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NK7 : le radar mobile caché dans les poubelles

Un radar capable de flasher six véhicules simultanément

La DSR dément tout projet d'acquisition de ces dispositifs

NK7 : le radar mobile caché dans les poubelles - crédit photo : DRLe NK7 ne vous dit peut-être rien pour l'instant, mais il y a fort à parier que vous connaitrez bientôt ce nom et pas forcément pour de bonnes raisons. Le NK7 constitue en effet la dernière génération de radars mobiles et se déploie depuis quelques semaines en Belgique.

Conçu par l'entreprise australienne Redflex, le NK7 se présente comme "la Rolls" des radars mobiles. Petit et assez léger (30 cm sur 30 pour moins de 7 kg), le radar est surtout capable de flasher sur six voies et dans les deux sens de circulation. Il peut ainsi verbaliser jusqu'à 6 véhicules différents en quelques centièmes de seconde.

Le NK7 fonctionne également par infrarouge et peut être contrôlé par WiFi ou 4G. En gros il peut être déployé partout, y compris dans des tunnels et, avec une autonomie de 8h, ne nécessite pas la présence d'un agent en continu.

Sa modularité est également un fort avantage pour les forces de l'ordre puisque le dispositif peut être utilisé à l'arrière d'une voiture, sur un trépied ou encore... caché dans une poubelle. C'est d'ailleurs ce type de camouflage qui a été utilisé en Belgique et qui fait des ravages, notamment auprès des conducteurs français puisque plusieurs dispositifs ont été mis en place près de la frontière à Comines-Warneton notamment.

Pas d'installation prévue en France

Face à cela, beaucoup de conducteurs commencent à s'inquiéter d'une possible arrivée de ce genre de dispositif en France, d'autant que la société qui commercialise le radar a déclaré avoir lancé une procédure d'homologation pour la France. Toutefois, la Sécurité Routière a tenu à démentir la future installation des NK7 sur le territoire :

Plusieurs organes de presse ont annoncé une possible implantation en France du radar NK7 dissimulable dans une poubelle. La délégation à la sécurité routière (DSR) tient à démentir tout projet d'achat d'un tel équipement.

La société qui commercialise ce radar a déclaré avoir lancé une procédure de certification auprès du laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE). Toute entreprise peut présenter un nouveau dispositif auprès du LNE mais cette procédure n'engage en rien les services de l'État quant à son utilisation future.

Aucun service de l'État français n'a jamais envisagé la mise en place de ce dispositif de contrôle et ne l'envisage à court, moyen ou long terme.

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