english

Les raisons des difficultés de la presse papier moto

Numérisation de l'Information, multimédia et interactivité, diversification des sources d'information, changements d'habitudes de consommation, coûts de production et distribution, baisse de la publicité, écologie...

Cela fait vingt ans que l'on parle de la crise de la presse papier. Les magazines arrêtent les uns après les autres et avec encore dernièrement Moto & Motards qui vient grossir les rangs des pertes, la crise ne fait que s'accentuer. Mais pourquoi ? Petit tour d'horizon des raisons des difficultés rencontrées par la presse papier dans le contexte de l'évolution actuelle de la lecture et de la société. Car c'est bien aussi de cela qu'il s'agit.

Les raisons des difficultés de la presse papier moto
Les raisons des difficultés de la presse papier moto

Numérisation de l'Information

L'avènement d'Internet a transformé la manière dont on accède à l'information. La facilité d'accès aux contenus en ligne et surtout leur multiplicité a conduit à un déclin régulier des ventes de journaux et magazines papier. Pourquoi en effet acheter une information que l'on peut trouver en ligne rapidement, facilement, de façon parfois plus complète et gratuitement ?

Rapidement, car quand un magazine papier réalise un essai, cet essai sera publié entre un à deux mois après sa réalisation, alors qu'on peut le retrouver quelques heures après en ligne.

Facilement, car il n'y a pas besoin de se déplacer en kiosque ou d'attendre le postier.

De façon plus complète car un essai en ligne sur le Repaire des Motards (à titre d'exemple) est plus long qu'un essai dans un magazine papier (faute de place) et souvent avec de la vidéo (qu'il n'y a pas dans la presse papier).

Et gratuitement, car la grande majorité des médias en ligne sont gratuits ou peu cher (y compris le Monde).

Enfin, rien ne dit que le prochaine magazine parlera de la moto ou du sujet que l'on veut. Alors qu'en ligne, on peut trouver immédiatement la réponse à ses questions avec le sujet qui traite exactement de ce que l'on veut.

Multimédia et interactivité

Les lecteurs recherchent de plus en plus des expériences multimédias interactives et pas uniquement de l'information. Les médias en ligne offrent souvent des contenus enrichis tels que des vidéos, des jeux, des interactions et des échanges (questions/réponses comme sur les forums associés au média), ce qui offre une expérience riche et complète, recherchée par de plus en plus de lecteurs.

Diversification des sources d'information

Avec la diversification des sources d'information en ligne, les lecteurs ont accès à une multitude de contenus, ce qui a renforcé la concurrence pour la presse papier.

Écologie et durabilité

L'accent croissant sur la durabilité et l'impact environnemental a sensibilisé les consommateurs aux aspects écologiques de la production de papier. Certains lecteurs préfèrent donc des alternatives numériques perçues comme plus respectueuses de l'environnement.

Changements d'habitudes de consommation

Les lecteurs ont ainsi développé des habitudes de consommation plus immédiates, plus complètes et plus personnalisées. Les médias en ligne offrent des contenus actualisés en temps réel, personnalisables et accessibles à tout moment, ce qui contraste avec le format statique et périodique des magazines papier.

Coûts de production et distribution

La presse papier implique des coûts élevés liés à l'achat de papier, à l'impression, à la distribution physique et à la gestion des stocks. La moitié des magazines imprimés sont retournés et détruits, au pilon; et s'ils sont moins imprimés en quantité, ils ne seront pas dans tous les kiosques. C'est la quadrature du cercle de la distribution en kiosque. Mais c'est bien le magazine qui paye pour cette destruction.

Le coût du papier a en plus été multiplié par trois au cours des trois dernières années, 115% d'augmentation encore en 2023. La Voix du Nord a même expliqué que le cout du papier a entrainé plus de 4 millions d'euros de charges supplémentaires. Ces coûts pèsent très lourdement sur les éditeurs, surtout lorsqu'ils doivent rivaliser avec des médias en ligne proposant des contenus souvent gratuits.

