Avis moto : Ducati Monster Ie

Gentille caractérielle

Apparue en 2002, le Monster 620 remplace le modèle 600 du même nom. Au passage, elle adopte quelques aménagements pour séduire un public plus large. Le moteur, injecté, fait désormais 60 chevaux et gagne énormément en souplesse. Côté partie cycle, les suspensions sont assouplies mais toujours pas réglables (sauf précontrainte à l’arrière) et la géométrie revue tandis que la fourche gagne un deuxième disque de frein sur les versions S (de série à partir de 2004). Un bras oscillant en aluminium plus léger et rigide est également adopté dès sa deuxième année de commercialisation. En revanche la position de conduite, toujours aussi caricaturale avec le haut du corps fortement basculé sur l’avant et les jambes trop repliées et rejetées en arrière, ne bouge pas d’un iota. ET les commandes sont toujours aussi dures. Le pilote se console avec l’apparition d’un compte-tours et d’une clef codée. A l’usage, la Monster 620 est plus conviviale en ville (souplesse) et plus efficace à l’attaque grâce au surplus de puissance et les suspensions plus complaisantes. Mais la M620 ne devient réellement conviviale qu’à partir de 2004 et l’apparition de l’embrayage APTC, à la fois moins dur et intégrant un anti-dribble très efficace et sécurisant pour les débutants. Elle est remplacée en 2006 par la Monster 695.