Nouveau dans la famille

Hello,

Content de faire partie de la famille des motards depuis cette année (passage du permis entre les grèves et la réforme, avant confinement).

J'avais longuement hésité à m'y mettre parce que je n'en avais pas spécialement besoin (pour l'instant en région parisienne, les transports me permettent de me déplacer) mais cela faisait peut-être 2 ans que je zieutais de plus en plus les motos en me disant "et si...".

Et en 2019 j'ai démissionné, et je savais que la période d'attente pour trouver un autre travail pouvait être longue et stressante, alors je me devais de m'insvestir dans un projet qui me plairait et m'occuperait l'esprit en attendant.
Au début j'étais hésitant car n'ayant pas de motard dans la famille, la moto était vue uniquement comme un moyen rapide d'écourter sa vie. Mais curieux de nature j'ai commencé à lire beaucoup de forums, à regarder énormément de vidéos: d'apprentissage, de motovlogs, de compilations d'accidents; tout ça dans le but de me faire un avis objectif.

Et alors j'ai compris que la moto était un plaisir avant tout, et que sa dangerosité était toute relative. Oui la moto c'est dangereux, mais la voiture aussi. La différence c'est que la moto pardonne moins parce qu'il n'y a pas d'armature autour de nous, et cela incite à plus de prudence, de l'anticipation, ...etc.
Car oui lorsque je regarde les compilations d'accident et que je vois les méchants caisseux "couper la route" à un gentil motard qui arrive à 90km/h sur une route à 50km/h et doit piler pour laisser s'insérer la voiture, et bien moi ça me rassure: je me dis que peut-être plus que la moto, c'est le comportement du motard qui est dangereux pour lui-même.

Donc je me suis inscrit. Hésitant, parce que je ne savais pas dans quoi je me lançais et je n'avais pas réellement de soutien mais plus de contradicteurs de la moto, mais le plaisir grandissait. Et je l'ai eu, après une belle formation et sensibilisation au risque de mon moniteur.
Je suis sorti de la confiant (épreuves plateau passées à 8h du mat sous la pluie en novembre (l'après-midi il neigeait), et circulation à 10h sur route mouillée en janvier) mais prudent.

Ce n'est pas la vitesse qui me plait mais la sensation de liberté, un peu comme au ski je trouve. Maintenant il faut que je m'achète ma moto (compliqué avec le confinement, et deux occasions me sont passées sous le nez) puis que je prenne de l'expérience.
Et pour l'expérience, cela commence (continue) en vous lisant.

V