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Les Cols Verts

Sur les traces du Tour de France dans les Pyrénées

Parallèlement à ses Journées K, dédiées à ses clients sportifs et à tout autre amateur de vitesse sur circuit, Kawasaki propose désormais l'opération Cols Verts. Au programme, de la chasse… aux virages et aux points de vue enchanteurs parmi les plus beaux panoramas de montagne. Et sur des routes de légende. En effet, la firme d'Akashi souhaite ainsi fêter son 40e anniversaire de partenariat avec le Tour de France ! En 1977, les dirigeants français de la marque, Xavier Maugendre et son collaborateur Albert Judenne associent l'entreprise japonaise à cette épreuve sportive. Aux KZ 400 et KZ 750 des débuts, ont très rapidement succédé les fameuses GTR 1000, désormais remplacées par les modernes GTR 1400. Les itinéraire reprennent donc le tracé des étapes mythiques via deux circuits, l'un dans les Alpes, l'autre dans les Pyrénées. Chacun offre un total d'environ 600 km, sur trois jour, ponctué de pauses gastronomiques.

Direction les Pyrénées pour la découverte des Cols Verts

A l'invitation du constructeur Japonais, nous avons pu tester pour vous une partie de l'itinéraire Pyrénéen et l'organisation apportée par la société Terre d’Azur Adventure. Composée de professionnels du secteur et pilotes reconnus, l'équipe dirigeante regroupe ainsi François Etterle, Gilles Jullien et William Costes. La structure propose différents voyages dans le Sud de la France (Ventoux, Lubéron, Verdon…) et prend donc en charge l'opération Cols Verts. Assistance et intendance font partie du pack. Après inscription, rendez-vous est donné aux participants dans les concessions Kawasaki retenues pour l'occasion. Pour notre périple, nous démarrons de celle de Pozza Motos à Toulouse.

Une pause permet toujours de profiter du panorama

Direction Lannemezan, premier étape gastronomique, sur les voies, encore déliées, de la D632. En chemin, quelques remarquables bourgades métrant un arrêt découverte. Ainsi, L'Isle-Jourdain et sa collégiale St-Martin ou Lombez et sa chapelle St-Majan dominant un vaste marché couvert, font découvrir une architecture typique. Et déjà, l'horizon se barre des sommets encore neigeux des Pyrénées, point de mire continue de notre vie d'approche.

Les sommets enneigés se suivent

Plus loin, après les agapes de midi, la D918 nous mène au col d'Aspin, 1.450 m d'altitude. Nous sommes désormais en montagne, sur les voies étroites ou s'éreintent les coureurs du Tour. L'épreuve donne d'ailleurs des anecdotes étonnantes. Ainsi, le bourg de Ste-Marie de Campan, point de passage obligé vers l'incontournable col du Tourmalet, accueille un monument insolite. Une statue de bronze rappelle ainsi qu'en 1913, un coureur répara ici, sur la forge du village, sa fourche brisée…

La statue du coureur brandissant sa fourche brisée

Notre étape du jour prend fin à Bagnères de Bigorre, ville thermale dont les établissement privés se multiplient dès 1670. On en compte 25 en 1787 mais, désormais, seuls deux centres thermaux accueillent les curistes, les Thermes de la Reine et les Grands Thermes.

Quelques haltes dans les villes typiques sont également au programme

Notre deuxième journée nous fait gravir de nombreux cols de la Grande Boucle, hélas dans une grisaille menaçante. Celui d'Ancizan par la D113, lieux presque désertique en cette période, nous mène aux abords des neiges de fin de saison. La route est d'ailleurs coupée et nous redescendons sur Guchen pour passer plus tard et sous la pluie, le Col de Peyresourde, 1.569 m. Puis, sous un déluge qui ne nous quittera plus, nous traversons le remarquable village de Cirès, accroché aux flanc de pentes nous menant au col de Port de Balès, 1.755 m.

Les nuages se font menaçant sur les Pyrénées

De fait, l'ambiance est presque maritime tant la météo s'acharne. Il nous faudra rebrousser chemin, car, là encore, la neige barre la route. Via Bagnère de Luchon et la D618, nous prenons la route du retour pour une halte à Montrejeau. De nouveau, le tracé se fait plus large, entaillant de nombreuses forêts. Puis, la plaine détrempée défile à nouveau sous nos roues, jusqu'à la ville rose.

Les conditions climatique auront eut raison de l'ascension

Enivrante, la virée des Cols Verts sur la route du Tour de France, sait placer l'historique sportif au travers des beautés naturelles des montagnes. Cols, liaisons en plaines, variété de l'architecture et des paysages et panorama somptueux, le tracé est un vrai voyage découverte. Cet idéal routier du motard est servi par un choix judicieux d'étapes haut de gamme, où chacun pourra découvrir ou retrouver la gastronomie locale. Le tarif solo est de 680 €, 980 € en duo, comprenant trois restaurants gastronomiques, deux nuits en hôtel trois étoiles demi-pension, deux accompagnateurs et l'assistance mécanique.

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