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Tour de Californie - J4 - Mercredi 7 mai
Tour de Californie - J4 - Mercredi 7 mai
A repartant de Quincy je tourne et suis les routes (itinéraires) 70 et 89 sur la route touristique de la rivière plume (Feather River).
J'arrive à un embranchement sans avoir relancé le GPS, occupé que je suis à profiter des courbes en tentant de suivre une Goldwing apparemment décomplexée vis-à-vis des limitations de vitesse. Je la laisse filer et profite de mon arrêt à l'embranchement pour prendre ces photos de la rivière.
Je suis maintenant uniquement l'itinéraire 89 vers le Nord-Est.
Le canyon où la rivière se fait torrent laisse la place à une plaine verdoyante.
Puis mon itinéraire me fais passer dans un village pittoresque de plus.
Je crois que c'est Greenville, la ville verte.
Les virages larges refont leur apparition mais je m'arrête en arrivant au bord du Lac Almanor.
La route est ensuite plus rectiligne. J'aperçois déjà au loin le parc volcanique de Lassen.
Mon itinéraire 89 se mélange ensuite avec le 36. J'apprendrais une heure ou deux plus tard que c'est un des itinéraires qui brigue le titre de meilleure route selon les motards de Californie (ceux du Nord en tous cas). Entre ce jour et le lendemain j'en ferais un bonne partie et c'est vrai que c'est très varié, il y en a pour tous les gouts.
Mais aujourd'hui, après ce que j'ai aperçu de loin et malgré ce que j'ai lu en préparant l'itinéraire et qui est confirmé par les panneaux indiquant la fermeture de la route, je décide de le quitter pour suivre le 89 sur les 6 miles où ce dernier est ouvert à l'intérieur du parc volcanique de Lassen.
Et je ne regrette pas. Je m'arrête lors de l'ascension, ne sachant pas encore ce qui m'attend, pour une photo souvenir.
Le froid se fait sentir et commence a picoter sous le blouson.
Soudain un parking avec un magnifique panorama me force à faire un autre arrêt.
Je commence par les photos. Je suis bluffé par la vue et explique à mes voisins de parking que je ne regrette pas d'être monté jusqu'ici.
La discussion s'engage, ils viennent du Texas mais ont vécu à Riverside dans le sud de la Californie avant cela. On échange des avis sur les atroces bouchons qui sévissent dans cette ville ou plutôt à sa hauteur sur les gigantesques interconnecteurs d'autoroutes.
Puis je grimpe jusqu'à l'entrée du parc. Il n'y a personne dans la cabanne. Cependant je paye mon dû cette fois, recopiant mon immatriculation et l'ajoutant dans l'enveloppe avec ma contribution de $5.
Je commence par monter jusqu'à la fermeture de la route, faisant une pause dans un virage oú il m'a paru sûr de stationner pour capturer la vue de la vallée.
La quantité de neige au sommet est impressionnante mais c'est lié au fait que le parking a été complètement déneigé. Il est encore tôt dans la journée mais le soleil brille fort et malgré cela la route est sèche à cause du froid qui conserve la neige.
Je vous laisse apprécier la beauté du site avec les photos.
A la descente, je roule plus fort que les voitures sans soucis. J'ai de toutes façons prévu de stopper à un des parkings pour prendre en photo les fumeroles sulfureuses du volcan que j'ai laissées de côté lors de mon ascension.
A peine stoppé, je suis rejoint par un 4x4 aux couleurs du parc. Bon, mon coupon de payement a été détaché et placé en vue dans le lecteur de cartes de ma sacoche de réservoir, je souffle. Pourtant surprise, cet archéologue du parc est un motard qui tient absolument à me faire partager ses bon plans. Il n'a pas ses cartes qui sont sur la moto (ça montre bien sur quel véhicule il préfère rouler et je le lui dit) mais j'ai avec moi les super cartes « Mad Maps » faites par des motards pour des motards et on se base la dessus.
Il me dit de faire Mattole Road, c'est déjà prévu. Par contre il me recommande d'éviter Eurêka pour privilégier Fortuna. D'accord, on verra demain.
