Conseils sur la conduite en cas de gros vent
Bonjour à tous,
Depuis que je roule régulièrement j'ai pu travailler ma conduite dans certaines situations à risque et ressentir moins d'appréhensions: en cas de pluie/route humide, conduite de nuit, moins sensible au froid...
Par contre une situation qui me gêne encore énormément: la conduite dans un *#§%$! de vent !
Encore tout à l'heure, obligé de ralentir à 65-70 km/h (sur voie rapide à 90), et encore avec une conduite pas des plus agréables... contexte de vent à 30-40 km/h (peut-être plus, c'est une estimation), sous forme de rafales. Chiant à gérer.
Je sais bien qu'avec le verglas (et Édouard Philippe) le vent c'est le mal de tous les motards, mais certains ont-ils des conseils pour la gestion du vent, ou comment s'entrainer à cette situation ?
Merci d'avance pour vos conseils,
V(ent)
faire supergaffe aux conditions qui "coupent" le vent, parce que la reprise derrière va faire l'effet d'une rafale
tom4
Ah, bah content d'inspirer la rédaction du repaire^^
tom4 => je vois bien le risque. Figure-toi qu'au moment où j'ai commencé à ralentir, je ressentais d'autant plus cet effet que je commençais à me faire doubler par la gauche, et pas que par des camions...
Il y avait du vent, mais c'était pas le mistral non plus. Ça suffisait quand même pour modifier l'inclinaison de la bécane en virage. Bref, j'étais franchement pas tranquille.
Salut,
Moi je contrebraque légèrement pour contrer le vent plutôt que de me pencher. Ce qui est sûr c'est que c'est très pénible de rouler avec des rafales de vent. Après, il faut observer en permanence à droite ou/et à gauche les mouvements de terrain pour voir s'il y a des zones abritées ou des zones non abritées. La végétation peut donner des indications.
V
Etienne
Salut
Pas trop de solutions - même en BAR, une grosse rafale te fait partir, alors en 2RM...
A part déduire la vitesse, se cacher derrière un camion (ses turbulences vont gommer une grosse partie des rafales) ou prendre des distances de sécurité plus larges (perso si le vent vient de droite, je me colle à droite, cela me laisse le temps de ne pas traverser toute la chaussée dans une rafale).
A+
Hello,
Cette semaine j'ai encore roulé dans des conditions de kossovar..
Le vent me pose bien plus de pb que la pluie, le phenomene d aspiration du vent, croiser un camion, les plaines etc
Pour limiter la casse je me couche derriere ma micro bulle, je pousse sur mes cales pieds vers le sol, et je serre mes genoux autour du reservoir.
Je n'ai pas trouvé d autres solution, je reduis ma vitesse aussi.
Je suis preneur de conseils aussi!
Salut
Eh bien ya pas vraiment de truc ....
Si tu a le vent de face ou dos c'est nickel dans le sens ou la moto ne bouge pas ne change pas de trajectoire sans arret.
La première chose c'est rouler moins vite et puis le réflexe c'est penché ou contrebraqué, mais c'est galère surtout si ça souffle fort genre 110 la même à faible allure je suis parti dans le bas côté et puis galérè les rond point aussi mais bon ça m’empêche pas de sortir toute l'année pour le travail la plupart du temps
Bonjour, pas de recette miracle de mon côté. Si le vent vient de devant alors ce n'est pas affreux mais s'il vietn de côté il faut prendre de la marge. Quand on subit une rafale on commence par dévier dans le sens du vent, puis on se rééquilibre en contre-braquant contre le vent et en penchant de ce côté.
Par exemple avec une rafale de vent qui vient de la gauche, on va commencer par subir et se décaler à droite. Il faut donc garder de la marge à droite, ne pas rouler trop à droite de sa file avant la rafale.
Quand on sent la rafale de gauche on contre-braque à gauche pour se donner de l'inclinaison et "s'appuyer" sur le vent. En gros, rouler en ligne droite par vent de côté, c'est comme rouler en virage !
Le plus dangereux c'est de dépasser un camion avec un vent de droite : le camion coupe le vent puis quand on finit de le dépasser on retrouve le vent. Il faut rouler à peine plus vite que le camion, être bien vigilant sur le guidon, et s'assurer d'avoir assez de distance sans croiser une voiture qui arriverait en face.
De la souplesse, et regarder l'environnement; en vent constant, il suffit d'équilibrer la moto (contre braquage ou pencher selon l'engin).
Visualiser tout ce qui peut provoquer des ruptures de vitesse du vent (obstacles) et anticiper la modification de position. Je ne suis pas convaincu que ralentir a un effet, l'énergie cinétique de la vitesse rend plus stable.
Salut
La prise au vent dépend de la moto,une gt avec sacoches se conduira comme un monocoque et le roadster à poil comme un catamaran
Ca dépend aussi de la morphologie du pilote,un p'tit gros sera moins baloté qu'un grand sec
Avoir un top case sans passager n'arrange rien
Je crois que tous les conseils ont étés donnés, reste une dernière chose à savoir concernant le vent lorsqu'il fait très chaud et que un fort vent vient de 3/4 arrière en enduro ou sur piste?
