Essai moto Yamaha MT-07 2025
Du sérieux dans la déconne
Bicylindre CP2 de 689 cm3, 73,4 ch et 67 Nm, 183 kg, accélérateur électronique, Y-AMT, à partir de 7.999 euros
Depuis sa naissance en 2014, la Yamaha MT-07 est un best-seller. Dans le monde, c’est 195.000 unités vendues en 10 ans. La 07 accaparait en moyenne 42 % des ventes du segment et 30 % en 2024. Ce modèle est donc d’importance pour la marque aux diapasons. Et également pour les jeunes motards et motardes, en majorité de moins de 34 ans. À ses débuts, la partie-cycle fun, son moteur pétillant mais aussi un tarif canon de 5.999 € composaient les bases de sa renommée. Les années passant, le succès ne se dément pas. La version 2018 apportait une véritable et fort bienvenue, amélioration des suspensions ainsi qu’une esthétique plus assurée. Détrônée récemment par la Honda CB750 Hornet, Yamaha offre à sa monture une nouvelle évolution importante pour 2025 afin de retrouver sa position de leader. La nouveauté érige donc sa personnalité en tant que discipline et la travaille avec une approche plus sérieuse. Style, équipement et technologie doivent servir sa cause. C’est aux environs d’Alicante que nous étrennons la nouvelle Yam’ du Dark Side of Japan, pour un essai appliqué mais toujours pétillant.

L'essai vidéo de la Yamaha MT-07 2025
Découverte
Énième évolution esthétique pour la MT-07, presque discrète à ses débuts, qui affirme son style au fur et à mesure de ses évolutions. La nouveauté ajuste son masque cybernétique en une traduction plus profilée qui lui donne un soupçon de sportivité. Comme d’habitude, les machines apparaissent plus justes en réel et la MT-07 n’échappe pas à cette règle informelle. Son œil cyclopéen s’encadre désormais de deux autres feux étroits placés plus bas. L’ensemble est logé dans une tête de fourche acérée surmontée des instruments. Globalement, le roadster homogénéise ses lignes, favorise l’intégration de ses volumes les plus importants et adopte un style plus pérenne et assuré. Ainsi, son nouveau réservoir de 14 litres, plus harmonieux, s’habille de courts éléments aérodynamiques lui donnant une belle carrure. Mieux intégrés, ces épaulements encadrent le train avant et donnent un profil plus sportif, compact et plus élégant. Comme sur la MT-09, des canaux d'amplification acoustiques viennent transmettre les bruits d’admission du moteur via des évents qui parcourent le sommet du bidon. À LED comme le reste de l’éclairage, les clignotants coiffent toujours l’habillage de radiateur profilé. Et le garde-boue offre à nouveau des formes plus aérodynamiques. Légères évolutions des assises avec une selle pilote au look plus dynamique, la poupe modifie subtilement son habillage. On regrette toujours l’absence de poignées de maintien passager d’origine. Modeste en changements esthétiques, la petite délurée se met, enfin, au diapason d’une technologie plus avancée.

En tubes d'acier intégralement gainés, la boucle arrière est boulonnée au cadre principal. Hormis la colonne de direction, cette structure tubulaire en acier de type diamant de 14,8 kg est largement optimisée. Ses sections de diamètre variable optimisent le ratio rigidité/flexibilité pour assurer un compromis performance/confort étudié. Rigide, cet ensemble s'appuie sur le bicylindre compact de 689 cm³, placé en élément porteur. Toujours inchangé, le twin parallèle de 53 kg aux pistons forgés compte deux arbres à cames en tête et quatre soupapes par cylindre. Son rapport alésage/course super carré de 80 x 68,6 mm apporte une grande vivacité. Calé à 270°, son vilebrequin engendre un allumage asynchrone (à 270° puis à 450°) pour délivrer plus de caractère, proche d’un V-twin. Passé sous la norme Euro 5+, le bloc sort toujours 73,4 ch à 8 750 tr/min et 68 Nm de couple à 6 500 révolutions par minute. La version A2 bride la puissance à 47 ch (35 kW). Cette mécanique reste associée à un embrayage anti-dribble assisté et le millésime 2025 fait entrer la technologie sur sa starlette midsize. Ainsi, la poignée des gaz électronique YCC-T apporte des assistances électroniques telles que le Yamaha Ride Control (YRC) avec deux cartographies moteur préétablies et un mode personnalisable. Le contrôle de traction est maintenant ajustable sur deux valeurs et peut être désactivé.