Je confirme pour l'instant mon itinéraire d'aujourd'hui: je veux rejoindre la route que j'aurais prise si j'avais pu traverser le parc. Pour cela je vais prendre Lanes Valley Road puis Wildcat et enfin Black Butte Road. Je passerai ainsi de la Route 36 a la 44.
Il confirme et je repars. Arrivé à l'embranchement entre les itinéraires 89 et 36, je réajuste mon équipement car je commence à avoir chaud, le jour avançant et l'altitude diminuant.
Effectivement, je sors bientôt des forets de pins pour arriver sur des collines couvertes de chênes. Voici quelques photos prises d'un point de vue panoramique.
Je continue et avec l'aide du GPS, trouve sans encombres Lanes Valley Road. Une bonne route, étroite, sinueuse, campagnarde mais bien revêtue.
Je stoppe en passant une rivière, le seul véhicule que je croise et qui me salue est un livreur UPS qui illustre la connexion entre ces endroit reculé et le reste du monde. Comme le dit la publicité de la poste, être connecté et commander sur internet c'est bien, mais il faut des routes et des camions pour vous livrer et accessoirement pour y rouler à moto !
Je vais m'avancer un peu en faisant cette hypothèse, mais il me semble que la Black Butte Road, complètement conique, est soit un terril soit un volcan type volcans d'Auvergne (plus probable vu que je viens de quitter un parc volcanique). La structure impressionne par sa régularité mais je n'en ai pas de bonne photo.
Peu après, je débouche finalement sur la 44 qui est mon objectif mais ce faisant je remarque que les bâtiments au bord de la route incluent deux endroits qui servent de la nourriture et je décide de faire une pause.
Décidément je suis inspiré dans mes arrêts et mon itinéraire. A peine le casque retiré je suis assailli par des clients, l'un qui repart dans sa camionnette et un autre avec beaucoup de bagou qui finit par me convaincre de le suivre dans la pizzeria. Je commande un sandwich et m'installe à la table avec les autres. Il y a deux frères, un père, et un vieil ami excentrique qu'on me décrit comme très riche. La TV tourne mais elle permet de démarrer les conversations.
Une fois de plus j'explique mon voyage, mon boulot, le retour en France. Le vieil ami m'échange des anecdotes de moto et des blagues salaces que je ne comprend qu'a moitié.
Je partage une part de pizza, le vieil ami dont on dit qu'il est inventeur de silencieux pour armes à feu et à la tête d'une petite fortune après être parti de pas grand chose, tente en douce de payer pour mon sandwich mais je l'ai déjà fait (j'en profite pour leur traduire « les bon comptes font les bons amis », ils apprécient).
Ce sont des personnages hauts en couleur, très ouverts, un peu soucieux de l'image des américains qu'ils donnent tout en ne voulant pas renoncer à ce qu'ils sont ou font.
Une super expérience donc, discussion mémorable amenée une fois encore par la pratique de la moto.
Avant mon départ, ils me précisent à quel endroit les limitations de vitesse évoluent et la route m'amène a Redding rapidement.
Ce qui tombe bien car j'ai envie de vérifier le niveau d'huile de la moto. Suivant le GPS vers l'hôtel que je me souviens avoir choisi dans le centre ville historique plutôt que proche de l'autoroute, comme je l'écrivais en introduction, je tourne autour du pâté de maison et stoppe chez Gary's. Je lui paye un litre complet d'huile synthétique H.D. En lui demandant en échange de me prêter entonnoir et chiffon.
Après ces 1000 miles, la moto a besoin d'un demi litre d'huile et encore, j'en ai pas mal qui a suinté du bouchon de remplissage vers le bas du carter, sans doutes lors du stage du samedi dans le désert ou ça a bien chauffé (sur le manuel de ma Buell c'était précisé de ne pas trop serrer le bouchon, j'imagine que les Guzzi sont faites d'un autre métal).
