pour ceux qui ne possèdent pas de HD ou autres équivalents : dans ce cas, les poignets sont au dessus des coudes et il faut que le gant recouvre le blouson et ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau déperle vers le blouson et non à l’intérieur du gant.

5) Articulation hanche/fémur (coxo-fémorale)
Rien ne protège le bassin. Le risque de fracture existe et, en cas de fracture du bassin, le risque de saignement interne est important. Parfois, il faut opérer pour remettre les articulations en place.
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Anatomie de la région :
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Les traumatismes des membres inférieurs sont les plus fréquents et peuvent s’associer à d’autres traumatismes : on parle de polytraumatisme.
Tout peut être luxé/fracturé/abrasé mais les dégâts minimisés avec le port de pantalons adéquats anti abrasifs munis de coques protectrices. Sur les « bons » pantalons il existe des coques placées en regard des têtes des fémurs.

Même leitmotiv pour toutes les coques : préférer celles dites « à mémoire » et qui répartissent la force sur toute la coque lors d’un impact et non sur une seule zone. La pression exercée est d’autant plus forte que la zone est petite : P = F / S et ainsi une femme de 50 Kgs avec talons aiguilles exerce une pression sur le sol plus importante que la tour Eiffel. Le saviez pas, ça, hein ?

Hanche
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Fémur
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En regard de la tête des fémurs, l’os que l’on sent à ce niveau est le grand trochanter. Le bon pantalon absorbe en petite partie les chocs, protège contre l’abrasion mais c’est là que les coques ont une grande importance.

Une fracture du fémur est plutôt grave, d'autant si elle est "ouverte" exposant à un risque d'infection et de non consolidation pouvant à des semaines d'hospitalisation à des ré-interventions etc....

6) Membre inférieur : protéger ses genoux et ses jambes.

Genou et tête du péroné
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Tibia et péroné
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La coque genou/jambe doit remonter à au moins 4 travers de doigt au dessus du genou (protection de l’extrémité du fémur, les condyles fémoraux) et descendre jusqu’au 2/3 de la jambe. La fin de cette protection couvre la partie supérieure de la botte lorsque le pantalon recouvre la botte.

La coque genou/jambe doit remonter à au moins 4 travers de doigt au dessus du genou (protection de l’extrémité du fémur, les condyles fémoraux) et descendre jusqu’au 2/3 de la jambe. La fin de cette protection couvre la partie supérieure de la botte lorsque le pantalon recouvre la botte.
La coque doit être enveloppante en particulier au niveau du genou sur les côtés car une fracture du col du péroné (os à l’extérieur du tibia, le col du péroné se situe donc juste en dessous du genou, à l’extérieur), peut entraîner une paralysie d’une des 2 divisions du nerf sciatique (le nerf sciatique poplité externe) et empêcher de relever le pied avec les conséquences que cela a.

Il faut éviter d'en arriver là : une fracture ouverte du tibia, déjà plus de 2 mois d'hospitalisation et c'est pas fini

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La partie inférieure de la jambe, les chevilles, les os du pied, le calcanéum (talon) sur lequel s’insère le tendon d’Achille doivent être sérieusement protégés par des bottes adéquates.
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On analysera :

les parties antérieures et postérieures des bottes au niveau de la jambe, qui doivent être rigides et suffisamment enveloppantes,
la présence de renforts latéraux limitant/empêchant le retournement du pied vers l’intérieur ou l’extérieur,
le renforcement suffisamment large des chevilles au niveau des malléoles internes et externes (os saillants correspondant à l’extrémité du tibia et du péroné, les 2 os de la jambe)
le renforcement rigide du talon
le renforcement au niveau du coup de pied
la qualité de la semelle de la botte

Bien sûr, une botte adéquate est une botte chère mais, ma foi, autant que les dégâts soient les moins sévères possibles : une fracture simple du tibia vaut mieux qu’une fracture complexe et ouverte, demande une hospitalisation de courte durée, laisse peu de séquelles. Dans l’autre cas cela peut conduire à une hospitalisation longue et douloureuse avec de multiples anesthésies, un risque d’infection majeur et peut aller jusqu’à l’amputation.

Textile ou cuir ? Que choisir ?

Le cuir est confortable et une seule tenue peut permettre de rouler par tout temps. Certains sont étanches, mais cher, d’autres le sont plus ou moins. Cependant, faut acheter un top case pour trimballer son change (pantalon, jupette……) à moins de laisser son vestiaire au boulot.

Certains textiles (cordura, kevlar….) sont aussi anti-brasifs que le cuir mais coûtent quasiment le même prix. Ils sont rarement polyvalents obligeant à acheter un blouson «été ». Idem que le cuir pour le change.

Perso, je préfère nettement le cuir.

En conclusion, protégeons nous et sortons « coqués »

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