Petition pour David Petiot, tué par un chauffard sous l'emprise de la drogue (tr)
signtaire aussi
alcool ou drogue au volant même combat
Squale: un petit conseil d'ami. Si tu post sur ce sujet sérieux et que tu nous informe que tu es signataire de la pétition, ne laisses pas ta signature:
"du pain du vin du bourrin"
HMB > re rejoints totalement Outkast.
Dire que l'on est encore sous l'effet du THC le lendemain est totalement faux. Tu connais certainement ton sujet théorique mais absolument pas le côté pratique ou alors très très très mal.
Tu ne peux pas te baser sur de telles affirmations si tu veux être un tant soit peu crédible et objectif.
T'en fais pas, j'ai bien tout lu. Si je ne suis pas d'accord avec toi ce n'est pas parceque je zppa des posts ou que je ne les comprends pas.
Ta phrase "Si tu as fumé la veille, tu es encore (plus ou moins) sous l'emprise du THC, mais quoiqu'il arrive, tu as toujours du THC dans le sang. est pour moi une raison de plus pour établir un seuil pour le cannabis. Elle prouve (avec l'expérience pratique) que l'on peut encore avoir du THC dans le sang et être tout à fait en état de conduire.
Bien entendu tous les sujets ne réagissent pas de la même façon mais c'est déjà le cas pour l'alcool. Comme Outkast je ne bois jamais et il m'en faut peu pour ne pas pouvoir conduire même si légalement ce serait possible.
C'est une expérience qui peut me faire penser que, comme pour le cannabis, l'on peut être tenté d'augmenter sa prise d'alcool pour en ressentir les effets si on a l'habitude de boire. Ce n'est sans doute pas pour rien que certains ont délaisser les biéres dosées normalement pour se rabattre sur la 8.6 puis la X.
Pour finir il ne s'agit pas d'autoriser la prise de cannabis dans le cadre de la conduite mais de savoir à partir de quel taux on est apte à conduire.
-> motoside
" Sous ententre que l'infraction dépend du dosage est faux. L'expert dit si il y à oui ou non présence de substance dans l'organisme. un point c'est tout. Dès lors que la présence (même à dose infime) est détecté l'infraction est caractérisé "
Et pourtant dans la pratique je suppose que si l'expert se fend d'un rapport, avec détail des concentrations exactes, et effets induits, ce n'est pas pour rien, c'est pour que les magistrats apprécient la situation.
Même si dans les textes, contrairement à l'alcool il n'y a pas de seuil légal déterminé, les taux sont pris en considération pour réprimer.
@ squale : c'est sûr que la signature...
@ Camille : je crois que tu voulais dire "à partir de quel taux on n'est plus apte à conduire" et non "à partir de quel taux on est apte à conduire". Parce que sinon...
Donc si les magistrats s'appuient sur les experts, que les experts s'appuient sur la littérature scientifique et que la littérature scientifique affirme qu'un joint est moins dangereux que deux verres de vin, faut-il s'insurger contre le jugement rendu?
Outkast > oui, en effet.
"Auteur: J
01-12-05 12:03
Et pourtant dans la pratique je suppose que si l'expert se fend d'un rapport, avec détail des concentrations exactes, et effets induits, ce n'est pas pour rien, c'est pour que les magistrats apprécient la situation.
Même si dans les textes, contrairement à l'alcool il n'y a pas de seuil légal déterminé, les taux sont pris en considération pour réprimer."
Justement compte tenu de la sanction, je pense que le fait qu'il ai consommer du cannabis 3 heures avant, n'a pas influencé la decision, et que donc le juge a estimé qu'il était en pleine possession de ses moyens, non ?
Je doute fortement que le juge lui aurait infligé une si petite peine le cas contraire.
@HMB Exemple type: on s'habitue à surdoser de plus en plus son joint (parce qu'il perd du THC, parce qu'on a envie d'effets plus forts, etc.)... Et puis quand on rachète une nouvelle "dose", si on tombe sur du cannabis hyper riche en THC et qu'on se fait son joint avec la même quantité qu'avant, on en consomme dix fois plus que d'habitude... C'est pas très courant de boire 10 fois plus que d'habitude!
Les échantillons prélevés par médecins du monde ont des taux de THC jusqu' à 10 fois plus élevés les uns par rapport aux autres. D' accord.
Mais ils ont des provenances très diverses.