La MT-07 est la seconde Yam’ après la MT-09 à s’équiper en option de la transmission semi-automatique Y-AMT. Les différences au niveau moteur sont à peine visibles. Deux éléments type servomoteurs actionnent l’un l’embrayage, l’autre le tambour de sélection de la boîte. Ce dernier ne diffère que dans l’étagement des vitesses : le neutre est placé « sous » la première afin d’éviter les à-coups entre la deux et la une. Compacts, ces deux dispositifs électromécaniques sont légers, 2,8 kilos et n’augmentent la largeur du bloc CP2 compact que de 5,3 mm. Équipées du système Y-AMT, les MT-07 bénéficient du régulateur de vitesse. Leur cartographie d’injection YRC s'adapte aussi au mode de transmission sélectionné. En position D, le système établit une combinaison équilibrée entre la réponse de l'accélérateur, le contrôle de traction et le changement de rapports, afin d'offrir un réglage polyvalent quelles que soient les conditions. En mode D+, l’YRC offre un niveau différent d'intervention du contrôle de traction et maintient chaque rapport plus longtemps pour plus de sportivité. Mais en réglage de boîte manuel (MT), l’électronique utilise les mêmes bases de cartographie d’injection que la version à boîte mécanique.

Le twin souffle dans un ensemble catalyseur-échappement œuvrant dès les collecteurs. Cet élément haut est paré d’un cache inoxydable. La centralisation des masses reste optimale avec un silencieux ultra court dépassant à peine côté droit. Et il y a du nouveau en partie-cycle. Les mouvements du nouveau bras oscillant asymétrique en fonte aluminium sont confiés à un amortisseur KYB (Kayaba) réglable en compression-détente, monté sur biellettes et débattant sur 130 mm. Même origine et même valeur, mais toujours dépourvue d'ajustement pour une fourche de 41 mm désormais inversée. Une pièce flatteuse dont on attend de mesurer les bénéfices en dynamique.
La géométrie présente des côtes toujours dédiées à la vivacité : l’angle de colonne se ferme encore à 24,2° (-0,3), l’empattement de même avec 1 395 mm (-5) mais la chasse passe à 93 mm (+3). La garde au sol est de 150 mm.

Performant, le système de freinage muscle lui aussi ses performances et sa qualité perçue. Des étriers à quatre pistons à montage radial viennent serrer des disques de 298 mm. Le ralentisseur opposé, simple piston, mord une piste de 245 mm. L'ABS de série équipe la machine et veille sur la rotation des roues. Autre point essentiel, les jantes de type Spin Forged sont allégées de 480 grammes en tout, ce qui réduit l’effet gyroscopique de 4 % et les masses non suspendues. De 17 pouces, à cinq branches dédoublées en alliage d'aluminium, elles chaussent des enveloppes plus sportives et légères, des Dunlop Sportmax Q5A, en 120/70 et 180/55. Une évolution importante après les plus routiers et ronds Michelin Road 5.

Racée, affichant une carrure toujours plus puissante, la nouvelle esthétique de la MT-07 apporte une modernité bienvenue au roadster. Plus homogène, fluide, l’esthétique gagne en personnalité. Le traitement de surface des pièces métalliques et plastiques est de qualité. Si la finition générale est très correcte, l’ensemble a moins d’élégance que certaines de ses concurrentes au niveau moteur/cadre. Pas mal d’espaces sont visibles et un peu disparates. Agencement et soudures du cadre et bras oscillant sont sans reproche. Côté droit, les durites restent hélas assez présentes.