Publicité

Les annonceurs ont diminué globalement leurs investissements publicitaires. Les investissements publicitaires sont en effet les premiers budgets coupés quand il y a des problèmes. Et entre les différentes crises depuis 3 ans (Covid, fret, production, Ukraine...), les budgets publicitaires ont été massivement coupés. Une petite partie de ces budgets a été déplacée vers les médias en ligne, notamment par la possibilité de cibler spécifiquement des audiences et de mesurer l'efficacité de leurs campagnes (le clic sur la bannière en ligne). Mais globalement, les budgets publicitaires ont été massivement diminués voire complètement coupés. A titre d'exemple, dans la moto, de nombreux constructeurs majeurs n'ont pas dépensé un centime en publicité en 2023.

Le refus de la publicité

Les lecteurs veulent de moins en moins de publicité, y compris en ligne, où ils utilisent de plus en plus les adblockers. Un adblocker signifie moins de publicité. Moins de publicité égale moins de revenus et donc de moyens pour créer du contenu de qualité. Parce que du contenu de qualité demande des journalistes, seniors et expérimentés. Et au final, on a de plus en plus de sites et médias avec des personnes qui ne se payent plus ou très peu. Dans la moto, la passion le fait accepter pendant un moment. Mais des années de 365 jours de travail pour parfois ne pas être payé n'est pas un modèle économiquement durable très longtemps. C'est compréhensible de refuser la publicité mais il faut accepter qu'en faisant cela, quelqu'un ne soit pas payé pour son travail (avec les conséquences qui en découlent).

En résumé, l'évolution des technologies et des comportements des consommateurs, couplée aux défis économiques inhérents à la presse papier, a créé un paysage de plus en plus difficile pour le secteur tout entier, sans compter que de plus en plus de consommateurs recherchent du divertissement plus que de l'information.

Ainsi, si une partie des lecteurs du papier sont passés vers des médias en ligne, de nombreux anciens lecteurs sont aussi passés sur les réseaux sociaux, se suffisant des bribes d'informations ou du divertissement fournis par des influenceurs.

Certains budgets des annonceurs ont ainsi été déplacés vers de la publicité sur les réseaux sociaux et les plateformes associées, au détriment des acteurs historiques français; sans oublier le fait de payer des influenceurs, au détriment de budgets publicitaires pour la presse en ligne. On assiste ainsi à la fois à une diversification importante des investissements publicitaires des annonceurs (pour qui la presse papier et en ligne ne devient plus que minoritaire) et une profonde mutation de la société et de la manière de consommer l'information. Et c'est aussi parce que les lecteurs ne consomment plus de la même manière les médias traditionnels que les annonceurs vont les chercher sur les réseaux sociaux. Le serpent se mord ainsi la queue de plus en plus, entrainant un déclin inéluctable de la presse au sens large, aussi bien papier que numérique... qui sera bientôt réservée à une "élite" ou en tout cas à une minorité ? Et quand celle-ci n'aura plus les moyens de subsister, elle disparaitra. C'était le rêve des dictatures.

Peut-être un jour lira-t-on ces lignes :

Ici repose la presse papier, témoin silencieux d'une époque révolue. Ses pages, autrefois le refuge des mots imprimés, se sont refermées avec douceur, portant les souvenirs de l'encre séchée et des nouvelles captivantes.

Sous la lumière vacillante de l'ère numérique, elle a lutté vaillamment contre les vents du changement. Les colonnes d'impressions, symboles d'une communication tangible, succombent maintenant à l'éclat éphémère des écrans lumineux.

Elle fut le compagnon de nombreux matins calmes, le bruissement familier des pages tournées résonnant dans l'intimité des foyers. Les kiosques, autrefois témoins de son règne, résonnent désormais du murmure nostalgique de ce qui fut.

