Alors, moi je l'ai fait, le DIMANCHE 23 juillet 2017, sur un gros trail avec valises, top case et passager.
... une horreur !!!!!!!!!!!!!!!!
Un monde de ouf, majoritairement motos bien sûr, mais aussi beaucoup de vélos, bagnoles (Porshe, Maserati, Ferarri etc...), camping-cars, et même des bus ... si, si !
Une file ininterrompue et bordélique à la montée comme à la descente.
Dans le même sens que vous, il y a tous ceux qui ne roulent vraiment pas à la même vitesse, par ex. une bagnole quasi à l'arrêt dans une epingle , qui vous fait piler dans l'épingle en devers, pendant qu'une bande d'inconscients double tout ce petit monde ... à l'aveugle !
Et en sens inverse, il y a le même type de file de véhicules variés qui vous croise dans le même bazar. Sauf que, coté Est notamment, la route est large comme une demi-départementale française, pas du tout prévue pour un tel flux de vehicules. Et toute cette foultitude se croise à chaque épingle en élargissant ses trajectoires au pifomètre, souvent sans visibilité... en jouant sa sécurité (donc la mienne!) à pile ou face.
Le pire sont les vélos. Certains ´champions ... hum' descendent comme si la route etait déserte et qu'ils étaient seuls. J'ai manqué m'en frapper plusieurs, evités de justesse, ils m'ont foutu la trouille.
Un mois avant j'avais fait la route des Grandes Alpes francaises AR (1500 bornes de lacets), avec des cols similaires, Iseran, la Bonette, et franchement, dans des conditions de comportement/sécurité/plaisir infiniment meilleures.
CONCLUSION : le Stelvio est merveilleux, à moto mais aussi dans l'absolu. Pour l'emprunter en bécane, il faut bien choisir le jour : à éviter, les jours fériés, dimanches et autres jours de surcharge. C'est l'erreur que j'ai faite et ca m'a gâché le plaisir. Dommage, car je ne vais'pas y retourner de sitôt.
PRECISION : à la descente (côté Ouest), on est passé devant une moto couchée au bord du ravin, avec police et ambulance. Et le lendemain, par hasard on discute avec un norvégien qui avait fait le Stelvio le même jour que nous et qui s'était planté dans une épingle à cause du monde, sans gravité corporelle heureusement (il a, entre autre, pété sa pédale de frein, qu'il a rafistolée en fixant sur le moignon restant ... une fourchette avec des coliers serre-cables, MDR)
Au plaisir de vous croiser,
Nico
Avec mon destrier une Suz DL 1000, trois valises (15Kg chacune) et ma passagère... Un régal ! J'ai pu quand même le faire assez facilement mais les premiers virages en venant de Trafoi sont durs et mettent en jambe très vite :
La route est assez étroite et on ne peut pas vraiment anticiper les autres conducteurs qui arrivent de plus haut...
Pour grimper : ne pas hésiter à se jeter sur l'autre voie avant d'attaquer l'épingle, sinon, on sort comme une m*rde et c'est dangereux dans ce cas là.
La période choisie était idéale, je l'ai fait cet été début juin. (le 04-06-2018): peu de personne sur les routes à part effectivement des inconscients, des caravanes, des vélos (pour le coup se fut énervant) et des VL de tout type. Mais pas de gros trafic.
Ce que je peux également dire : Il faut le faire en venant de TRAFOI, c'est le plus beau côté. Attention cependant à la température :
J'ai rencontré des motards qui, arrivé en haut, se les gelaient !
A cette époque de l'année, le côté sud était plus enneigé que le côté nord (bizarre, je sais) et la route : un billard ! Attention cependant aux chutes de pierre.
Ayant fait plusieurs cols, je pense que c'est le plus beau et le plus impressionnant.
Prévoyez de quoi grignoter ! car l'attente aux buvettes peuvent être longues...
perso, je l'avais attaqué à 11h30 pour redescendre avant midi et j'ai eu le nez creu : plus de choix et de tranquillité dans les patelins en contre-bas.
Pour ceux qui veulent l'attaquer "chargé", méfiez vous également de l'échauffement de vos freins, un allemand s'était bourré la veille en perdant toutes ses capacités de freinage.
Ah oui, le plus important des conseils : profitez du paysage grandiose.
V
Suivez nous