Dynamique, la MT-07 contient son poids en dépit d’une technologie embarquée plus importante. Habillage (-600 g), partie-cycle (-500 g), cadre (-1,2 kg) ont été étudiés pour compenser l’équipement accru. Ainsi, le roadster avoue 183 kg sur la balance, soit un de moins que sa devancière.
En selle
Très accessible, la hauteur de selle n’évolue pas, 805 mm (option selle haute + 28 unités supplémentaires) et l’assise étroite accroît encore l’aisance. La déclinaison précédente avait apporté un vrai changement ergonomique (selle redessinée, position de pilotage) et c’est à nouveau le cas cette année, fort sensiblement. Pour 2025, le guidon a été (encore) élargi de 18 mm et reculé de 9,3 mm mais surtout abaissé de 22 mm tandis que les repose-pieds sont eux aussi abaissés de 10 mm. On est donc désormais en appui plus marqué sur ce cintre repositionné, le buste sur l’avant induisant une posture plus dynamique. C’est presque une révolution pour une MT, tant la famille avait bâti son ADN sur une position un peu transgenre roadster/trail avec colonne de direction et guidon placés haut. Raisonnablement fléchies, les jambes enserrent très naturellement le nouveau réservoir aux volumes ergonomiques. Plus large de 5 mm aux genoux, il permet de mieux faire corps avec la machine. Mais il est aussi plus étroit de 25 mm à sa jonction avec la selle, optimisant encore l’accessibilité à tous gabarits.

Le bloc instrument passe au TFT de cinq pouces avec quatre thèmes d'affichage et une excellente ergonomie. On peut ainsi partager le bas de l’écran avec trois informations différentes au choix entre partiel, température moteur ou extérieure, jauge d’essence, consommation moyenne ou instantanée, autonomie… etc. Également, la connectivité Bluetooth assure la navigation GPS à travers l'application gratuite Garmin ou plus simplement en turn-by-turn. L’ensemble se dirige via le nouveau joystick au commodo gauche et un poussoir dédié. Le basculeur des clignotants à rappel automatique permet aussi d’indiquer rapidement la direction par une pression rapide qui allume ces éléments pendant trois secondes.

Sur le modèle Y-AMT, on commandera les changements de rapports soit uniquement à l’index en poussant et appuyant sur le bouton dédié, soit en usant aussi du pouce. On déplore sur cette version l’absence de frein à main, obligeant à couper le contact pour que le système verrouille la boîte en prise. Enfin, le levier de frein est réglable en écartement mais pas celui d'embrayage et les commodos paraissent étriqués et étroits. La commande de warning est toujours présente côté droit.

En ville
Avec le travail acoustique porté sur le roadster, la MT-07 sonne plus franchement sur les coups de gaz et avec là aussi une plus grande justesse, présageant déjà du sérieux dans son insolence. Pour les moins sages, moyennant 1 799 €, vous pourrez investir dans une ligne Akrapovič titane complète… Plus ample, la mélopée ainsi obtenue reste toutefois contenue et le prix de cet accessoire a augmenté par rapport au millésime précédent. La vie mécanique du bloc CP2 est toujours séduisante. Vif, il emmène sans traîner le roadster au sein du trafic avec également une souplesse que l’on apprécie en évolutions urbaines. Cela permet à la MT-07 de filer en quatrième sur un filet de gaz, à moins de 2 000 tours et 40 km/h. Sur les rapports intermédiaires ou même supérieurs, le bouilleur reste disponible, parfaitement dirigé par une sélection précise mais un peu sèche. L’embrayage, lui, est des plus souples. En boîte Y-AMT, le mode D apporte un certain confort pour les paresseux de l’embrayage. Et si vous aviez opté pour les commandes à main du mode manuel, le système redescend les rapports à très basse vitesse en cas d’oubli. Une bonne idée.