À la presse papier, qui nous a guidés à travers des mondes de mots et d'images, nous rendons hommage. Ton épitaphe est écrite dans l'histoire, où l'encre et le papier se retirent en laissant place à l'ère numérique. Repose en paix, chère presse papier, tes mots ne seront pas oubliés, mais gravés dans la mémoire des lecteurs.

1984-2024

Plus d'infos sur l'évolution de la presse papier

Commentaires

Picabia

David tu as tout dit.
L'absence des constructeurs majeurs sur certains salons montre le désintérêt de marques pour les rassemblements généraux et ciblent un public spécifique.
Il vaut mieux prêter une moto du parc presse à un quelconque influenceur pour avoir une audience immédiate, lequel influenceur se verra redevable de la marque et oubliera de restituer quelques menus cadeaux au passage, cela coute moins cher qu'une page mensuelle.
Je vais avouer qu'un essai en dynamique par un professionnel et pas un amateur, ça une autre gueule que sur le papier.
Il y a le son, les images, c'est autre chose.

22-12-2023 08:36 
nanou17

En ce qui me concerne , c'est la distribution qui pose problème , rien de plus désagréable de voir son "journal moto" en rayon chez Édouard quand tu fais tes courses et le recevoir 6 jours après , c'est un peu comme quand tu vas manger au resto , qu'un couple s'assoit une demi-heure après toi , ils mangent , ils payent et ils s'en vont et toi t'attend toujours ton plat , j'ai arrêter certains abonnement pour ce manque de considération

22-12-2023 11:10 
Picabia

Lequel Edouard bouffe à tous les râteliers afin de vendre ses nouilles. Les clients restent plus longtemps et consomment sur place si par bonheur il fait aussi restauration.
Pendant ce temps le libraire de centre ville crève de faim.

22-12-2023 11:24 
inextenza

Internet a été, de mon point de vue un catalyseur et non une cause de tous les griefs.
Dans mon contexte familial, j'ai pour ainsi dire pas mal trempé dans le monde de la presse, en particulier du milieu des années 90 puis de moi-même de 2002 à environ 2010. Et en parallèle, en tant que photographe auteur, j'ai vu des transformations révoltantes, des sacrifices sur l'autel de la rentabilité nécessaire.
Et déjà dans les années 90, pour différentes raisons, la presse écrite était déjà dans une crise grave!

Par contre, ce qui m'inquiète, c'est le découragement. Nous voulons tous du gratuit, et de la qualité. Youpi. Mais heuuu, les articles ne sont pas auto-générés pour le moment, pourvu que ça dure. Et le bénévolat ne nourrit pas son bonhomme. Du coup, on voit disparaitre de plus en plus de journalistes et pigistes de qualité car il est plus facile et rentable de faire du "google actus" et passer un chalut sur ce qui a été écrit ici et là en prétendant faire du contenu.

Bon courage aux derniers Mohicans tels ici Sandrine & David, Damien, KPOK...

22-12-2023 14:30 
gomak

Je reste persuadé qu'un magazine papier qui disparait peut toujours se réinventer et profiter d'internet. Vidéos, son, interactivité...et toujours garder la possibilité d'imprimer pour que les clients mal à l'aise avec internet ou ses divers outils.

En ce qui concerne les loisirs, personne ne sera contre payer un abonnement "webzine" à la place d'un abonnement papier, sous réserve bien sûr que ça vaille le coup.

Par contre payer pour avoir en gros juste des pages scannées ultra protégées qui ne sont lisibles que par un programme chiant à installer et qui fonctionne une fois sur 3, par exemple, c'est l'échec assuré pour tous les malheureux pigistes qui vont y passer du temps (ne riez pas, j'ai connu ça dans un autre loisir).

Bon courage tout de même aux pigistes du repaire, et à tous les autres, ce serait vraiment dommage qu'ils arrêtent.

22-12-2023 15:45 
olivierzx

Le format papier est très contraignant.
Les articles doivent être remis tôt pour le montage.
Les impressions coûtent cher.
L'acheminement coûte cher.
Le recyclage coûte cher.

