Essai Triumph Trident 660 - en cours

Au début des années 1960, pour monter en cylindrée sans affronter les lourdes vibrations inhérentes au twin vertical, deux ingénieurs, Bert Hopwood et Doug Hele, conçoivent un bloc trois cylindres. Largement dérivé du moteur deux pistons de la Speed Twin, la mécanique est en effet obtenue en ajoutant à celle-ci un cylindre et deux paliers de vilebrequin… Montée en 1968 dans une nouvelle machine, l’ensemble de 740,4 cm3 reçoit le patronyme de Trident T150, car annoncée comme ayant une vitesse de pointe de 150 mi/h (soit 241,4 km/h). Une fiabilité moyenne fait disparaitre la machine 11 ans plus tard.

En 1991, Triumph réapparait pourtant sur scène avec ce modèle. Déclinées en 750 et 900 cm3., les deux machines portent à nouveau, dans leur cadre poutre acier, un trois cylindres. Mais de dernière génération. Refroidi par eau, ces moteurs développent 87 et 98 ch. Ces modèles particulièrement esthétiques tirent leur révérence en 1998.
2021 sonne le retour de ce modèle historique. Une machine tout aussi séduisante, dotée d’un trois cylindres et surtout annoncée comme des plus abordables. Car avec sa nouvelle Trident 660, Triumph s’attaque clairement à l’hégémonie japonaise sur les roadsters midsize d’entrée de gamme. En ligne de mire les Yamaha MT-07, Kawasaki ZX 650 ou Honda CB650R qui trustent les meilleures ventes. Mais désormais, les anglais ont débarqués, ça va saigner.

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