Hyper compact, le gabarit réduit de la Yam’ et son agilité dans le trafic sont un atout au quotidien, faisant de toute manœuvre une formalité. Son bon équilibre lui confère une prise en main sans surprise et immédiate. Agile, dotée de rétroviseurs efficaces et excellente braqueuse, la MT-07 tutoie les avenues, rêvant déjà de les saluer de sa roue avant volage. Car la Yam’ reste une monture aussi espiègle qu’efficace en dynamique. Sa plastique plus harmonieuse ne fait qu’affirmer ses prétentions à l’arsouille maîtrisée. Pour en juger, poussons un peu la mécanique.
Autoroute et voies rapides
Toujours fantasque, le CP2 se fait un poil plus disponible dès les bas régimes. Il gomme ainsi le léger surcroît de vie auparavant ressenti vers 5 000 tours au profit d’une force plus constante. La vivacité du twin vous envoie vite à plus de 170 km/h. Alors calé à 7 500 tours en sixième, le moulin ne demande qu’à poursuivre l’ascension du tachymètre. Notre itinéraire ne nous en donnera pas l’occasion et, évidemment, l’absence de protection ne poussera pas à côtoyer les hautes vitesses. La tenue de cap y est toutefois sans reproche, seules les vibrations de la mécanique se font alors plus présentes vers 9 000 révolutions. Au légal, on retrouve un moteur facile, calé vers 5 500 tours par minute mais toujours prêt à relancer la machine. À cette allure, le confort est très correct mais compose évidemment avec les impératifs aérodynamiques des motos dépourvues de carénage. Tout cela manque un poil de fun pour la MT, qui ne tient pas longtemps le rôle de première de la classe et rêve d’école buissonnière.

Départementales
Pour autant, la nouveauté tient à cœur son titre de déconneuse en chef et a justement bossé cet argument. Pas tant dans les wheelings, où elle excellait déjà, que dans sa capacité à délivrer plus d’efficacité en pilotage incisif. Ainsi, la position de pilotage plus portée sur l’avant offre un meilleur contrôle du train directeur, lui-même posé sur une fourche inversée censée donner davantage de maîtrise. Toutefois, cet élément nous paraît vite trop préchargé et pas assez fermé en compression. L’ensemble reste sain mais peine à renvoyer des informations au pilote, d’autant que les Dunlop Q5A se montrent peu bavards avec leurs carcasses trop rigides. On en ressent surtout l’effet au freinage où la MT-07 s’enfonce un peu vite dans ses tubes avant d’être rapidement limitée en hydraulique. L’amortisseur avoue les mêmes réglages et ne tient pas assez la machine lors des transferts de masse les plus importants. En pilotage sportif, l’arrière tend à se soulever et l’on perd un peu d’efficacité. Sur les routes à chèvres, il sera plus compliqué de passer du bosselé sur l’angle avec sérénité. Le roadster Yam’ peut alors s’avérer un peu vif. Mais sur bon revêtement, on gardera tout de même un très bon rythme et la géométrie dynamique de la MT assure alors un rythme soutenu avec une grande précision.

Neutre, d’une prise en main évidente, elle bascule d’un angle à l’autre sans forcer au guidon. La machine s’incline progressivement sur l’angle et y démontre une très bonne stabilité. La gomme offre un grip correct et prévient en cas d’adhérence réduite. Sous la charge du pétillant twin CP2, les pneus encaissent le couple et passent la vigueur mécanique au sol avec efficacité, sous contrôle de l’anti-patinage réactif. Millimétrées, les remises de gaz assurent un contrôle précis des accélérations à tout moment. Sans inertie, le bloc prend ses tours avec célérité et tracte méchamment dès 5 000 tours sur les rapports intermédiaires. Sa poussée s’accroît nettement après 6 500 révolutions, sur sa crête de couple et ne cesse aucunement avant la zone rouge à 10 000 tours. On dispose ainsi d’une large plage d’amusement quand la puissance prend le relais. Vif, avec juste ce qu’il convient de rugosité pour lui donner une personnalité séduisante, le bloc aux diapasons est une réussite. Musicien accompli, il séduit d’autant plus les oreilles avec les évents du réservoir conduisant son chant trépidant.

