La fin de Motorâleuses ?

Bonjour tout le monde,

Peut être certains d'entre vous connaissent cette bande dessinée.

Je ne suis pas forcément d'accord avec la façon dont est tourné le mail que vous pourrez lire dans la présentation de la pétition, mais je trouverais vraiment dommage que cette BD n'ait pas de suite.

Alors je relaye l'info :

Pétition : Sauvons les "moto râleuses"

V

ben m€rde ! je savais pas qu'il existait des sites dédiés aux pétitions en tout genre !!! :) :)

bref, BD sympa en effet, aprés si y'en a plus c'est que soit l'auteur a stoppé, soit ca se vend pas et là courage avec la pétition !

Si tu as lu le mail, tu as pu voir que le problème n'était pas forcément aussi simple que ce que tu décris

Pour avoir lu le roman autobiographique de l'auteur, je crois surtout qu'elle est un peu trop "grande gueule" et à cheval sur certains principes ... et que du coup certains cherchent à le lui faire payer.

Mais nous n'avons qu'un son de cloche... c'est toujours difficile de se faire une idée juste dans ces cas là.

En tout cas si cette BD disparait ... ce sera dommage, je trouvais ça chouette une BD sur le monde de la moto du point de vue féminin ... ça change de "l'esprit JBT" qu'on nous sert à tout bout de champ (qui a des côtés sympathiques aussi ... mais de là à en faire le seul horizon de la moto )

V

Comme tu écris Lili, on n'a qu'un son de cloches.

J'avais eu du mal à trouver les premiers tomes, je me souviens encore du concessionnaire Yam Brestois qui m'a vendu SON EXEMPLAIRE PERSO !

C'est vrai que le circuit de diffusion fait beaucoup pour la réussite d'un bouquin. Mais le bouche à oreilles lui aussi marche du tonnerre surtout pour les Motorâleuses.

Les soucis que Sato nous racontent ne sont pas rien non plus !

Faut s'y faire : on est un petit marché. Très passionné c'est vrai, mais on reste une minorité.
Mettre une moto à un héros de BD c'est une chose. Mais faire publier une BD centrée sur la moto c'est bien plus difficile...

il faut bien lire ce qu'elle écrit

on ne parle pas de la BD motoraleuse, mais d'un livre, et du coup, ça change tout, enfin, c'est mon avis et je le partage

"-C' est mal écrit et pis c' est tout!"
-Vous l' avez lu?
-Euh, non, pourquoi?"

cesco a écrit:

> il faut bien lire ce qu'elle écrit
>
> on ne parle pas de la BD motoraleuse, mais d'un livre, et du
> coup, ça change tout, enfin, c'est mon avis et je le partage
>

Heu ... dans son mail elle parle beaucoup des mésaventures qu'elle a eu avec son bouquin, mais celui ci a bien été édité ... en revanche (je cite) :

... Du coup, le tome 4 devra attendre une embellie, un miracle, une pluie de fers à chevaux ou de grenouilles ailées. Malgré toute ma volonté, je ne peux envisager de publier une nouvelle fois seule. Dommage, car je venais juste de rencontrer un dessinateur doté d’un incroyable talent, qui aurait été heureux d’assurer la relève.
...

Là il s'agit bien du Tome 4 de la BD, non ?

"Là il s'agit bien du Tome 4 de la BD, non ?"

oui, mais s'il n'est pas encore dessiné, avoue que ça doit être pas simple à placer, non ?

Thread "piqué" sur le forum de la FFMC67. Vous aurez ainsi 2 sons de cloches.

A vous de conclure.

Sujet: Avenir de Moto Raleuse...... Lun 3 Nov - 13:33


Bonjour,

Pour les amateurs ou amatrices de BD et qui ont deja entendu parlé de CATHY, de Moto Raleuse.
J'ai reçu ce mail, hier soir .....sa sens le roussi !!!

Citation:

Les coulisses de l’édition ou le suicide de Moto Râleuses…

C’est la fin des haricots, l’heure du rutabaga, le début de la soupe au pain rassis.
Les réserves s’épuisent et rien ne laisse envisager une réédition.
Pas de partenaires à l’horizon : ils semblent avoir tous mouillé leur pantalon.
Pas d’investisseurs : ils ont décampé après avoir écouté les bruits de couloirs.
Heureusement, Moto Râleuses existe et ne peut désormais plus disparaître.
C’est le miracle de la publication.