Un consommateur lambda se fournit en général régulièrement à la même crêmerie, qui elle-même s' approvisionne auprès des mêmes réseaux. D' où une certaine "homogénéité" quant aux taux de THC des produits.
Si par hasard le nouveau produit était nettement plus dosé que le précédent, le consommateur ne chargerait pas ses "pets" de la même façon. Ou alors le premier, par erreur, qui va lui retourner la poire. Mais après il ne se fera pas avoir 2 fois.
L'iguane:
C'est justement la première fois où le fumeur aura surdosé que le fumeur sera dangeureux et il ne s'en rendra pas forcément compte tout de suite.
(quand on commence à entammer un nouveau morceau de résine (logiquement plus frais et n'ayant donc pas perdu de THC), c'est rarement en début de soirée. Ce dernier joint avant la route sera le pire car il fera un peu comme l'effet d'un kit noos quand on le met en marche alors qu'on est déjà pas loin de la zone rouge).
La quantité de THC n'est pas liée au goût. Ceux qui disent le contraire sont des affabulateurs.
Il est strictement impossible d'évaluer la quantité de THC sans analyse.
Quand je parle du vin qui est quand même consommé principalement pour son côté aromatique (alcool fort pour se bourrer vite, alcool caché (prémix)pour se bourrer sans en avoir l'air), on connaît parfaitement la quantité d'alcool qu'il contient, et ce quelle que soit sa provenance (l'étiquetage est très surveillé par l'état).
Pas le cannabis ni toute autre drogue (aucun contrôle).
Quand je dis sous les effets du cannabis, je parle d'effets physiologiques et neurologiques, pas de CONSCIENCE d'être sous l'effet du cannabis.
Il faut bien faire la différence entre perception et réalité biologique: c'est comme les alcooliques qui ne sentent pas les 2g qu'ils ont dans chaque oeil, alors qu'au niveau incapacité, ils sont très très très atteints.
ll n'y a pas longtemps, j'ai lu une publi américaine qui relatait des tests de """compatibilité conduitependant 2 heures/prise de médicament" effectués sur simulateurs.
Par exemple avec un produit type actifed: des gens en parfaite santé absorbaient des doses plus ou moins sévères de ce médicament (certaines doses contenaient en plus des additifs "éveillants".
Bilan, ceux qui avaient les doses les plus fortes (style dose de cheval qui t'endort obligatoirement très rapidement) avaient les accidents les plus graves. logique vu la fatigue.
Ceux qui avaient des doses avec "éveillants" ont eu en moyenne les meilleurs tests, mais avec un très grand écart type (en gros certains étaient réveillés, d'autre croyaient être réveillés!.
Ceux qui avaient le placebo n'ont pas eu de souci (sauf ceux qui conduisent comme des quiches naturellement).
Ceux qui avaient le produit pur (sans éveillant) ont eu les "seconds" pires résultats, surtout ceux qui avaient des doses basses: au vu de leur style de conduite, ils n'ont pas baissé le rythme (contrairement aux doses plus fortes qui laissait les gens se rendre compte qu'ils commencaient à roupiller), mais leur réflexes ont fortement diminué.
En gros, ceux qui n'ont pas pris conscience de leur état ont pris les mêmes risques que d'habitude. Mais leur corps, lui, était fortement diminué!
Donc c'est pas parce que vous n'avez pas la SENSATION d'être clean que vous l'êtes (alcool, médicament, drogue, etc.).
Ca, c'est irréfutable
Rappel: le corps humain est, par ses sens et sensations est un excellent comparateur, mais n'a aucune capacité de mesure fiable.
Quant à ceux qui critiquent mes avis sur la consommation d'alcool, je suis sûr qu'ils ne font pas autant de chose que moi pour lutter contre l'alcoolisme, notament en boîte de nuit (organisations d'opérations capitaine de soirée, chauffeur de navettes, etc.).
Pour finir, je vais me répéter un peu aggressivement:
Il est IMPOSSIBLE de définir des valeurs seuils de dangerosité de consommation de cannabis. Le mode d'action du THC, la sensibilité des gens au THC et les voies d'élimination du THC ne permettent pas de définir une valeur seuil.
C'est scientifiquement impossible.
Pour plein de médicaments, c'est pareil. Par prudence, certains labos pharmaceutiques commencent à mettre des pictos (interdit/fortement déconseillé pour la conduite).
