Réagir
La motocross Kawasaki KX 250 gagne en puissance
+3,2 chevaux, des linguets et une nouvelle fourche pour le millésime 2020
Cotes moteur revues pour le monocylindre 4 temps à refroidissement liquide de 249 cm3 et doubles injecteurs
Kawasaki dévoile le millésime 2020 de sa motocross KX250 avec un moteur et un châssis allégés, entre autres nouveautés. Kawasaki a travaillé sur la puissance de sa MX pour extraire tout ce qu'il est possible de son quart de litre pour obtenir 3,3 chevaux (2.4 Kw) de plus pour un poids en baisse à 104.7 kilos tous pleins faits !
Pour atteindre ces chiffres, le constructeur a modifié les cotes moteurs et apporté de nombreuses améliorations allant de l'injection à doubles injecteurs à un ECU paramétrable avec trois cartographies : Standard, Hard et Soft. Il a notamment glissé dans la culasse des basculeurs à linguets qui viennent remplacer un système à pastille et poussoirs, comme sur la ZX-10 RR. L'idée est de réduire l'inertie de la distribution : un linguet est moins lourd à entraîner qu'un poussoir, ce qui participe à l'efficacité générale du moteur. Le mono accroche ainsi plus de 10.000 tours/minute.
Il a ainsi raccourci le conduit d'admission de la boîte à air, une disposition qui généralement favorise les hauts régimes.
Le corps du papillon d'injection passe de 43 à 44 millimètres et le conduit d'admission a été modifié, là encore pour permettre au moteur de prendre encore plus de tours. Les cotes moteur évoluent, passant de 77,0 x 53,5mm à 78,0 x 52,2 mm. Un alésage supérieur permet l'emploi de soupapes de diamètre plus important, alors que la course réduite pousse une fois de plus vers les hauts régimes. Les soupapes d'admission gagnent ainsi 1 mm de diamètre, à 32 mm. Côté échappement, elles prennent 1,5 mm, à 26,5mm.
Enfin, les ingénieurs ont redressé l'angle du tunnel d'admission de 29,5 à 32,5 degrés, toujours pour mieux remplir la chambre de combustion en absence de suralimentation.
Une fourche Kayaba de 48 millimètres de diamètre
Pour encaisser le surcroît de puissance, Kawasaki a adopté une nouvelle fourche Kayaba de 48 mm par rapport à la SFF type 2. Apparemment, l'amortisseur arrière reste quasiment inchangé par rapport au modèle précédent. Il dispose toujours de son double réglage de compression (lent et rapide).
Qui dit fourche revue à la hausse dit utilisation de piston de plus fort diamètre qui en théorie permettent de mieux maîtriser le fonctionnement de la suspension. L'objectif est d'obtenir un bon comportement sur les petits enfoncements tout en assurant une gestion satisfaisant des grosses compressions.
Le tarage des ressorts a été revu à la hausse : l'avant passe de 9,4 à 10,0 Newton par millimètre et l'arrière de 52 N/mm à 54. Généralement, une augmentation de puissance moteur s'accompagne d'un raidissement des ressorts de suspension.
Parmi les retouches de la partie-cycle, on relèvera un frein arrière qui progresse un peu en diamètre, passant à 250 mm (+10 mm). La KX 250 hérite aussi du maître-cylindre de sa grande sœur la 450, plus léger.
Une évolution plus qu'une révolution
On retrouve ensuite le dispositif d’assistance au départ (Launch Control) qui permet de réduire le patinage de la roue arrière lors du départ.
A la lecture de la fiche technique, on s'aperçoit que ce modèle n'apporte pas de révolution en la matière. Kawasaki peaufine la KX 250, mais ne revoit pas sa copie de fond en comble.
C'est sur la piste que l'on pourra constater des bienfaits de cette évolution lors des essais organisés par le constructeur.
Prix : 8.299 euros (7.299 euros pour le modèle 2019)
Commentaires