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Un nouveau radar mobile pour les charentais
Un radar nouvelle génération embarqué dans une Peugeot 208
Amélioration de la netteté des photos, contrôle dans les deux sens de circulation
La gendarmerie gâte l'Escadron départemental charentais avec un nouvel outil pour combattre les excès de vitesse. Une Peugeot 208 noire, banalisée, toute neuve rejoint les autres véhicules de fonction des officiers. Elle cache bien son jeu d'ailleurs car en plus de ressembler à une voiture ordinaire, elle dissimule un radar nouvelle génération.
Depuis l'année dernière, les radars embarqués ont fait leur apparition dans la panoplie des appareils de lutte contre les excès de vitesse. Ces systèmes sont peu à peu intégrés dans les unités mobiles, car ils sont plus efficaces que les radars fixes. C'est d'ailleurs parce que le radar peut contrôler en mouvement qu'il se fond si bien parmi les autres usagers.
Les avantages du dispositif ne s’arrêtent pas là. En plus de flasher pendant qu'il roule, il peut contrôler la vitesse des conducteurs dans les deux sens de circulation. Et ce n'est pas tout. Caché derrière la plaque d'immatriculation, le radar est doté d'un flash à infrarouge : de jours comme de nuit, la photo renvoyée à une tablette numérique sera toujours nette.
Ce radar enregistre la limite pour l'axe emprunté et y applique une marge de 10%. Cela signifie que sur une route limitée à 110 km/h les usagers seront flashés au-delà de 124 km/h.
A terme, ce genre de radar devrait pouvoir remplacer d'anciens radars dont les performances ne sont pas suffisantes. Plus d'une centaine de radars mobiles tels que cette nouvelle Peugeot sont déjà en fonction sur les routes françaises. L'objectif de la Sécurité Routière d'en fournir 100 de plus à ses patrouilles, pour 2015, est en bonne voie.
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