Comme j'ai du temps, je passe un quart d'heure à tenter de me détendre les muscles dans la trop petite piscine au milieu du parking puis je fais le tour de la ville.
En voici donc quelques photos.
Le soir je regarde la TV mexicaine sur le câble, ouf, mon espagnol n'a pas trop souffert de 2 ans d'anglais quotidien. Il y a aussi une chaine qui diffuse en boucle un reportage sur le coin. J'apprends ainsi que 80% des jours il fait plein soleil à Redding (et c'est vrai que je crève de chaud). Au fond c'est évident vu la situation géographique: les nuages bas sont bloqués au nord, à l'ouest et à l'est et peu d'entre eux viennent du sud de toutes façons. Totale opposition mais même logique qu'avec une ville comme Brest où le vent nous arrivait de l'ouest, du nord, du sud et rarement de l'est. Mais c'est la ville la plus au nord ou je sois allé donc je ne m'y attendais pas.
Ce fût pendant un moment une frontière infranchissable pour le train. Le mont Shasta au nord avec son barrage et lac de retenue est l'emblème et la fierté de la ville. Quand je me promène j'ai pourtant le sentiment d'une ville qui s'est endormie en 1930. Ceci écrit, je suis resté dans le quartier historique je le rappelle.
Voilà, il ne reste qu'à adapter l'itinéraire du lendemain, par la A16 puis l'itinéraire 36 plutôt que la 299 comme je l'avais prévu initialement pour arrondir mon compte de miles, suite à la discussion avec le motard dans le parc ce matin.
Mercredi 7 mai 2008
Itinéraire
Comme annoncé hier, ce sera une petite journée en kilométrage, mais riche en rencontres et en paysages. Pas d'itinéraire avant/après puisque l'itinéraire a été volontairement changé la veille et pas d’erreur de navigation a signaler sur ce nouvel itinéraire (sauf que j’ai fait le tour du pâté de maison avant de trouver l'hôtel car j'en cherchais un d’une autre chaine mais en passant je me suis arrêté dans un atelier moto pour ajouter de l’huile et j'ai pu vérifier ma réservation puis confirmer l'emplacement de l'hôtel en discutant avec le patron).
Je démarre le matin sous de bons auspices: un motard en sportive jaune et combi de cuir assortie passe devant moi alors que je m'apprête à mettre le contact. Je le retrouverai un peu plus loin. Pas d'arsouilles car les travaux sur la route et la petite bruine du matin calment les ardeurs. De toutes façons je dois faire le plein.
Je m'arrête a Quincy, une ville suffisamment grande pour avoir un « DMV », c'est l'équivalent de la préfecture pour les cartes grises et les examens du permis.
Depuis la station service une maison en pierre attire mon regard:
A repartant de Quincy je tourne et suis les routes (itinéraires) 70 et 89 sur la route touristique de la rivière plume (Feather River).
J'arrive à un embranchement sans avoir relancé le GPS, occupé que je suis à profiter des courbes en tentant de suivre une Goldwing apparemment décomplexée vis-à-vis des limitations de vitesse. Je la laisse filer et profite de mon arrêt à l'embranchement pour prendre ces photos de la rivière.
Je suis maintenant uniquement l'itinéraire 89 vers le Nord-Est.
Le canyon où la rivière se fait torrent laisse la place à une plaine verdoyante.
Puis mon itinéraire me fais passer dans un village pittoresque de plus.
Je crois que c'est Greenville, la ville verte.
Les virages larges refont leur apparition mais je m'arrête en arrivant au bord du Lac Almanor.
La route est ensuite plus rectiligne. J'aperçois déjà au loin le parc volcanique de Lassen.
Mon itinéraire 89 se mélange ensuite avec le 36. J'apprendrais une heure ou deux plus tard que c'est un des itinéraires qui brigue le titre de meilleure route selon les motards de Californie (ceux du Nord en tous cas). Entre ce jour et le lendemain j'en ferais un bonne partie et c'est vrai que c'est très varié, il y en a pour tous les gouts.