Pour l'alcool et d'autres substances, on peut définir des valeurs "seuil" relativement FIABLES et EQUITABLES.
SI vous ne comprenez pas ça, ce n'est plus la peine de continuer à vous répondre!
Pour conclure, question aux si connaisseurs consommateurs réguliers:
Quelle est la vitesse de perte de THC d'une résine très pure (par exemple 50% de THC au départ) stockée à 10°C? à 25°C? à 33°C (style poche de pantalon)?, à 65°C (si elle est placée à côté du bloc moteur/échappement lors d'un passage de frontière ouencore à proximité d'un radiateur???).
Quant à la constance des caractéristiques de cannabis, j'aimerais savoir si vous avez fait des analyses pour vous en assurer.
Les douanes et MSF (plus représentatif du marché à mon avis) l'ont fait eux: bilan: la quantité de THC est hyper variable.
J'oubliais: quand je dis:
"Quand je dis sous les effets du cannabis, je parle d'effets physiologiques et neurologiques, pas de CONSCIENCE d'être sous l'effet du cannabis."
On peut aussi prendre l'exemple (par analogie) de la douleur : elle peut être présente sous diverses formes, que pour certains mouvement, avec plein d'intensité différente, mais on s'y HABITUE, pourtant, les nerfs envoient EXACTEMENT les mêmes informations au cerveau.
Pareil avec les effets du THC (sans oublier que, contrairement à la douleur quasi constante, la disparition progressive de l'organisme du THC diminue réellement ses effets incapacitants).
quand tu es consommateur régulier, les pourcentages tu t'en balance, tu es tout à fait capable d'estimer ton "état jubilatoire".
Pour le goût en général on s'y retrouve tout de même, un truc qui sent rien, souvent ça fait rien, par contre quand le produit est de qualité et surtout pour l'herbe, ça devient même un gros problème car évidemment quand tu passes à une douane et que tu as pas été assez "idiot" pour mettre ton précieux paquet à côté du bloc moteur, mais biensur le plus en sécurité possible au fond du slibard, faut pas que cela dure trop longtemps.
pour la partie ou tu deviens vachement aggressif, on est bien d'accord et c'est bien pour ça qu'il faut faire très attention avant de mettre des gens en prison ou d'aller crier sur les toiles "à l'assassin toxico".
ton histoire au début de boulette fraîche style kit noos de fin de soirée m'a bien fait rire, ça sent l'vécu.
mais je pense qu'on est bien d'accord, roulé foncedé, NON.
HMB: "quand on commence à entammer un nouveau morceau de résine (logiquement plus frais et n'ayant donc pas perdu de THC), c'est rarement en début de soirée."
Ah bon ! Tu connais vachement ! Tu serais pas dealer à tes heures perdues ?!
Quand je parle du vin qui est quand même consommé principalement pour son côté aromatique"
Ah bon !! Ben au bar près de chez moi, ils ont plutôt l'air de plus avoir de papilles gustatives. Et les étudiants de mon école, quand ils ont fêté le beaujolais... euh, ils étaient surtout fracassés (et pas que par les arômes, hein !)
J'adore ces jugements définitifs qui donnent toute crédibilité, ensuite, aux études que tu cites.
"Quant à ceux qui critiquent mes avis sur la consommation d'alcool, je suis sûr qu'ils ne font pas autant de chose que moi pour lutter contre l'alcoolisme"
Et même pour limiter la consommation de ce déliceux vin aromatique ?
->jclaude
Je ne peux commenter une décision de justice, car je n'ai pas vu le déroulement du procès.
Que le juge ait, ou non, retenu la circonstance aggravante liée aux stups, ou non, le fait est que la peine parait ridicule.
Pas tant la peine de prison, mais une prune à 150 euros et une suspension d'un an du permis, s'il est avéré que ce n'est pas le motard qui était en tort, c'est quand même très moyen je trouve. Un excès de vitesse un peu maousse et tu prends bien, bien plus, non ?
Ce n'est pas en condamnant à des peines aussi risibles qu'on va créer une peur, non pas du gendarme, mais des conséquences de ses actes quand on déc.onne gravement.
Tu vois, chez nous, c'est pareil " la police à papa " c'est fini depuis belle lurette et pourquoi ?
Parce que si on dé***** on risque de s'en prendre plein le luc et non plus d'être bien " couverts " par nos hiérarchies administratives et judiciaires.
Merci de rester calme et d'eviter les provocations !
