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Le Grand Prix moto de Turquie vu par Olivier Jacque

Olivier JacqueComme tous les pilotes de MotoGP, Olivier Jacque découvre ce week-end le circuit d'Istanbul où se déroule pour la première fois le Grand Prix moto de Turquie.

C'est un circuit extraordinaire ! » s'exclame Olivier Jacque après sa journée d'essais au guidon de la Kawasaki officielle ZXR-R. « C'est un mélange des tracés du Castellet, de Sao Paulo et de Sepang. Il comporte beaucoup de grandes courbes très rapides dont une que l'on aborde à plus de 280 km/h ! Un triple gauche est particulièrement impressionnant. C'est un circuit qui laisse la part belle à la technique de pilotage et, comme beaucoup de pilotes, c'est ce que je préfère ! C'est incontestablement un des plus beaux circuits du championnat.

Par contre, il n'y fait pas chaud ! En début de matinée, il faisait particulièrement froid et la séance a du être repoussée. Cet après-midi, il faisait 16 degrés, c'était déjà mieux.

"J'ai bien roulé ce matin et, avec le Team Kawasaki, nous étions content de ma huitième position aux premiers essais libres. La moto et les pneumatiques Bridgestone se comportaient très bien."

Par contre pour la deuxième séance, nous avons changé les réglages de suspension et ils ne m'ont pas convenu, je ne sentais pas l'avant de la moto, surtout dans les virages rapides. Je n'ai donc pas pu améliorer mon temps du matin."

Donc demain, nous allons revenir aux premiers réglages et j'espère retrouver le bon feeling que j'avais avec l'ensemble moto-pneumatiques lors de la première séance»

Au final, OJ réalise le treizième temps des essais qualificatifs.

« Nous ne sommes pas au niveau que l'on espérait » explique Olivier Jacque. «Pourtant, nous avons fait du bon boulot et bien progressé au fil des séances, mais le résultat escompté n'est pas là. Nous étions partis fort dès les premiers essais libres, mais la hiérarchie s'est remise en place pendant ces deux jours.

J'ai rencontré un petit souci technique sur ma moto cet après-midi et j'ai du prendre la machine de réserve. Ce n'est pas dramatique, mais cela m'a fait perdre quelques dixièmes. Et surtout, la Kawasaki manquait d'adhérence avec les pneus de qualification, ca n'allait pas trop !

Par contre, nous devrions avoir une bonne monte de pneumatiques demain. On peut faire une belle course. Il faudra vraiment s'accrocher, mais c'est jouable. Ca peut être une course en paquet et dans ce cas, je peux tirer mon épingle du jeu. D'autant que je me sens super bien physiquement et très à l'aise sur la Kawasaki, même si je bénéficie, ce qui est normal, de l'ancienne version moteur.

Il nous reste encore du pain sur la planche demain, mais il reste le meilleur : le dessert ! »