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Ahhhh... la rubalise !
Ahhhh... la rubalise !
Très utile sur les chantiers, les zones d'accident ou sur les champs transformés en parking ; ce ruban aux couleurs vives (le rouge et le blanc évoquant le danger) nous averti que l'environnement est modifié pour diverses raisons.
Il sert de balise pour délimiter des périmètres, des allées, des zones particulières où on ne souhaite pas voir circuler quiconque, ou au contraire des zones réservées à la circulation ou au stationnement.
Bref, on est prévenu ; il se passe quelque chose !
Dans bien des cas, son usage est cohérent, utile, légitime et facile à comprendre…
Dans d'autres cas, son utilisation prend un autre sens, et laisse perplexe.
En effet, qu'est-ce qui justifie l'usage de la rubalise sur les lieux de rassemblement ouverts à tous les motards (les concentrations, les concentres) ?
Si on comprend bien que les organisateurs délimitent des allées pour faciliter la circulation, ce sont plutôt les ''îlots'' particuliers qui posent questions, et pas des moindres :
- poser soi même une limite sur un périmètre, c'est comme une barrière qu'il ne faut pas franchir ?
- est-ce pour délimiter une zone ''réservée'' à ses potes, à ses semblables ? Ainsi donc, nous ne serions pas si semblables que ça, pourtant nous sommes dans le même champ, logés à la même enseigne, avec probablement les mêmes routes effectuées et la même passion pour la moto ?
- est-ce pour se sentir au mieux, un peu comme chez soi, sur un ''territoire'' à peine conquis mais déjà familier ?
- serait-ce pour s'isoler, ce qui serait un comble dans ce genre d'endroits ? Est-on dans l'incapacité de partager ponctuellement quelques m² de bivouac, en accueillant un nouveau venu ?
Alors que la ''distance'' habituelle et spontanée entre nous réside essentiellement dans le tutoiement amical, ici on revient aux ''distances'' relationnelles ordinaires comme les limites territoriales posées comme protection du micro-groupe, du privé et de l'intime.
Bref, des limites qu'on pose dans un voisinage habituel dans lequel on ne se cause pas beaucoup ...
Ces symptômes évoquent le syndrome du p'tit proprio recroquevillé dans son antre, alors que ces rassemblements sont l'occasion de partager bien autre chose.
Alors, à quand les invitations accompagnées de cette réflexion « sois cool, ouvre ta porte et laisse béton la rubalise ! » ...
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17-12-15 15:35 par cajo.
Très utile sur les chantiers, les zones d'accident ou sur les champs transformés en parking ; ce ruban aux couleurs vives (le rouge et le blanc évoquant le danger) nous averti que l'environnement est modifié pour diverses raisons.
Il sert de balise pour délimiter des périmètres, des allées, des zones particulières où on ne souhaite pas voir circuler quiconque, ou au contraire des zones réservées à la circulation ou au stationnement.
Bref, on est prévenu ; il se passe quelque chose !
Dans bien des cas, son usage est cohérent, utile, légitime et facile à comprendre…
Dans d'autres cas, son utilisation prend un autre sens, et laisse perplexe.
En effet, qu'est-ce qui justifie l'usage de la rubalise sur les lieux de rassemblement ouverts à tous les motards (les concentrations, les concentres) ?
Si on comprend bien que les organisateurs délimitent des allées pour faciliter la circulation, ce sont plutôt les ''îlots'' particuliers qui posent questions, et pas des moindres :
- poser soi même une limite sur un périmètre, c'est comme une barrière qu'il ne faut pas franchir ?
- est-ce pour délimiter une zone ''réservée'' à ses potes, à ses semblables ? Ainsi donc, nous ne serions pas si semblables que ça, pourtant nous sommes dans le même champ, logés à la même enseigne, avec probablement les mêmes routes effectuées et la même passion pour la moto ?
- est-ce pour se sentir au mieux, un peu comme chez soi, sur un ''territoire'' à peine conquis mais déjà familier ?
- serait-ce pour s'isoler, ce qui serait un comble dans ce genre d'endroits ? Est-on dans l'incapacité de partager ponctuellement quelques m² de bivouac, en accueillant un nouveau venu ?
Alors que la ''distance'' habituelle et spontanée entre nous réside essentiellement dans le tutoiement amical, ici on revient aux ''distances'' relationnelles ordinaires comme les limites territoriales posées comme protection du micro-groupe, du privé et de l'intime.
Bref, des limites qu'on pose dans un voisinage habituel dans lequel on ne se cause pas beaucoup ...
Ces symptômes évoquent le syndrome du p'tit proprio recroquevillé dans son antre, alors que ces rassemblements sont l'occasion de partager bien autre chose.
Alors, à quand les invitations accompagnées de cette réflexion « sois cool, ouvre ta porte et laisse béton la rubalise ! » ...
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17-12-15 15:35 par cajo.
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