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Histoire constructeur : James

Les anglaises ont deux-temps d'avance

James ML (photo : DR)Bien connue pour ses cycles, la société James tente l’aventure de la motorisation dès 1902 alors qu’en cette même année, Harry James, son fondateur disparait. Fred Kimberley reprend le flambeau et dévoile les premières motocyclettes de la marque. L’une est mue par un moteur Minerva tandis que la seconde se dote d’une mécanique Derby.
Bientôt, le constructeur James se fournit chez le motoriste FN et met au point des machines plutôt évoluées pour l’époque comme en témoigne le modèle Safety équipé de deux tambours de frein. Innovante, cette dernière adopte en outre un réservoir logé dans le garde-boue avant ainsi qu’un cadre déporté à gauche.

Echec de la Safety

Pourtant, la Safety ne parvient guère à séduire le grand public et la production doit cesser dès 1912. Malgré cet échec cuisant, James ne renonce pas à son activité motocycliste et propose l’année suivante son premier V-twin parallèlement à un moteur deux-temps de 225cm3 qui devient le fer de lance de la marque.
A compter des années 20, la gamme du constructeur britannique se compose de divers modèles dotés de moteurs monocylindres à soupapes en tête ainsi que plusieurs V-twin. Le succès est au rendez-vous et en 1930, James fait l’acquisition de la firme Baker dont elle reprend les cadres pour sa propre production.

Survie et déclin

Histoire constructeur : James (photo : DR)Alors que la Seconde Guerre mondiale met à mal le marché du deux-roues, James survit en produisant la James ML une petite deux-temps destinée à un usage militaire. Cette dernière surnommée Clockwork Mouse s’écoule à plus de six mille exemplaires.
A la sortie du conflit, James délaisse les mécaniques FN pour s’équiper chez le motoriste Villiers mais en 1951, le groupe AMC acquiert la marque britannique. Les modèles des gammes Comet, Commander, Cavalier ou encore Flying sont alors dotés de mécaniques AMC tandis que les machines destinées à la compétition conservent des motorisations Villiers .
Malheureusement, les années 60 et l’arrivée massive des japonaises sur le marché de la moto mettent à terre le groupe AMC qui fait faillite et entraine la marque James dans sa chute inexorable.

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