Pour finir, je vais me répéter un peu aggressivement:
Il est IMPOSSIBLE de définir des valeurs seuils de dangerosité de consommation de cannabis. Le mode d'action du THC, la sensibilité des gens au THC et les voies d'élimination du THC ne permettent pas de définir une valeur seuil.
> je me répéte également: c'est tout pareil que l'alcool. Outkast et moi-même (et je suis persuadé que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas) te l'avons démontré par nos expériences personnelles.
Il n'y a certes pas de chiffres et d'études, juste une constatation. Pour appuyer ce que je dis voilà quelques "faits":
1) Je mesure 1,93m, je pèse en gros 90 Kg, je ne bois quasi jamais et je tiens très mal l'alcool.
2) Mon frère mesure 1,84m, pèse dans les 75/80 Kg, il a l'habitude de boire, il lui faut plusieurs verres pour ressentir les effets,
3) Le copain de ma mère mesure environ 1,80m., pèse une centaines de kilos, boit régulièrement et il faut compter en bouteilles (1,5 à 2) pour ressentir les effets,
4) Ma copine mesure 1,73m, pèse 60 Kg, ne boit jamais et ne peut pas venir à bout d'une coupe de champagne classique sans limite rouler par terre,
5) Sa meilleure copine mesure 1,60m, pèse 50Kg, boit quotidiennement et tient particulièrement bien l'alcool.
Pour des gens très différents un verre a donc les effets suivants:
1) légére euphorie, vision un peu trouble > conduite dangereuse
2) conduite normale
3) conduite normale
4) incapacité de conduire
5) conduite normale
Comment peut-on dire que pour l'alcool on peut établir un seuil à peu près fiable et équitable ?
C'est bien beau les analyses et les théories mais ça ne remplacera jamais la pratique.
Si pour l'alcool on dit que 0,5g est une valeur seuil pour une majorité des gens ça veut bien dire que ça ne l'est pas pour une autre partie. On trouve doncc parfaitement normal de laisser des gens conduire en ayant un taux légal mais totalement incapables de prendre le volant (ou le guidon). Dans ce cas ça veut dire également que la fiabilité et l'équité est totalement fausse.
[/i]SI vous ne comprenez pas ça, ce n'est plus la peine de continuer à vous répondre![/i]
Inutile de nous prendre pour des ânes, ce n'est pas parceque nous ne sommes pas d'accord que nous ne comprenons pas. A moins que tu ne considère nos avis et expériences non-scientifiques comme n'étant pas dignes d'intérêt.
"HMB: "quand on commence à entammer un nouveau morceau de résine (logiquement plus frais et n'ayant donc pas perdu de THC), c'est rarement en début de soirée."
Ah bon ! Tu connais vachement ! Tu serais pas dealer à tes heures perdues ?!"
=>Consommer du "teusch frais" en fin de soirée plutôt qu'en début?
1) C'est ce que j'ai constaté : soirées avec des potes et surtout lors d'opérations "capitaine de soirée", c'est toujours pareil, par exemple lors de fêtes étudiantes (où il n'y a pas de rondes de polices fixes comme en boîte de nuit), les dealers arrivent toujours vers 0h45-1h... pourquoi rarement avant?
2) c'est logique : quand tu vas faire tes courses, est-ce que tu ouvres les nouveaux paquets avant de finir ceux entammés? (si ça ne te semble pas logique et courant d'usage, je n'aimerais pas être ta femme! (humour inside))
"Quand je parle du vin qui est quand même consommé principalement pour son côté aromatique"
Ah bon !! Ben au bar près de chez moi, ils ont plutôt l'air de plus avoir de papilles gustatives. Et les étudiants de mon école, quand ils ont fêté le beaujolais... euh, ils étaient surtout fracassés (et pas que par les arômes, hein !)"
=> Au bar près de chez toi (et comme dans plein d'autres qui tendent à disparaître: la clientèle a une fâcheuse tendance à mourir vite), les piliers de bar consomment de l'alcool... le moins cher et le moins mauvais possible. Les étudiants: pareil (pour les soirées Beaujolais uniquement, parce que sinon, il y a beaucoup plus rapide et encore moins cher!). Pourquoi? pour les effets de l'alcool. C'est à dire exactement comme pour le cannabis, fumé en priorité pour les effets qu'il procure (parce que le goût, c'est soit le coup de bol, soit super cher, soit herbe issue de culture personnelle). CQFD grâce à ta brillante aide à la démonstration.
mouais, dialogue de sourds, ça tourne en rond ....