Sur ces phases de pilotage, le modèle Y-AMT se fait plaisant, les éléments électro-mécaniques Yamaha rentrant les rapports assez vite en mode D+. Le plus souvent, le système est prêt à tenir longtemps à l’accélération avant d’enclencher le suivant, garantissant une dynamique efficace. Pour accélérer les choses, un ressort sur la commande de sélection motorisée de vitesse optimise le passage du rapport à venir. Un coup de gâchette et le rapport attendu sort immédiatement, en montée ou en descente. Mais sur le twin, on ressent parfois un peu d’à-coups à bas régime. Au pire, on ajuste avec les gâchettes à main gauche. Toutefois, si l’on commence vraiment à rouler sport, avec de gros appuis au guidon, limitant les mouvements du poignet, la pédale vient à manquer et la botte gauche pivote à vide, cherchant le sélecteur. Certains s’y feront sans doute, je préfère largement la pertinence d’un quickshifter, 229 € en option.

À force, on en vient à tester les limites de la garde au sol, plutôt lointaine alors que les repose-pieds ont été abaissés. Le rythme demande à être calmé et la MT-07 peut compter sur ses nouveaux étriers avant. La prise du levier manque un peu de progressivité et l’attaque est un peu franche, demandant une légère habitude.
Partie-cycle
Neutre et saine, la partie-cycle de la MT-07 permet beaucoup d’audace. Précise et franche, la Yamaha apporte beaucoup de confiance à son pilote lorsque le bitume n’est pas trop défoncé. Un peu trop fermes, ses suspensions nuisent un peu au confort et à la sérénité à rythme élevé.

Freinage
Raidissant à peine la direction, les étriers avant délivrent une attaque un peu trop franche, mais la modulation de leur puissance est bonne. Ils seront très efficacement complétés en courbe par l’usage de la pince arrière, remarquable de contrôle. Cette force est idéalement jugulée par l'ABS et l'ensemble rassurera tant au quotidien qu'en pilotage sportif.

Confort/Duo
La selle, redessinée, offre un confort correct même après cinq heures de routes sinueuses et parfois fripées. Le passager ne dispose toujours pas de poignées en standard et sa place reste fort réduite.
Consommation
Lors de cet essai effectué à rythme varié, souvent tonique, la consommation moyenne relevée est de 5,4 litres au 100 km. À allure plus raisonnable, 5 unités devraient être la norme, autorisant 250 km d'autonomie. Correcte pour une machine du quotidien sérieusement fun.

Conclusion
Plus technologique, plus assurée en style et en qualité perçue, la quatrième génération de la MT-07 rappelle que la déconne est une affaire sérieuse. Plus rigide, son train avant lui donne une prise en main plus dynamique et précise. Efficace, toujours délurée, le roadster aurait cependant mérité une fourche réglable et des enveloppes plus loquaces. Car sur le segment, chaque petite erreur se paie désormais comptant. Tarifée à 7 999 € et 8 499 € en version Y-AMT, la MT-07 affronte désormais une concurrence variée, musclée et bien équipée.

