Sport moto : la filière vitesse accélère
Plus d'écoles, de lieux d'apprentissages et de compétitions pour les plus jeunes
La FFM veut redynamiser la vitesse moto en France
Quand un sportif ou une équipe brille au plus haut niveau, on constate souvent une hausse de la pratique dans les mois qui suivent cette mise en lumière. Alors que Fabio Quartararo est à portée du premier titre MotoGP pour un pilote français, on se dit que la FFM à quelque chose à faire. Surtout qu'en dehors d'El Diablo et de Johann Zarco en catégorie reine, seul Lorenzo Fellon est aujourd'hui présent en Moto3 pour assurer la relève.
La Fédération Française de Motocyclisme compte bien changer cette situation et mise sur un développement de sa filière vitesse sur tout le territoire dès l'année prochaine.
La FFM a ainsi défini un nouveau parcours comprenant quatre niveaux avec tout d'abord les initiations à la pratique dès 6 ans avec les écoles françaises de moto, puis les débuts en compétition avec les championnats de Ligues Mini OGP, le Championnat de France Mini OGP puis enfin le Championnat de France OGP qui permet par la suite de déboucher sur l'European Talent Cup.
Le problème aujourd'hui, c'est que cet ascenseur bloque aux deux premiers niveaux. La Fédé entend donc dynamiser sa filière en développant des écoles labellisées et des sites de pratique. Au deuxième niveau, il n'existe aujourd'hui que deux championnats de ligue en Normandie et en Occitanie. Dès 2022, la FFM et ses clubs vont donc quadrupler ce nombre en s'étendant à davantage de régions pour faire découvrir la compétition au plus grand nombre. Les détections débutent dès ce niveau.
La saison 2022 va également voir plusieurs modifications du championnat national OGP avec un règlement revisité et surtout l'introduction d'un manufacturier unique, Bridgestone. Ce championnat Objectif Grand Prix doit permettre aux jeunes espoirs de s'élancer vers les compétitions nationales et internationales.
La Fédération Française de Motocyclisme a également reçu deux soutiens de taille avec d'une part la collaboration de Claude Michy, organisateur du Grand Prix de France MotoGP, autour du Championnat de France Superbike et d'autre part la participation de Johann Zarco, très attaché à la formation des jeunes, qui devient le parrain de ce grand projet.
Commentaires
Voilà une idée qu'elle est bonne...
19-10-2021 09:31Par contre ils roulent ou les momes? Extrêmement peut de circuit karting qui accepte les moto.
Sans parler des circuits soumis à la propagande du bruit
20-10-2021 10:31Zarco avait établi sa 1ère école de pilotage sur le circuit désaffecte de Carpentras Saint Ponchon d’où il a été vite chassé par les riverains...
26-10-2021 08:43Il a racheté (je passe sur les embrouilles) le circuit d'Eyguières qui, malgré le fait qu'il soit dans le trou du cul de la plaine de la Crau, se fait emmerder par les riverains.
Je pense qu'il faut légiférer sur les circuits qui sont en place depuis longtemps, ou des gens viennent construire aux abords et demandent ensuite la fermeture.