Camille, si tu veux un cours de biologie moléculaire, je peux te le faire, mais tu risques de vite te lasser (c'est normal, c'est chiant
).
Dans un des posts ci dessus, je dis bien qu'il vaut mieux être un costaud caucasien qu'une frêle asiatique. Je maintiens ce que je dis.
Il est tout à fait possible (et normal) que chacun ressente différemment les effets de l'alcool.
Mais l'alcool agit de la même manière (j'ai pas dit intensité) quelle que soit la personne ; tes exemples montrent la différence de sensibilité.
" Je mesure 1,93m, je pèse en gros 90 Kg, je ne bois quasi jamais et je tiens très mal l'alcool." comme beaucoup de personnes, mais*
"Mon frère mesure 1,84m, pèse dans les 75/80 Kg, il a l'habitude de boire, il lui faut plusieurs verres pour ressentir les effets" comme la majorité
"Le copain de ma mère mesure environ 1,80m., pèse une centaines de kilos, boit régulièrement et il faut compter en bouteilles (1,5 à 2) pour ressentir les effets" 2 bouteilles de vin pour en ressentir les effets? alcoolisme typique (désolé, mais ça ressemble bien à ça)
"Ma copine mesure 1,73m, pèse 60 Kg, ne boit jamais et ne peut pas venir à bout d'une coupe de champagne classique sans limite rouler par terre" Si c'est vrai, c'est soit un cas médical soit un effet psychologique, soit les deux!
"Sa meilleure copine mesure 1,60m, pèse 50Kg, boit quotidiennement et tient particulièrement bien l'alcool." Semble bien tenir* l'alcool plutôt?
*Ce qui me dérange par contre, c'est que tu ne précises pas ce que tu entends par "effet" et "tenir l'alcool".
Pour les personnes qui ont fait la législation sur l'alcool, cet effet est "mesurable" (équilibre, réflexe, seuils de perception, etc.), et ils ont décidé de mettre une tolérance (seuil bien trop élevé à mon avis, surtout pour une partie de la population comme toi, mais bon...) liée aussi à la vitesse de dégradation théorique de l'alcool par une enzyme spécialisée dans cette fonction (dégrader l'alcool), deux trois autres facteurs et surtout des années de statistiques.
Le cannabis n'a rien à voir quant à ses cibles et son mode d'action.
Bref, si il y a une base commune à toutes les concentrations de cannabis (diminution des réflexes, troubles de la vision), il a plein d'autres effets extrêmement variables (c'est en fait une cascade d'effets qui dépend de plein de facteurs différents, en deux mots, c'est le "bordel intégral")
Bref, aussi mauvais soit t'il, le seuil de risque accepté (qui ne veut pas dire le seuil en deçà duquel il n'y a pas de danger) est adapté à la majorité de la population.
Pas le cannabis car le mode d'action dans le système circulatoire, le cerveau, etc.), les quantités absorbées et surtout le gigantesque nombre de versions d'atteintes différentes ne permettent pas de définir une quantité seuil valable pour la majorité des personnes.
Pétition Signée,
Mes pensées vont à lui, sa famille et ses amis.
Cesco : comme pas mal de sujets ces derniers temps... à croire que, par les temps qui stagnent, la tolérance et l'écoute attentive d'autrui n'est plus de mise... Enfin, c'est une impression.
V
L'alcool, loin devant le cannabis, est le facteur le plus dangereux dans les accidents mortels de la route
LE MONDE | 04.10.05 | 12h40
n conducteur ayant fumé du cannabis est près de deux fois (1,8) plus susceptible de provoquer un accident mortel qu'un automobiliste à jeun. Mais ce risque accru reste très inférieur à celui induit par l'alcool (8,5), même consommé dans les limites autorisées par la loi.
C'est l'enseignement majeur de l'enquête "Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière" (SAM), menée par l'Institut national de recherche sur les transports et la sécurité (Inrets) et coordonnée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
Première étude épidémiologique au monde à évaluer le risque "cannabis au volant" , l'enquête SAM a consisté à traiter les analyses toxicologiques de tous les conducteurs, décédés ou non, impliqués dans l'ensemble des accidents de la route mortels survenus entre le 30 septembre 2001 et le 1er octobre 2003. Elle a permis d'examiner 17 000 dossiers dont un peu plus de 10 700 se sont avérés exploitables.