Mais aujourd'hui, après ce que j'ai aperçu de loin et malgré ce que j'ai lu en préparant l'itinéraire et qui est confirmé par les panneaux indiquant la fermeture de la route, je décide de le quitter pour suivre le 89 sur les 6 miles où ce dernier est ouvert à l'intérieur du parc volcanique de Lassen.
Et je ne regrette pas. Je m'arrête lors de l'ascension, ne sachant pas encore ce qui m'attend, pour une photo souvenir.
Le froid se fait sentir et commence a picoter sous le blouson.
Soudain un parking avec un magnifique panorama me force à faire un autre arrêt.
Je commence par les photos. Je suis bluffé par la vue et explique à mes voisins de parking que je ne regrette pas d'être monté jusqu'ici.
La discussion s'engage, ils viennent du Texas mais ont vécu à Riverside dans le sud de la Californie avant cela. On échange des avis sur les atroces bouchons qui sévissent dans cette ville ou plutôt à sa hauteur sur les gigantesques interconnecteurs d'autoroutes.
Puis je grimpe jusqu'à l'entrée du parc. Il n'y a personne dans la cabanne. Cependant je paye mon dû cette fois, recopiant mon immatriculation et l'ajoutant dans l'enveloppe avec ma contribution de $5.
Je commence par monter jusqu'à la fermeture de la route, faisant une pause dans un virage oú il m'a paru sûr de stationner pour capturer la vue de la vallée.
La quantité de neige au sommet est impressionnante mais c'est lié au fait que le parking a été complètement déneigé. Il est encore tôt dans la journée mais le soleil brille fort et malgré cela la route est sèche à cause du froid qui conserve la neige.
Je vous laisse apprécier la beauté du site avec les photos.
A la descente, je roule plus fort que les voitures sans soucis. J'ai de toutes façons prévu de stopper à un des parkings pour prendre en photo les fumeroles sulfureuses du volcan que j'ai laissées de côté lors de mon ascension.
A peine stoppé, je suis rejoint par un 4x4 aux couleurs du parc. Bon, mon coupon de payement a été détaché et placé en vue dans le lecteur de cartes de ma sacoche de réservoir, je souffle. Pourtant surprise, cet archéologue du parc est un motard qui tient absolument à me faire partager ses bon plans. Il n'a pas ses cartes qui sont sur la moto (ça montre bien sur quel véhicule il préfère rouler et je le lui dit) mais j'ai avec moi les super cartes « Mad Maps » faites par des motards pour des motards et on se base la dessus.
Il me dit de faire Mattole Road, c'est déjà prévu. Par contre il me recommande d'éviter Eurêka pour privilégier Fortuna. D'accord, on verra demain.
Je confirme pour l'instant mon itinéraire d'aujourd'hui: je veux rejoindre la route que j'aurais prise si j'avais pu traverser le parc. Pour cela je vais prendre Lanes Valley Road puis Wildcat et enfin Black Butte Road. Je passerai ainsi de la Route 36 a la 44.
Il confirme et je repars. Arrivé à l'embranchement entre les itinéraires 89 et 36, je réajuste mon équipement car je commence à avoir chaud, le jour avançant et l'altitude diminuant.
Effectivement, je sors bientôt des forets de pins pour arriver sur des collines couvertes de chênes. Voici quelques photos prises d'un point de vue panoramique.
Je continue et avec l'aide du GPS, trouve sans encombres Lanes Valley Road. Une bonne route, étroite, sinueuse, campagnarde mais bien revêtue.
Je stoppe en passant une rivière, le seul véhicule que je croise et qui me salue est un livreur UPS qui illustre la connexion entre ces endroit reculé et le reste du monde. Comme le dit la publicité de la poste, être connecté et commander sur internet c'est bien, mais il faut des routes et des camions pour vous livrer et accessoirement pour y rouler à moto !
Je vais m'avancer un peu en faisant cette hypothèse, mais il me semble que la Black Butte Road, complètement conique, est soit un terril soit un volcan type volcans d'Auvergne (plus probable vu que je viens de quitter un parc volcanique). La structure impressionne par sa régularité mais je n'en ai pas de bonne photo.
