radars automatiques sur les departementales !

on n'est pas sorti de l'auberge


ROUTES. --Le Département n'est «pas hostile» à l'arrivée des radars sur le réseau secondaire

Vers des radars sur les départementales ?:G.B.


L'information circulait à grande vitesse du côté de la préfecture : le Conseil général aurait donné son accord pour l'implantation de radars automatiques sur les routes départementales. Pour l'heure en effet, seules les deux nationales du Gers sont concernées par ces dispositifs. En 2004, trois automates ont ainsi été positionnés sur la nationale 21 : à Saint-Martin, à Labéjan et à Auch (le Moulias). Après un certain retard à l'allumage, ils sont opérationnels depuis le début du mois Cette année, la préfecture prévoit d'installer trois radars supplémentaires. Trois emplacements sont actuellement à l'étude, sur la route nationale 124 cette fois. Un de ces dispositifs devrait être fixé sur la rocade d'Auch, un autre sur la portion ouest de la voie, et le dernier sur la portion est. Et ce devrait être tout pour 2005. « Au niveau national, on nous affecte chaque année un certain nombre de radars automatiques par département, explique Jean-Paul Vicat, le directeur de cabinet du préfet. Au niveau du Gers, nous en avons eu trois en 2004, et trois autres en 2005. A la préfecture, nous proposons des emplacements en fonction des cartes d'accidentologie ». Pour cette année, les autorités ont donc « rempli leur quota ». Mais que faire de la dotation 2006 ? « C'est vrai que six radars, cela paraît suffisant sur le réseau national, admet Jean-Paul Vicat. Si l'implantation devait se poursuivre, nous approcherons les services du Conseil général ». A ce sujet, des contacts ont déjà eu lieu entre le préfet Jean-Michel Fromion et le président du Conseil général Philippe Martin. « C'est vrai que nous en avons discuté », admet le chef de l'assemblée départementale. Alors, verra-t-on des radars automatiques fleurir le long des départementales ? « Pourquoi pas ? Voilà ce que j'ai répondu au préfet, raconte Philippe Martin. Je ne suis pas hostile à ce que la répression fasse partie de l'arsenal visant à améliorer la sécurité. Mais en même temps, elle ne peut pas être la seule réponse. Or, je crois que l'autorité préfectorale a dépassé la ligne jaune en la matière, dans la mesure où elle ne voit que par la répression. La "machine à PV" n'est pas la réponse à tout : il y a aussi les infrastructures, l'éducation dans les collèges... ». Bref, préfecture et Conseil général sont d'accord, à un énorme bémol près. Mais il est vrai qu'une parfaite unité de vue entre Jean-Michel Fromion et Philippe Martin en aurait surpris plus d'un...

nous aussi en alsace on va y avoir droit