Première à l’attendre au tournant, la Honda CB750 Hornet, 7 990 €, avec son twin puissant. Celui de la Suzuki GSX-8S est plus coupleux, sa partie-cycle rigoureuse pour un tarif hélas élevé de 9 299 €. Signe des temps, deux Chinoises viennent ensuite : les CFMOTO 675 NK au trois cylindres expressif et au tarif révolutionnaire de 6 499 € et la 800 NK, roadster énervé à 7 999 €. Triumph propose sa Trident 660 à 8 695 €, Aprilia sa petite diva Tuono 660 à 10 599 € et Kawasaki son éternelle Z650 à 7 499 €.
Bonifiée, la Yamaha MT-07 aurait sûrement gagné à compter 10 chevaux supplémentaires pour tenter de conserver son leadership. Valorisante, son aura de caïd de quartier assumé suffira-t-elle à lui assurer encore la meilleure place sur les points de deal ?
Points forts
- Agrément moteur
- Agilité de la partie-cycle
- Légèreté
- Équipements
- Ergonomie électronique
Points faibles
- Suspensions limitées en hydraulique
- Frein avant un peu brusque
La fiche technique de la Yamaha MT-07 2025
Conditions d’essais
- Itinéraire : 200 km de routes sinueuses, autoroute et ville.
- Surface : Bitume glissant par endroit
- Météo : Beau temps, 7 à 20°C
- Problème rencontré : RAS
Disponibilité / prix
- Coloris : Gris, noir, bleu
- Prix : 7.999 euros
- Prix Y-AMT : 8.499 euros
- Disponibilité : avril 2025
Équipements de la Yamaha MT-07 2025
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Équipement essayeur
- Casque HJC RPHA 71
- Blouson Deltlev Louis
- Jean Vanucci Armalith
- Gants Rekurv
Commentaires
J'ai toujours eu du mal, avec l'esthétique de cette meule. Je croyais que c'était un trois cylindre, je me suis trompé. Super essais.
08-04-2025 19:06J'en ai essayé une, j'ai pas particulièrement aimé, je lui ai rien trouvé de spécial. C'est pas forcément un défaut en soit en vrai, ça dépend de ce qu'on cherche
08-04-2025 20:15La bécane des djeun's parfaite, un peu tape à l’½il,pinpante et vivante et pas encore trop chère. La fiabilité de Yamaha, il n'en faut pas plus.
08-04-2025 20:41D'accord avec Picabia. D'ailleurs je n'en n'ai pas vu beaucoup avec un échappement possédant encore son dB-killer
08-04-2025 22:12Sinon, je n'ai toujours pas compris l'intérêt d'une boîte auto sur une moto, mais bon, je dois être trop vieux...
Et moi je cherche touours le même genre de bécane apte au duo , ne serait-ce que pour une balade d'une journée en toute sérénité .....
08-04-2025 23:28@ludo51 ce n'est pourtant pas ce qui manque...
09-04-2025 05:44Le design est fait pour faire jeune et dynamique, pas du tout à mon gout (à croire que je suis vieux), ces optiques sont horribles
09-04-2025 08:58Aïe, un gros défaut des MT07 est toujours présent: "les étriers avant délivrent une attaque un peu trop franche"
09-04-2025 10:26La moto-école de Youkandme a banni les MT07 il y a quelques années parce que les élèves se cassaient la figure trop souvent et facilement en particulier à cause du freinage trop sec, pas dosable. Associé à une géométrie ne recherchant pas la stabilité, on comprend ce qui peut se passer.
Pour une moto destinée à une population débutante, c'est AMHA rédhibitoire!
Idem pour le YAMT: est-ce une bonne idée de prendre en première moto une machine sans commande de boite/embrayage? Pour prendre de bons réflexes ce n'est peut-être pas génial pour la suite...
2025 l'année de la boîte automatique robotisée en moto?
Ils s'y mettent tous :
- Yamaha avec le système YAMT
- BMW avec le système ASA
- KTM avec le système AMT
La seule différence de Yamaha avec les 2 autres, c'est que Yamaha semble vouloir équiper ses machines d'accès là où BMW et KTM le réserve pour leurs machines haut de gamme pour le moment (GS et 1390). 09-04-2025 11:28
A quand une boite robotisée sur une Harley? Un coup a ce que des clients se fassent hara-kiri ou seppuku si vous préférez
09-04-2025 13:45@fangstergangsta : des "petits" roadsters de 70~80 CV à 8000 balles aptes au duo ? Comme quoi par exemple ?
