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Essai cruiser Royal Enfield Super Meteor 650

Cruiser de l’espace-temps

Bicylindre en ligne de 648 cm3, 47 ch et 52,3 Nm, 241 kg, 7.890 euros

Essai cruiser Royal Enfield Super Meteor 650Depuis sa création, Royal Enfield a toujours véhiculé cette image classique de la moto en commercialisant des deux-roues motorisés authentiques portés par des mécaniques éprouvées. Mais les normes modernes ont rattrapé le constructeur indien qui s'est lancé depuis 2021 dans la modernisation de sa gamme, en particulier autour de sa nouvelle plateforme de 350 cm3 qui s'articule autour des Meteor, Classic et HNTR.

Juste avant ça, la firme de Chennai avait innové en renouant avec le bicylindre. C'était en 2018 et la marque indienne dévoilait un nouveau twin en ligne de 648 cm3 pour propulser les roadsters Interceptor et Continental GT. Rapidement la rumeur de nouvelles déclinaisons surgissait, évoquant un cruiser ou encore un trail.

C'est finalement la première hypothèse qui s'est vérifiée l'automne dernier avec l'officialisation de la Super Meteor 650. Adoptant un positionnement de type cruiser à l'image de la 350 quasi-éponyme, la Super Meteor partage également une bonne partie de la mécanique du duo de six-et-demie lancé en 2018.

Avec à peine 47 chevaux et 52,3 Nm de couple pour 241 kg, mais aussi une fourche non réglable, de simples disques de frein et l'absence d'électronique, l'Enfield n'a a priori rien d'un foudre de guerre. On s'en moque un peu, car c'est la promesse d'une authenticité et d'un vrai caractère qu'elle nous fait.

Et quoi de mieux pour succomber à ses charmes orientaux que de partir sur les routes du Rajasthan à son bord ? Suivez le guide... essai vidéo...

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Commentaires

VieuxBiker

On a déjà débattu du sujet mais bon pour le prix c'est devenu du n'importe quoi toutes ces marques quand je reprends les tarifs des principaux acteurs du marché français quelques années en arrière et en comparant avec le salaire médian de ce pays je me dis que la marge commerciale est énorme

27-01-2023 12:32 
Picabia

Malheureusement en économie les salaires ne suivent pas l'évolution des cours des matière premières et de l'énergie.
Deux éléments soumis au cours mondial et à la spéculation.
Quand les prix du cuivre s'envolent, je ne pense pas que les mineurs Péruviens soient mieux payés.
Reprends ces deux éléments comme composante de la fabrication d'une moto. Acier égal fonderie et consommation de beaucoup d'énergie donc la marge ne doit pas être si énorme que ça.
J'ai été pensionnaire de l'école de fonderie et céramique de Vierzon
D'autre part, les motos que nous achetons en France sont à majorité des produits d'importation dont le prix ne fera qu'augmenter malheureusement.
Waboo l'a déjà signalé, elle est au prix du marché, libre à nous de l'acheter ou pas maintenant vieuxbiker je te rejoins sur une chose, cela devient un loisir élitiste et de plus en plus clivant par le prix.

27-01-2023 17:04 
olivierzx

C'est le prix que HD vendait sa 750 fabriquée en Inde.

Si les constructeur étaient honnêtes les prix devraient baisser d'ici quelques mois.
Le prix du container est revenu à la normal, hors c'est ça qui depuis 1 an et demi leur a permis de justifier jusqu'à 15% d'augmentation.

27-01-2023 18:08 
Picabia

Le prix du container est revenu presque à la normale entre 3000 et 5000 mais le prix des métaux ferreux et non ferreux a lui fortement augmenté. DE l'ordre de 10 à 40%, c'est que les pays asiatiques ont un besoin constant de métaux.

28-01-2023 07:46 
Picabia

On dit que les RE sont des enclumes, 241 kilos d'acier, plus une baisse de l'euro alors que les échanges se font en dollar, ça commence à faire.
Je me demande comment Honda pourra tenir le prix de la Hornet fabriquée au Japon alors que tous délocalisent en Thaïlande.
Harley, Triumph ...

28-01-2023 07:55 
Lea lanata

@ Picabia
Pour le cuivre, c'est les chiliens, dans l'Atacama
Très bien payés au regard des salaires du pays,quasi une aristocratie, avec des tas d'avantages annexes, genre SNCF ou EDF ( on ne parle pas de cuivre gratuit pour les enfants mais de caisses de retraite bien grassouillettes, abondées sur le cours international du métal)
Au Pérou c'est surtout les nitrates ( en espagnol local , salitre)

28-01-2023 13:57 
Picabia

Et au Pérou aussi, les multinationales s'accaparent la plupart des ressources minières du pays plus la pollution des eaux engendrée.
J'ai un cousin qui y est allé pour MSF, les salaires c'est peanuts comparé aux profits des Rio Tinto et compagnie, ce qui n'est pas sans rappeler le projet la montagne d'or en Guyanne

28-01-2023 16:22 
Lea lanata

effectivement
on en viendrait facilement à devenir décroissant
enfin presque
mais il est vrai que le chili est (un peu, un tout petit peu) épargné par la prédation des multinationales, puisque ce sont des entreprises nationales qui pressurent les peones locaux

28-01-2023 21:31 
 

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