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Les Zhumeurs : la fin de Victory

Le groupe Polaris a fermé la marque Victory. Tristesse ou indifférence ?

Vos réactions

Les Z'humeurs
  • Alexis

    Alexis, Journaliste

    C'est toujours triste de voir disparaître une marque, mais dans le cas présent c'était inéluctable compte tenu des résultats. Pourtant le constructeur avait mis le paquet ces dernières années, notamment en se lançant sur la Pikes Peak, le Tourist Trophy et en rachetant Brammo. Dommage pour cette tentative qui promettait de belles choses, mais ne se concrétisera pas.

  • Damien

    Damien, Essayeur

    Cette marque m'a laissé perplexe. Ses customs classiques sauce futuriste ont peut-être été le problème, en dépit de leurs qualités. Positionné entre deux chaises, le style n'a apparemment convaincu ni les ayatollahs du genre, car image trop moderne, ni les progressistes, car mécanique trop typée. Bref, avec le succès légitime d'Indian, il convenait de faire un choix pour dynamiser encore davantage la marque à l'indien légendaire et aller, peut être, vers la Victoire. La vraie.

  • Grégoire

    Grégoire, Chroniqueur

    N'ayant qu'une très vague idée de ce que faisait Victory, la nouvelle ne me fait ni chaud ni froid. Je suis ennuyé pour les employés et je me dis que les clients doivent regarder leur bécane différemment depuis quelques jours. En fait, cela m'amène à me demander ce que la disparition d'un "gros" (Honda, Yam ou Béhème) me ferait.

  • Jean-François

    Jean-François, Doc' Méca

    La disparition de Victory démontre toute la valeur de l'image de marque et toute la difficulté qu'il y a à la forger. Cela explique la disparition de nombreuses marques faute de notoriété (Cagiva, Voxan, Wakan, etc) et l'intérêt de reprendre, même à prix d'or une marque existante, comme Norton, Triumph, BSA, Brough superior, Mondial, etc. Les nombreuses résurrections, comme Indian, témoignent que les industriels ont compris cet enjeu. Victory avait d'excellents produits, des customs "qui en avaient", mais c'est Indian qui remporte la mise avec son histoire, même si comme Triumph, Norton, ou Brough Superior ce sont des créations "ex nihilo".

  • Philippe

    Philippe, Journaliste

    J'ai de sacrés souvenirs avec Victory puisque je suis le premier à avoir cartonné une Victory de presse en France ! C'était en 2009 et une camionnette de plombier m'a fait un refus de priorité dans Paris, alors que je me rendais sur la séance photo en Hammer. Et comme on dit dans Paris Match : no picture, no story ! En tous cas, lors de cet essai, j'avais carrément été séduit par le châssis de ces customs d'un nouveau genre. Puis j'ai trouvé que la Vision était sublime avec son arrière Art Déco. La nouvelle de la fin de Victory m'attriste donc, car ça réduit l'offre et ça démontre une fois de plus que sortir des grands courants de pensée motocycliste est une tâche difficile. Et puis l'idée de rouler sur un custom US sans avoir besoin de se déguiser, je trouvais ça assez cool, à l'instar de ce que j'avais pu vivre en Gunner.

  • Serge

    Serge, Chroniqueur

    Victory est mort...Vive Indian ! C'est toujours triste de voir ainsi disparaître une marque surtout lorsque celle-ci semblait trouver peu à peu sa place comme alternative à Harley. C'est triste et en même temps je ne regretterai pas certains modèles un peu tape-à-l'œil, un peu m'as-tu-vu voir tanks d'une division panzer déguisés en motos comme ses modèles touring voire certains de ses baggers. En revanche quel dommage de voir bientôt disparaître sa Gunner avec son style épuré de Bobber. Bon allez il restera les Indian autres concurrentes d'Harley avec des "gueules" propres à séduire tous les amateurs de customs américains ne souhaitant pas intégrer la grande "famille" Harley.

  • Hervé

    Hervé, Reporter

    C'est une victoire à la Pyrrhus !

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