09-04-2025 14:12Pas sûr que cette énième évolution de la MT07 suffise pour aller chercher la Hornet. La fin de règne va se poursuivre. Quitte à garder la même base autant faire dans l'intemporel comme la SV650 qui apporte des améliorations subliminales pour augmenter son tarif chaque année ou la CB500 qui a tenu le haut du pavé avant la MT est affublée du Hornet pour rester dans la gamme tout en laissant la place à sa grande soeur.
09-04-2025 16:13Inex ce serait ça la vraie révolution mais je dois apporter une petite précision. A mon avis on le fait avec un Tanto, le Wakizachi est le sabre court qui accompagne le katana.
09-04-2025 19:24Meuldor je ne suis sûr que la CB 500 fasse autant rêver que la MT, de l'avis même d'un jeune.
Mr Yam, arrête la mode manga ! L'esthétique est vraiment horrible, dommage car elle semble bien au plan technique. Mais, il faut mettre une vraie optique qui éclaire et se voit bien. Et arrêter la perche porte plaque de 3 km de long. Mettre un vrai petit coffre qui puisse loger le gilet jaune et un nécessaire anti-crevaison et quelques clés pour resserrer les écrous.
09-04-2025 19:29Le support de plaque doit être derrière la roue, c'est une contrainte d'homologation donc à moins de rallonger la coque arrière ils n'ont pas d'autre solution.
09-04-2025 20:18Bah en voilà une idée qui serait bonne
"Bonifiée, la Yamaha MT-07 aurait sûrement gagné à compter 10 chevaux supplémentaires pour tenter de conserver son leadership"
09-04-2025 23:41Et la R7 encore plus.
Pas sûr que 10 chevaux apportent plus d'agrément de conduite. La puissance n'est pas le seul critère mais il semblerait que ce soit le seul qui compte. Des suspensions de qualité feraient bien plus que quelques chevaux supplémentaires car si tu as la puissance mais que tu ne peux pas la faire passer, cela ne sert à rien.
10-04-2025 07:53Il est facile est économique de mettre 10 ch de plus sur ce moteur. Et pour la cible, l'aspect psychologique est important.
Bien sur, des suspensions plus sensibles eurent été plus efficaces qu'un moteur un poil plus flatteur. Mais ça coute bien plus cher. 10-04-2025 08:04
Pas dit waboo que cela coûte vraiment beaucoup plus cher car on joue aussi sur le volume et pour un fabricant c'est une bonne perspective. cela joue peut être sur 300 euros.
10-04-2025 14:12Par contre je suis d'accord pour l'aspect psychologique de la puissance car je doute que la plupart des utilisateurs se posent vraiment beaucoup de questions, les deux chiffres qu'ils retiennent c'est le prix et la puissance.
Reste à savoir à quelle fréquence change de monture cette clientèle
Picabia, franchement je me demande à quel point la fiche technique de la Hornet n'est pas le premier succès de critère de son succès auprès des A2... ceux qui débrident eux-même leur machine. Au doigt mouillé je suis à peu près sûr que c'est, à prix similaire, un argument prépondérant.
10-04-2025 14:31Cette même Hornet qui fur vilipendée sur ce site, pour tout dire je ne suis acheteur ni de l'une ni de l'autre.
10-04-2025 20:27Vilipendée à cause de son nom, pas à cause de ses caractéristiques
Il faut écrire encore plus gros, ou ça va aller ce coup-ci???
Vilipendée quand même mais pas que, certains regrettaient le quatre cylindres il me semble, il faut être objectif jusqu'au bout.
11-04-2025 13:18T'es chiant à force! Ben oui, depuis le début je/on dit qu'une Hornet c'est 4 cylindres sport, et je/on n'a jamais dit que cette moto était une moto de merde pour quelque raison que ce soit, twin (d'ailleurs les 4 en ligne n'ont jamais eu ma préférence surtout en moyenne cylindrée) ou autres. A un moment il faut VRAIMENT arrêter de raconter n'importe quoi!
11-04-2025 14:22C'est vrai que je suis chiant, chiant et têtu comme un Basque ou un Breton mais comme tu pars au quart de tour c'est trop tentant.
12-04-2025 13:32Allez bises
Tu sais Inex mon arrière grand mère a traversé l'Europe à pied avec ses trois filles pour échapper aux rouges, ça forge le caractère.
12-04-2025 13:40Perso, mon grand père a quitté l'Italie durant l'entre deux guerres parce que les fachos voulaient lui faire la peau.
12-04-2025 17:34France : terre d'accueil...