Le moteur se met à chauffer car il n'est plus refroidi. Avec une machine à refroidissement par air, cela peut amener un serrage. Avec un refroidissement par eau, on voit très vite le thermostat monter dans le rouge.
En voiture, la solution, c'est de mettre le chauffage, ce qui permet de soulager par dissipation thermique. En revanche, prévoir de l'eau pour le conducteur
Citation
Heywood Floyd
Bonjour, pas de recette miracle de mon côté. Si le vent vient de devant alors ce n'est pas affreux mais s'il vietn de côté il faut prendre de la marge. Quand on subit une rafale on commence par dévier dans le sens du vent, puis on se rééquilibre en contre-braquant contre le vent et en penchant de ce côté.
Par exemple avec une rafale de vent qui vient de la gauche, on va commencer par subir et se décaler à droite. Il faut donc garder de la marge à droite, ne pas rouler trop à droite de sa file avant la rafale.
Quand on sent la rafale de gauche on contre-braque à gauche pour se donner de l'inclinaison et "s'appuyer" sur le vent. En gros, rouler en ligne droite par vent de côté, c'est comme rouler en virage !
Le plus dangereux c'est de dépasser un camion avec un vent de droite : le camion coupe le vent puis quand on finit de le dépasser on retrouve le vent. Il faut rouler à peine plus vite que le camion, être bien vigilant sur le guidon, et s'assurer d'avoir assez de distance sans croiser une voiture qui arriverait en face.
Comme en planche a voile en somme !
Ok je --->
Exactement !!! ...le but etant tout en exploitant la force du vent de rester sur la planche !!
Merci pour les conseils.
@faublas: il me semble que la vitesse augmente la sensibilité au vent, bien que l'énergie cinétique augmente en parallèle là on est d'accord. Je pense aussi qu'avec la vitesse, les changements de terrain (et donc de condition) vont plus vite, et un risque de rafale plus soudain.
@Bronco: nan, une Ninja. La bulle est pas miraculeuse et est certainement moins protectrice que la bulle de la 1200 GS...
Le vent vers Toulouse on connaît. Plus ta meule est carénée plus elle est sensible au vent latéral. En fait il faut laisser bouger sans trop s'en faire et ne contrer que lorsque c'est nécessaire. Le contrebraquage est efficace en ligne droite. En courbe, se laisser une marge : le plus désagréable est quand le vent te fait un effet de voile sur l'angle. Tu as l'impression que la moto flotte, ou même se soulève. C'est qu'une impression mais ça peut entraîner le mauvais réflexe qui envoie au tas.
Perso j'ai l'habitude et je m'en fous un peu jusqu'à 80. Quand la météo prévoit des raffales au dessus de 80 tout se met à voler et tu sais jamais ce que tu peux te prendre dans la tronche. Très dangereux.
2 trucs tous cons
- gare à tout ce qui est posé dans une benne ou une remorque, qui ne demande qu'à s'envoler dans ta tronche.
- le vent tourbillonne et créé des tas de feuilles. Après le vent vient souvent la pluie. Un tas de feuilles mouillées glisse comme du verglas.
Et tu "conduis" comment un monocoque et un catamaran???
Le vent c'est toujours la merde et plus que la pluie (le pire étant les 2 à la fois).
- rouler au milieu de sa chaussée
- ne pas se crisper sur le guidon mais plutôt bien tenir sa brêle entre les jambes
- courber le dos, rentrer les épaules et baisser la tête
- prendre son mal en patience, rester calme et s'arrêter plus souvent
- comme déjà dit essayer de prévoir les zones possibles de rafales (pas toujours évident) et se méfier de tout se qui peut s'envoler et de ce qu'on peut trouver sur la route (branches, arbres, poubelles...)
- réduire un peu la vitesse mais pas trop et, contrairement à ce qui a été dit plus haut : quand on double un poids lourd on le double rapidement et surtout on prévoit la fin du dépassement en faisant corps avec la moto et en donnant un bon coup de gaz pour moins subir (et moins longtemps) la force du vent en se rabattant. Puis on re-réduit la voilure.
- perso je ne roule jamais caché dans la roue d'un véhicule qui me précède qu'il y ait du vent ou pas. C'est l'idéal pour se l'emplatrer.
- quand ça souffle trop (au dessus de 80kmh) et qu'on peut faire autrement, on laisse le brélon à la maison.
Citation
Gringo
@faublas: il me semble que la vitesse augmente la sensibilité au vent, bien que l'énergie cinétique augmente en parallèle là on est d'accord. Je pense aussi qu'avec la vitesse, les changements de terrain (et donc de condition) vont plus vite, et un risque de rafale plus soudain.
L'impact d'une rafale sur la trajectoire est en effet aggravé par la vitesse. Mais à côté de cela, le couple gyroscopique, qui augmente avec la vitesse, donne une impression de plus grande stabilité.