Zhumeurs : Votre pilote préféré

Grand Prix, Superbike, endurance, motocross...

La Rédac' vous livre ses coups de coeurs

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  Philippe, Journaliste

  Sans aucune originalité, je suis fan de Rossi. J'assume.

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  DavidRédac'

  Je n'ai jamais eu de chanteur préféré et pas plus un pilote. Maintenant, je vibre quand Zarco monte sur le podium et j'admire Rossi pour son sens du spectacle et de la stratégie qui contribuent à faire aimer la moto. Et je reste ému pour tous ces grands pilotes rencontrés, d'autant plus grands qu'ils ne la ramenaient pas et restaient modestes malgré leurs titres.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Je n'ai pas de pilote préféré. Je me méfie de l’idolâtrie. Après le pilote, on finit par avoir un chef préféré et puis ça finit en bain de sang parce que le mec d'en face n'aime pas le même chef. J'en ai rencontré quelques uns : pas des mauvaises personnes, mais pour les soirées au coin du feu je préfère les joueurs de guitare ou de hang qui ont autre chose à raconter que la manière d'aller très vite sur un route qui ne va nulle part.

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  Hervé, Reporter

  Pilote préféré, j'en avais un, dommage, il est décédé en course. Il avait tout gagné dans le monde des courses sur route au guidon de toutes les cylindrées, il était considéré comme le plus grand et dans tout le Royaume Uni il était adulé. Il est allé se pulvériser contre un arbre le dimanche 2 juillet 2000 à Tallin en Estonie au guidon d'une 125 cc alors qu'il était en tête d'une course qu'il avait lui même organisée afin de recueillir des fonds pour une association caritative. Il s'appelait Joey Dunlop, je l'avais rencontré au détour d'un Salon à Birmingham, on avait même bu une pinte ensemble. R.I.P.

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  Jean-François, Doc' Méca

  Je garde un souvenir ému d'une rencontre avec Barry Sheene au GP de Suzuka 1990. A l'époque je travaillais pour Yamaha Gauloise et Christian Sarron (lui aussi je suis fan!). Barry aimait bien les Français et il était venu voir toute l'équipe pour nous serrer la main et plaisanter. J'avais trouvé sympathique que ce grand monsieur fasse le détour pour nous voir. Aujourd'hui Johan Zarco me séduit, par son talent bien sûr, mais surtout par les valeurs qu'il dégage. Un grand champion à mon sens, c'est d'abord un grand homme. Il ne suffit pas de savoir tourner la poignée.

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  Alexis, Journaliste

  Pas facile de n'en choisir qu'un, il y a beaucoup de pilotes qui m'impressionnent, surtout en Grand Prix. Récemment, c'est Marc Marquez qui m'a mis sur le c** pour son arrivée dans la catégorie reine, écrasant les records et la concurrence avec une décontraction sans pareil. Mais l'affaire de 2015 avec Rossi a quelque peu terni son image. En ce moment, c'est Johann Zarco que j'apprécie le plus. Le petit Français, accessoirement double champion du monde, en a épaté plus d'un avec son début de saison décomplexé et ses franches attaques sur les ténors de la catégorie. Il offre du spectacle et c'est tout ce qu'on demande. En plus, il est fair play et reconnait ses erreurs lorsque c'est le cas, certains devraient en prendre de la graine.

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