Dans cette période d'enquête, la part des accidents mortels de la route directement attribuable au cannabis est d'environ 2,4 % (soit quelque 170 décès) quand celle de l'alcool est de 28,5 % (1 940 décès).
Même consommé modérément, dans la limite du seuil légal de 0,5 gramme par litre dans le sang au-delà duquel il est interdit de conduire, l'alcool est plus souvent que le cannabis à l'origine d'un accident mortel (3,3).
Le risque alcool augmente ainsi très rapidement en fonction de la quantité absorbée : de 2,7, entre 0 et 0,5 gramme par litre dans le sang, il est multiplié par 7 entre 0,8 et 1,2 g/l et par 40 au-dessus de 2 g/l. Tous niveaux d'alcoolémie confondus, le "surrisque" de provoquer un accident mortel est ainsi estimé à 8,5.
Selon l'enquête, près de 3 % des conducteurs circulant sur les routes françaises sont positifs au cannabis, une proportion équivalente à celle de l'alcool. L'étude SAM a cependant identifié que, proportionnellement, le cannabis tue plus que l'alcool dans la catégorie spécifique des personnes de 18 à 24 ans de **** masculin.
Enfin, les auteurs de l'étude ont estimé la "vulnérabilité" des consommateurs de cannabis et d'alcool, en calculant le risque accru d'être victime d'un accident mortel, par des conduites à risques comme le non-port de la ceinture : selon leurs estimations, cette vulnérabilité a induit 50 morts par an pour le cannabis et 330 pour l'alcool. L'étude n'est pas concluante pour les autres substances illicites, comme les amphétamines, la cocaïne et les opiacés.
Prévue par la loi Gayssot de 1999 et très attendue, l'enquête SAM a été achevée au printemps, mais ses modalités de parution ont fait l'objet tout l'été de tractations entre scientifiques et politiques.
En nuançant le risque cannabis par rapport au risque alcool, l'étude SAM vient en effet quelque peu troubler les options gouvernementales en matière de sécurité routière : depuis la loi du 3 février 2003, l'usage du cannabis au volant, produit illicite, est sanctionné par une peine de deux ans d'emprisonnement et 4 500 euros d'amende.
Cécile Prieur (avec AFP)
Article paru dans l'édition du 05.10.05
Bon ce n'est que le Monde.........N'est-ce pas hmb.
Alors pouquoi ne pas publier le rapport sam commendité par le ministère?
Ben faut demender au ministère.....
demander
pardon pour la faute.
Justement J, là est tout le débat !
Nous nous focalisons sur le fait que le type avait des traces de canna en occultant le reste.
Si j'ai tout bien lu, à l'origine il y avait partage des responsabilité à 50/50. Cette décision a été contesté par voie judiciaire et le tous les torts ont été mis sur l'automobiliste...
Bref tout comme toi, je ne pense pas etre à meme de pouvoir commenter une decisions de justice, j'essaie juste d'ouvrir des hypotheses qui pourraient en expliquer le verdict clement. car comme toi je le trouve tres léger par rapport aux faits qui nous sont rapportés !
Apres la vitesse, le cannabis deviendrait il la nouvelle chasse aux sorcières ?
Oui, effectivement c'est le monde.
Pas une référence en sciences.
Cécile Prieur fait aussi plein d'articles en droit et en politique (style utilisation des fonds, etc.)
Ce qui me fait "tiquer", c'est :
"Selon l'enquête, près de 3 % des conducteurs circulant sur les routes françaises sont positifs au cannabis, une proportion équivalente à celle de l'alcool. L'étude SAM a cependant identifié que, proportionnellement, le cannabis tue plus que l'alcool dans la catégorie spécifique des personnes de 18 à 24 ans de **** masculin."
Soit elle a mal compris, soit elle a trop fumé , soit il y a des fautes de frappe: il n'EXISTE PAS pas de système homologué permettant le dépistage du cannabis sur le bord des routes.
Ce qu'on sait, c'est que les jeunes (moins de 35 ans fument plus que les plus de 40 ans).
Sans faire de la démographie, comparer une minorité (les fumeurs de teusch) sur une tranche d'âge de 17 ans (18 => 35 ans) par rapport à une bonne partie (les buveurs) sur une tranche d'âge de 60 ans (18 => 78), c'est pas très malin!
