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Histoire constructeur : Gnome et Rhône

Le motoriste aéronautique devenu constructeur moto

Devenu la Snecma à l'issue de la Seconde Guerre mondiale

Histoire constructeur : Gnome et RhôneNé de la fusion des sociétés Gnome et Rhône, le constructeur français est dans un premier temps un grand fabricant d’avions. A l’issue de la Première Guerre mondiale, les commandes militaires se font rares et la firme doit trouver une nouvelle activité. C’est donc tout naturellement que Gnome et Rhône se tourne vers la production de motocyclettes.
Le constructeur acquiert la licence des moteurs britanniques flat-twins ABC Motors pour venir équiper son premier modèle. Toutefois, les mécaniques anglaises connaissent quelques problèmes de fiabilité et Gnome et Rhône entreprend d’en améliorer la qualité.

Les mécaniques maisons

Histoire constructeur : Gnome et Rhône (photo : David Morcrette)A compter de 1921, Gnome et Rhône conçoit ses propres mécaniques avec une 500 latérale. Parallèlement, un moteur deux-temps de 250cm3 est proposé, il s’agit du modèle E.
En 1926 est créée la type D. Les modèles D2, D3 et D4 sont mues par des moteurs 500cm3 à soupapes en tête. La D2 devient la D4 avec l’arrivée du réservoir en selle en 1928. La gamme connait alors un grand succès commercial.

Au début des années 30, la marque souhaite prendre un tournant et inaugure une gamme plus moderne dotée de cadres en tôle emboutie. On voit alors fleurir les modèles Junior, Major, Super Major mais aussi et surtout la 500 V2 suivie quelques temps plus tard par la CV2.
Une 750cm3 culbutée dénommée XA vient enrichir l’offre du constructeur français à cette même époque. Plusieurs machines sont alors destinées à un usager militaire dont la D5 et la XA.
Face aux besoins militaires, Gnome et Rhône va concevoir le side-car AX2. Entre temps, la société fournit des moteurs et des machines aux forces occupantes.

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La nationalisation

A l’issue de la guerre, la société est nationalisée et devient la SNECMA (Société Nationale d’Etude et de Construction de Moteurs d’Aviation). Dès lors, la production se concentre sur des deux-roues utilitaires de petites cylindrées, notamment des 125cm3 avec la série R. Apparaissent ensuite de plus grosses cylindrées avec les L53, L31 et L5. La plus emblématique reste la LX 200 mue par un moteur de 200cm3.
Néanmoins, le succès n’est plus vraiment au rendez-vous et la production de deux-roues cesse à la fin des années 50 au profit de son activité aéronautique. Depuis, la SNECMA a pris le nom de Safran et constitue l’une des plus grandes sociétés motoristes françaises, concevant notamment les moteurs des avions militaires Rafale, Mirage mais aussi des Boeing et Airbus.

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