Fiche identité : République Tchèque

Un pays monumental

La République Tchèque et sa "capitale magique de l'Europe" comme se plaisait André Breton à décrire Prague, est un petit pays aux caractéristiques communes à l'Allemagne et à l'Autriche. Zone particulièrement occidentale malgré sa position géographique, la Tchéquie est aussi le pays de l'Union Européenne consommant le plus de cannabis (avec 24% de fumeurs réguliers).

Des sites protégés par l'Unesco

Parmi les lieux, monuments et centres historiques réputés, nombreux sont les sites entrant au patrimoine mondial de l'Unesco. Depuis 1992, cette institution regroupe des sites tchèques dans sa liste patrimoniale d'exception. Il y a tout d'abord le centre historique de Prague, avec son architecture colorée au style "maison de poupée", celui de la ville de Český Krumlov et enfin celui de Telč.

Le quartier juif de Třebíč et sa basilique Saint- Procope ainsi que la cathédrale de Sedlec et son ossuaire baroque, sont des lieux propices à la visite culturelle. Par ailleurs, la réserve du village historique d'Holašovice, le château de Litomyšl et de Kroměříž sont des sites faisant également partie des richesses mondiales. Encore bien d'autres lieux et monuments sont référencés par l'Unesco, comme par exemple le paysage culturel de Lednice et Valtice, châteaux de princes de Liechtenstein ou bien la colonne de la Sainte Trinité d'Olomouc.

Une architecture enrichissant l'Europe

Le patrimoine architectural tchèque est l'un des plus importants de toute l'Europe. Le nombre de châteaux présents sur le territoire est le plus élevé de toute la surface terrestre.

La Renaissance fût pour le pays une période favorisant énormément l'urbanisation. De cette façon, cette région du monde possède beaucoup de places avec des arcades et d'autres créations architecturales laissant leur empreintes sur le paysage urbain.

La région historique de Bohême et celle de Moravie sont des zones incontournables pour effectuer des visites.

Pour les amateurs d'histoire, le début décembre est consacré à la reconstitution de la bataille d'Austerlitz, ayant lieu à Slavkov.

On rembobine la cassette depuis le début

Le cinéma tchèque a commencé à se faire repérer au festival de Venise en 1934, mais la véritable expansion du domaine a eut lieu dans les années 60. En effet, à cette période, les productions tchèques contournant les soucis de censure et de faible financement, interpellent beaucoup de pays dont l'Amérique. Parmi les réalisations ayant marqué les esprits, on peut noter "Amours d'une blonde" (1965) de Miloš Forman, "Éclairage intime" (1965) d’Ivan Passer et "Petites Marguerites" (1966) de Věra Chytilová.

Dans les années 80, le cinéma tchèque connait un ralentissement significatif à cause de l'invasion russe. Dès 1989, les cinémas sont rouverts au public, de quoi employer le mot renaissance. Jan Svěrák grâce à son oscar du meilleur film étranger en 1996, dû à son long-métrage Kolya, offre à sa nation une reconnaissance internationale. En 2001 un film de Jan Hřebejk est de nouveau nominé, suivi par une réalisation de Želary en 2003.

Le début de la saison printanière marque l'organisation du festival international du film, se nommant le Febiofest.

Alléger ses frais de tournage

De nos jours il n'est pas rare de voir des producteurs européens et américains, réaliser leurs tournages non loin de Prague, dans les studios Barrandov. Ces derniers ont entre autre accueillis les productions de "Mission Impossible 4", de "Casino Royale", de "La Môme", de "Faubourg 36", ou encore de plusieurs épisodes de la série "Borgia".