Un nouveau CNSR pour 2021
67 membres titulaires pour l'espace de concertation de la sécurité routière
Un premier rapport sur la vulnérabilité des usagers de deux-roues motorisés
Créé en 2001 pour permettre la mise en place d'un espace de concertation et de propositions en matière de politiques publiques de sécurité routière, le Conseil National de la Sécurité Routière a été largement revu en 2017 et vient d'opérer de nouveaux changements.
C'est un nouveau CNSR qui a ainsi été nommé, regroupant désormais 67 membres titulaires et 44 membres suppléants issus de tous les horizons, depuis les élus locaux et nationaux aux associations en passant par les professionnels de la santé, les gestionnaires de voiries... Déjà à la tête du CNSR, Yves Goasdoué, maire de Flers (Orne) et président de l'agglomération de Flers conserve ici la présidence.
Les principales évolutions de ce nouveau CNSR concernent l'arrivée de nouveaux membres au sein du collège des professionnels et des entreprises, ainsi qu'au sein du collège des associations avec l'entrée de la Fédération Française de Cyclisme (FFC) et de 60 millions de piétons pour représenter les usagers vulnérables.
Le CNSR version 2021 a ainsi tenu sa première séance plénière il y a quelques jours, en présence de la nouvelle déléguée interministérielle à la sécurité routière Marie Gauthier-Melleray, afin d'organiser les travaux futurs et de présenter trois rapports du Comité des experts.
En plus du risque routier professionnel et du cadre général pour l'auto-formation à la mobilité, la sécurité des deux-roues motorisés était également à l'ordre du jour avec un rapport intitulé "vers un usage adapté à leur vulnérabilité".
La sécurité routière a donc décidé de faire davantage attention aux motards et scootéristes. Si cela pourrait apparaître comme une bonne nouvelle, ce n'est pas vraiment l'avis des associations de défense des motards qui dénoncent déjà un rapport à charge.
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