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Les Français au Grand Prix France

Une épreuve à part pour les pilotes tricolores

Rendez-vous le 20 mai pour les courses sur le circuit Bugatti (72)

Les Français au Grand Prix FranceIl ne reste plus que trois pilotes français engagés en Grand Prix, avec Johann Zarco en MotoGP et Jules Danilo et Fabio Quartararo en Moto2. Forcément, lorsque l'on aborde la question du Grand Prix de France, tous ont à coeur de briller sur le circuit Bugatti, mais le tracé manceau n'a pas toujours été tendre avec les pilotes tricolores.

En dehors des dernières victoires de Louis Rossi et de Mike Di Meglio, les tricolores ont tendance à rater le coche, on se souvient notamment du pauvre Randy de Puniet qui avait chuté sur la grille de départ en glissant sur un reste d'huile en 2012...

L'envie de bien faire, parfois de trop bien faire, peut se retourner contre les pilotes qui se mettent un surplus de pression, à l'image de Fabio Quartararo :

C'est vrai que c'est une sensation assez bizarre parce qu'on est vraiment excité d'être dans notre seul Grand Prix au GP de France. C'est une sensation extraordinaire, mais aussi un peu de pression parce qu'on a tout le public derrière nous, ça nous encourage, mais de temps en temps ça nous met la pression.

Pour Jules Danilo, nouveau pensionnaire de Moto2, ces difficultés peuvent aussi être le résultat d'un mauvais concours de circonstances :

Je pense que j'avais de la pression. C'est un peu à hasard, on se retrouve dans une mauvaise situation. Je pense que je suis tombé pendant les trois premières éditions, mais l'an dernier tout s’est bien passé. J'ai été vite aux essais, très bon au warm up, si je me souviens bien il y avait un choix de pneu assez compliqué, j'étais parti pour l'option soft et ça a marché, pareil pour la course. Ca dépend des circonstances, le Moto3 était tellement aléatoire, il y avait des bagarres énormes entre 10 pilotes, donc c'était facile de se retrouver à terre et j'étais souvent le premier à commettre une erreur.

Pour Quartararo et Danilo, la pression peut jouer des tours sur le Bugatti

Du côté de Johann Zarco le ressenti est différent. Il faut dire que c'est dans la Sarthe que le pilote du team Tech3 a décroché son premier podium dans la catégorie reine et que, de son aveu, cette course lui sert encore de référence lorsqu'il faut se reconcentrer pour gagner en compétitivité :

Ce week-end 2017 fut exceptionnel avec une montée en puissance extraordinaire avec le départ du Qatar, les 6 tours en tête, je chute. Bon il faut confirmer, c'est bien de mener une course, mais l'important c'est de la terminer. Finalement 5e en Argentine, 5e encore au Texas, ça devient pas mal, 4e (NDLR à Jerez) et là, le podium au Mans.

C'est un week-end qui avait commencé difficilement parce qu'en arrivant sur cette montée en puissance, je voulais être aux avant-postes, je forçais sur la moto. Et quand on force, la moto elle dit "moi j'attaque pas, faut bien m'accompagner, pas me violenter", c'est en tout cas ce qui me dit la Yamaha. Quand je tombe le samedi matin, là j'étais vraiment pas bien et je ne savais pas quoi faire pour aller plus vite. Je me suis décontracté, j'ai presque laissé faire la moto, juste en faisant ce qu'elle demandait et là boum, première ligne puis podium à la course. Une belle leçon sur ce Grand Prix que souvent pendant l'année, même là quand j'ai rattaqué, je me suis rappelé ces sensations pour retrouver la performance.

Avec son 1er podium en MotoGP, Zarco garde un bon souvenir du Mans

Zarco, Danilo et Quartararo ne devraient toutefois pas être seuls à représenter la France lors du Grand Prix au Mans puisque la Fédération Française de Motocyclisme a adressé deux demandes de Wildcard à la FIM et la Dorna pour Cédric Tangre et Corentin Perolari.

Disponibilités / Prix

  • Billet Enceinte Générale : 77€ jusqu’au 23 avril, au lieu de 83€
  • Billet Dimanche : 62€
  • Gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés d'un adulte muni d'un billet

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