Ceux qui ont lu « Sans filet » savent que je ne compte plus les tentatives de récupération de la marque,
celles pour me déstabiliser, celles pour me faire couler. Je ne sais même plus si je suis ou non toujours,
en dépression. Par chance, la paix, mêlée de résolutions, qui m’ habite depuis peu,
semble chasser mes plus horribles pensées et plutôt que de me jeter en pâture à l’éternité,
j’ai préféré suicider Moto Râleuses en vous livrant quelques anecdotes ou joies de la création.

Après 25 000 exemplaires vendus et des milliers d’autres qui n’ont pas bénéficié,
d’une distribution correcte,aucun éditeur à ce jour n’a daigné jeter,
ne serait-ce qu’un œil sur mes publications.
Je suis désolée de vous dire ça, mais, vous avez, vous, mes lecteurs,
des goûts de chiottes.

Tous les pros, tenants du métier, disent que Moto Râleuses,
c’est de la ***** et que ça ne fonctionnera jamais.Tient,
de mémoire, ce sont les propos exacts d’un responsable de publication de Vent d’ Ouest,
qui m’a reçue debout dans un bureau vide afin de me faire bien comprendre que je n'étais pas la bienvenue.
On dira qu’il a oublié l’essentiel : le respect.
Personnellement, j’offre un café même au plus mauvais vendeur de brosse à dent.

Perspicace l’animal ! Moi, je serais vous, ça me ficherait en rogne !
J’ai longtemps pensé que le public était roi, et que c’était lui qui décidait de ce qu’il voulait lire.
Je me suis trompée. Vous êtes des milliers, dans plusieurs pays à avoir plébiscité Moto Râleuses.
J’ai reçu des milliers de mails à vous faire dresser,
les cheveux sur la tête. Des milliers de courriers de soutien.
Mais il semble que vos voix ne comptent pour rien. Le parking est immense,
mais le soi-disant "tenant du titre" a bouchonné les entrées.

Du coup, le tome 4 devra attendre une embellie, un miracle,
une pluie de fers à chevaux ou de grenouilles ailées.
Malgré toute ma volonté, je ne peux envisager de publier une nouvelle fois seule.
Dommage, car je venais, juste de rencontrer un dessinateur doté d’un incroyable talent,
qui aurait été heureux d’assurer la relève.

Comme pour faire écho à la profession, et me mettre un dernier coup de trique,
Moto Magazine qui proposait mes livres sur les salons et en VPC (vente par correspondance),
a décidé, sans même m’en parler, de stopper toute collaboration.
Je ne me souviens pas d’avoir eu, même une prise de bec avec eux et, les ventes étaient plutôt bonnes.
Mais je me dois de vous livrer une petite anecdote arrivée au Mondial du 2 roues,
à Paris en 2007. Accrochez vous aux branches, tout est vrai !

C’est avec le soutien de quelques collaborateurs de Moto Magazine,
loin d’être anti-Moto Râleuses, que j’ai rejoins le mondial, sur mes deniers,
les 3 derniers jours du salon. La pression des lecteurs,
aura décidé les dirigeants à m’accueillir sur leur stand. Je savais qu’ils n’étaient pas ravis de ma présence.
Ces messieurs ont, en effet, développé une allergie à Moto Râleuses dès la sortie du premier tome.

J’avais reçu la veille à Toulon, une 50aine d’exemplaires de mon dernier livre « Sans Filet ».
Jusque là, personne ne l’avait lu, personne n’en connaissait la teneur.
Je suis arrivée sur le salon et j’ai posé à côté, de mes BD’s quelques livres pour les dédicaces.
Un dirigeant, courageux, a envoyé un autre responsable,
me voir afin que j’enlève les livres.

Moi : « Pourquoi ? »
Le responsable : « Il dit que ton livre est mauvais. »
Moi : « Ben… il ne l’a pas lu ! »

Je suis allée parler au dirigeant sur un ton cordial et carrément bien élevé vu la situation.

Moi : « Pourquoi vous ne voulez pas que je signe « Sans Filet » ? »
Le dirigeant : « Ce livre est mal écrit. »
Moi : « Mais, vous ne l’avez pas lu ! Je viens de le recevoir ! »
Le dirigeant : « J’ai lu le résumé, c’est mal écrit. »
Moi : « Je n’ai pas fait de résum酻
Le dirigeant : « C’est mal écrit c’est tout. »

J’ai tourné les talons et j’ai enlevé les livres. Je les dédicaçais quand même aux lecteurs qui savaient que,
j’avais amené quelques exemplaires. Le dernier jour, le brave dirigeant est venu me demander
un « Sans Filet ». Il voulait le payer. J’ai évidemment refusé et je lui ai offert avec une dédicace.
Au moment où je lui remettais le livre il m’a dit exactement ça :

- « Je vais le lire et je je te dirai ce que j’en pense… il ne faudra pas m’en vouloir ! »

Je n’ai évidemment jamais eu de nouvelles. J’aurais dû ****** sur le livre avant de le lui remettre.
En passant, je remercie ce mensuel pour m’avoir laissée déjeuner et diner seule sur les 3 jours.