Le format numérique corrige tous ces défauts.

J'apprécie toujours autant les magazines mais lus sur tablette grâce à mon abonnement cafeyn.
Les articles web permettent de multiplier les points de vue et de comparer instantanément.
Les influenceurs ont aucun intérêt, du pur marketing déguisé et du placement de produit sans aucune impartialité.

22-12-2023 16:05 
FrediF

Je pense surtout que c'est la société qui change, ce n'ai pas unique à la presse moto.

22-12-2023 16:20 
Picabia

Pour moi la presse écrite n'est pas morte mais elle peine à trouver du contenu, qui soit à la fois informatif, éducatif et ludique.
Après s'être tiré la bourre pendant des années, Moto journal et Moto revue se sont regroupés pour quel intérêt? pour dire exactement la même chose.
Bilan je n'achète plus ni l'un, ni l'autre depuis que Moto Station est devenu en partie payant.
Avant j'attendais avec impatience la sortie de Moto verte, ce n'est le cas car je ne pratique plus.
Youtube est devenu l'officine d'apprentis essayeurs et pour pas cher, qui font le tapin pour avoir des abonnés. Ils t'expliquent pendant une plombe comment fonctionnent les différents menus et t'embarquent faire un petit tour.
C'est souvent chiant, le type il t'explique un historique glané sur internet sinon il serait spécialiste de tout, il verse une petite larme sur son sort et au passage il te fourgue un code promo ou te vante les sacoches rider machin chose, le casque machin truc chouette.
Ca fait pas rêver et puis il y a Dom, Tom et deux trois autres, ils te font rêver eux, découvrir des choses ou font le pitre mais au moins ils parlent de choses qu'ils maîtrisent et connaissent et là je leur colle un pouce.

22-12-2023 18:03 
kick47

Très bel article complet. J'ai été abonné à moto80 pendant 20 ans. Au début ce magazine était mensuel. Donc, un Grand Prix moto qui se disputait début juillet, on devait attendre le mois suivant pour lire et connaître le résumé et les résultats. Trop d'écart entre l'évènement et sa publication. Moto80 est devenu bimensuel donc plus proche de l'actualité moto. C'était déjà mieux. Internet est arrivé, vous devinez la suite.

22-12-2023 18:29 
38GiB

Salut
Je préfère et de loin, la presse écrite (sauf le RdM timide )
J'adore rentrer dans une librairie, sentir l'odeur du papier, des livres.
Tous ces rayons, tous ces livres sur une variété infinie de sujet.
Feuilleter, les magazines ( et les reposer correctement dans le rayonsuper content )
Discuter éventuellement avec d'autres clients et surtout les employés lorsqu'on cherche quelque chose de particulier...

Mon fils a beaucoup lu, tout petit. D'ailleurs il est excellent en français, bien meilleur que son père timide. Son dernier abonnement : Science et Vie Junior ( que je comprenais bien mieux que le grand frère...) jusqu'aux environ des 15 ans...
Puis, un jour il en a eu marre des magazines.
Je ne l'ai plus vu en feuilleter un depuis des années ( il a 23 piges ) sauf si j'insiste lourdement sur un article.

Il passe uniquement par internet. Idem pour la musique. J'ai plusieurs centaines de CD...et je continue d'en acheter. Lui il a Spotify....
Par contre il veut garder tous mes vinyles ( Un éclair de lucidité..inquiet)
A 25/30¤ les neufs, j'ai une fortune au grenier....