Bref, on peut estimer le nombre de conducteurs alcoolisés, le nombre d'accidents dûs à l'alcool, le nombre d'accidents dus au cannabis et c'est tout.
On sait qu'il y a plus de buveurs que de fumeurs de cannabis (de combien, on sait pas précisément). 11% de la tranche 18-44 ans déclare avoir fumé au moins UNE fois du cannabis dans l'ANNEE (source : Observatoire Européen des Drogues et Toxicomanie). C'est une crotte de mouche par rapport au nombre de buveurs!
Bref, selon Cécile Prieur, le rapport dirait qu'une population reconnue comme extra minoritaire (fumeurs de cannabis) serait aussi présente sur les routes que la population majoritaire (buveurs).
Cela ne signifierait qu'une seule chose: que les gens qui ont fumé du teusch (en gros, les 18-30 ans) sont hyper responsables et ne conduisent pas (parce qu'ils savent que c'est dangereux?).
En pratique, j'ai jamais vu ça: des fumeurs responsables... au contraire, ils ne cessent de répéter que c'est moins grave que l'alcool!
Et la marmote, elle met de chocolat...
Sacrés journalistes de la presse généraliste!
Sur ce, je vais me coucher...
lu dans l'est républicain
Les vrais chiffres du cannabis
L'étude scientifique de l'Institut de recherches sur les transports et leur sécurité replace la part du cannabis dans les accidents de la route à deux fois et demi contre 8 fois et demi pour l'alcool.
Elle n'absout pas le cannabis, mais elle le situe à sa vraie place. Conduire sous l'emprise du cannabis multiplie par deux le risque d'être responsable d'un accident de la route mortel. L'alcool multiplie ce risque par 8,5. Le nombre des victimes routières du cannabis est de 200 dont moitié ont moins de 25 ans. Ceux de l'alcool : 2.000.
En publiant dans une grande revue scientifique, le British Medical Journal, une étude commandée par le gouvernement français, réalisée sur les statistiques des accidents mortels de la route (10.700 dossiers) entre octobre 2001 et septembre 2003, l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS), un établissement public à caractère scientifique et technique, et l'Observatoire Français des Drogues, viennent arbitrer une polémique qui traîne en France depuis près de dix ans.
Jusque là, et selon des études limitées et partielles sinon partiales, qualifiées de fantaisistes par l'expert Claude GOT, certains avaient accrédité l'idée d'une dangerosité extravagante du cannabis au volant, s'appuyant notamment sur des mélanges de genre.
Par exemple, lorsqu'une étude récente incriminine le cannabis en l'évoquant pour 40 % des moins de 30 ans morts dans un accident, on ne rend pas compte qu'ils n'étaient que 30 % à avoir été sous son influence. De même ces études antérieures ne faisaient pas la distinction dans ce lot de tous ceux qui étaient en état d'ébriété, ceux qui roulaient dans des voitures en mauvais état... ; de même, ces études imputaient au cannabis ce qu'il fallait aussi faire partager à l'alcool.
Le cannabis reste cependant un danger au volant, convient néanmoins l'étude coordonnée par Bernard Laumon, qui dirige l'un des laboratoires épidémiologiques de l'INREST, à Lyon. L'intérêt de cette vraie enquête est de précisr quel est ce « risque qui augmente avec la dose et concerne principalement les jeunes », indique Didier Jayle, le responsable de la MILDT, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies. Une concentration de 0 à 1 nanogramme par millilitre de sang de THC, le principe actif du cannabis, multiplie le risque par 1,9. Une dose de 5ng/ml, le porte à 3,1. Mais cet effet dose est moindre que celui de l'alcool. Au taux légal le risque étant multiplié par 2,7 et par 40 à partir de 2 g par litre.
Une similitude entre les deux drogues : leur consommateurs sont pratiquement aussi nombreux à prendre le volant : 3 %. En tout cas, cette étude appelée SAM, Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière, va permettre aux responsables politiques d'appuyer une politique de sécurité au volant scientifiquement fondée et non sur de vague Je suis rapide comme un lapin, tout le temps...upposés, mal étayés et donc pas respectée. A condition de mettre en place les moyens de contrôle qui vont avec. Le dépistage de cannabis dans le sang coûte 300 euros.
Marie-Thérèse COLIN
la synthèse de l'étude est là, pour ceux qui veulent faire l'effort de dépasser la réaction à chaud ...
[www.drogues.gouv.fr]