Peu après, je débouche finalement sur la 44 qui est mon objectif mais ce faisant je remarque que les bâtiments au bord de la route incluent deux endroits qui servent de la nourriture et je décide de faire une pause.
Décidément je suis inspiré dans mes arrêts et mon itinéraire. A peine le casque retiré je suis assailli par des clients, l'un qui repart dans sa camionnette et un autre avec beaucoup de bagou qui finit par me convaincre de le suivre dans la pizzeria. Je commande un sandwich et m'installe à la table avec les autres. Il y a deux frères, un père, et un vieil ami excentrique qu'on me décrit comme très riche. La TV tourne mais elle permet de démarrer les conversations.
Une fois de plus j'explique mon voyage, mon boulot, le retour en France. Le vieil ami m'échange des anecdotes de moto et des blagues salaces que je ne comprend qu'a moitié.
Je partage une part de pizza, le vieil ami dont on dit qu'il est inventeur de silencieux pour armes à feu et à la tête d'une petite fortune après être parti de pas grand chose, tente en douce de payer pour mon sandwich mais je l'ai déjà fait (j'en profite pour leur traduire « les bon comptes font les bons amis », ils apprécient).
Ce sont des personnages hauts en couleur, très ouverts, un peu soucieux de l'image des américains qu'ils donnent tout en ne voulant pas renoncer à ce qu'ils sont ou font.
Une super expérience donc, discussion mémorable amenée une fois encore par la pratique de la moto.
Avant mon départ, ils me précisent à quel endroit les limitations de vitesse évoluent et la route m'amène a Redding rapidement.
Ce qui tombe bien car j'ai envie de vérifier le niveau d'huile de la moto. Suivant le GPS vers l'hôtel que je me souviens avoir choisi dans le centre ville historique plutôt que proche de l'autoroute, comme je l'écrivais en introduction, je tourne autour du pâté de maison et stoppe chez Gary's. Je lui paye un litre complet d'huile synthétique H.D. En lui demandant en échange de me prêter entonnoir et chiffon.
Après ces 1000 miles, la moto a besoin d'un demi litre d'huile et encore, j'en ai pas mal qui a suinté du bouchon de remplissage vers le bas du carter, sans doutes lors du stage du samedi dans le désert ou ça a bien chauffé (sur le manuel de ma Buell c'était précisé de ne pas trop serrer le bouchon, j'imagine que les Guzzi sont faites d'un autre métal).
Comme j'ai du temps, je passe un quart d'heure à tenter de me détendre les muscles dans la trop petite piscine au milieu du parking puis je fais le tour de la ville.
En voici donc quelques photos.
Le soir je regarde la TV mexicaine sur le câble, ouf, mon espagnol n'a pas trop souffert de 2 ans d'anglais quotidien. Il y a aussi une chaine qui diffuse en boucle un reportage sur le coin. J'apprends ainsi que 80% des jours il fait plein soleil à Redding (et c'est vrai que je crève de chaud). Au fond c'est évident vu la situation géographique: les nuages bas sont bloqués au nord, à l'ouest et à l'est et peu d'entre eux viennent du sud de toutes façons. Totale opposition mais même logique qu'avec une ville comme Brest où le vent nous arrivait de l'ouest, du nord, du sud et rarement de l'est. Mais c'est la ville la plus au nord ou je sois allé donc je ne m'y attendais pas.
Ce fût pendant un moment une frontière infranchissable pour le train. Le mont Shasta au nord avec son barrage et lac de retenue est l'emblème et la fierté de la ville. Quand je me promène j'ai pourtant le sentiment d'une ville qui s'est endormie en 1930. Ceci écrit, je suis resté dans le quartier historique je le rappelle.
Voilà, il ne reste qu'à adapter l'itinéraire du lendemain, par la A16 puis l'itinéraire 36 plutôt que la 299 comme je l'avais prévu initialement pour arrondir mon compte de miles, suite à la discussion avec le motard dans le parc ce matin.
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