Pour en revenir à la mort de la presse... L'autre jour, je tombe sur un superbe article sur l'histoire du X15. Le mag coutait 15¤... Et m...de je l'ai reposé dans le rayon pour finalement retrouver exactement le même sur....internet... Voilà voilà.
V

22-12-2023 18:39 
gvrun666

Le jour où je suivrais les "conseils" d'un influenceur c'est que je serais devenu celui-ci...(autant dire que c'est pas demain la veille !). Pour en revenir à la presse papier j'ai des kilos de magazines à la maison qui attendent que je les relise un de ces quatre, l'attente risque de durer...mon choix de ne quasiment plus acheter de "papier" est, dans mon cas spécifique, dû à plusieurs facteurs. Premièrement le tarif en outre-mer est quasi le double du prix affiché en métropole, deuxièmement même les mag "avion" arrivent en retard (comme les avions d'ailleurs sourire et, enfin, et c'est le plus grave pour moi, j'en avais marre de lire les mêmes reportages avec les mêmes conclusions qui semblaient plus obéir à des impératifs commerciaux (pub ?) que d'objectivité. En gros, je trouve que les "journalistes" ne faisaient pas leur job...même les motos de merde étaient notées correctement (sans parler des pseudos tests de matériels). Bref, vive WWB mais ça fait quand même chier de ne plus trop aller chez le vendeur de journaux pour farfouiller dans les titres présentés...

22-12-2023 19:01 
Poireau

L

22-12-2023 20:14 
Poireau

La dernière fois que je suis entré chez un vendeur presse, j'ai feuilleté un magazine et j'ai entendu : "Monsieur, pas de lecture !"

Maintenant je choisis mes bécanes en fonction des vidéos que je regarde sur le net, et pour tout le reste aussi.

22-12-2023 20:18 
38GiB

Salut
Après, de manière naïve peut être, j'ai plus confiance à la presse papier que numérique question
V

22-12-2023 20:43 
kick47

Par rapport à ce que j'ai écris plus haut, la version papier de moto80 existe encore. Par contre mxmag papier a disparu des kiosques depuis 15 ans. Remplacé par mxmag.be, complet et gratuit.

23-12-2023 08:09 
Chanabo

Moi j’aime la publicité produits moto et motos dans la presse moto papier car elle pertinente et pas intrusive du tout. Ça fait partie de l’information globale. Cela s’applique aussi aux sites spécialisés et aux vidéos sauf que là c’est techniquement moins facile de ne pas être intrusif. Bon, le site du repaire y arrive très bien et il m’arrive très souvent de suivre un de leurs liens publicitaires pour m’informer.

23-12-2023 08:56 
Lea lanata

Côté pollution, ça arrive ex aequo
Production, impression, acheminement du magazine papier versus production électrique, fuites en ligne sur le réseau, stockage archivage dans le cloud, refroidissement des serveurs

23-12-2023 11:56 
Picabia

Je me cantonne aux Hors Séries ils ont leur place avec les vinyles dans la bibliothèque, je les garde et les relis de temps à autre comme celui sur la Bonneville. Les livres moto sur un thème ou une marque donné.

23-12-2023 12:37 
sebgs

Auparavant acheteur de magazine moto, je n'en achète quasiment plus...
Pourquoi, je ne trouve pas que le contenu soit suffisamment étoffé pour me donner envie d'acheter et de dépenser maintenant 6; 7 voir 8 ¤ dans du papier qui au final va finir à la poubelle.
J'achète encore parfois des hors série qui bien que couteux font au moins l'effort d'être complets et rejoignent ma bibliothèque car je sais que je les relirai.
Même chose pour l'aviation ou le vtt, plus que des hors série...

Avant il existait des magazines avec beaucoup de beaux reportages, des essais poussés, des photos détaillées... exemple, le magazine moto l'intégral, disparu, dont j'ai gardé quasi tous les N°.
J'ai retenté le coup en m'abonnant un an à moto magazine... ben au final je n'ai pas renouvelé, même les test matos ne sont plus poussés comme ils pouvaient l'être.
Internet est surement responsable, mais je trouve que le contenu est de plus en plus "creux"

23-12-2023 17:30 
Coolapix

Je fus, jadis, abonné à MJ, quand le logo était encore ovale… J’achetais parfois d’autres revues, moto ou autre… A présent, même pour les livres, je n’achète plus de papier.

25-12-2023 22:07 
 

Connectez-vous pour réagirOu inscrivez-vous

Bering