Dans un prochain communiqué, je vous parlerai de "Sans Filet" qui semble redonner le sourire et le moral,
à bon nombre de lecteurs sans oublier quelques autres anecdotes savoureuses.
Mais chaque chose en son temps.

La boutique en ligne reste ouverte jusqu’au 31 décembre. Après, c’est la boule de cristal…

A bientôt,

Cathie

Voici le lien de son site:[www.motoraleuses.com]



Bonsoir,

Étant donné que nous avons diffusé le mail de Cathie,
nous avons réservé un droit de réponse du principal intéressé,
soit Mr Michel Mahé.

Voici son mail :

Citation :

J’ai reçu en direct la prose de Catherine Devillard. Je n’avais pas l’intention particulière de répondre,
mais puisque le message circule hors de tout contrôle je vais sans perdre trop de temps donner,
une version des faits un peu plus nuancée.
Cela va d’ailleurs m’obliger à enfoncer le clou quant à la qualité de l’écrit.

La boutique des Editions a largement aidé à la vente des Moto-râleuses,
en dépit des avis très négatifs de la majorité de la rédaction,
laquelle était plutôt sur les positions de l’Editeur « Vent d’Ouest » et,
aussi de nombreux autres dessinateurs connus que je ne citerai pas.
J’ai malgré cela voulu donner une chance de diffusion plus large à la BD.
Nous l’avons fait avec JM Belotti. Tout allait bien effectivement jusqu’au « mondial 2007 ».
Là, j’ai découvert incidemment, car je n’avais pas été sollicité, que Catherine Devillard,
avait installé une pile de livres sur le comptoir pour qu’ils soient mis en vente.
Ce livre n’avait rien à voir avec la BD moto-râleuses. Il raconte la vie de Catherine Devillard.
J’ai lu le résumé en 4ème de couverture, rapidement parcouru le livre ,
(il se fait que après 40 ans d’expérience j’ai une bonne maîtrise de la lecture rapide).
Mon avis préalable tomba rapidement.

Outre le fait que ce livre ne peut que faire plaisir à l’auteure elle même et à quelques fans inconditionnels,
il est, je le confirme, mal écrit. Ne peut pas se décréter écrivain qui veut.
Par ailleurs en ma qualité de gérant d’une société d’Edition que je pense sérieuse, j’ai estimé que ce livre,
son ton, le type de narration, n’avait rien à faire sur notre stand au mondial du 2 roues.

Je confirme donc avoir demandé le retrait du livre et avoir dit à l’auteur que ce livre était mal écrit.
A ma connaissance aucun autre éditeur n’a proposé de publier ledit livre. J’ai effectivement voulu,
par courtoisie, en acheter un exemplaire et Catherine Devillard à refusé et me l’a dédicacé.
J’ai effectivement dit que je lirais le livre et dit que je donnerai mon sentiment.
J’ai lu plus de la moitié du livre, puis j’ai renoncé. Je peux dire aujourd’hui puisqu’elle m’y contraint,
qu’il est sans intérêt, sauf à considérer que seules quelques anecdotes plus ou moins drôles font une histoire intéressante.
Si je ne l’ai pas re-contacté par la suite c’était en grande partie pour ne pas être désagréable,
en balayant ses derniers espoirs de diffusion via les Editions.
La dédicace dont elle m’a gratifiée je cite :
« Michel… J’aime les rencontres et les histoires qui finissent bien…
La notre prend tournure et sérieux, ça me fait super plaisir… On se retrouve bientôt, Bises Cathe »
M’incitait à la prudence. Les Editions de la FFMC ne sont pas faites pour avantager quiconque,
mais pour servir une cause.

Par ailleurs, Catherine Devillard, a eu l’amabilité de, publiquement et devant plusieurs salariées,
me baptiser d’un élogieux « ce mec est un gros con ».
Gros ça je le sais depuis que j’ai arrêté de fumer,
« con » cela m’arrive certainement parfois comme chacun. J’ai donc décidé, comme un con,
de cesser les ventes des BD après épuisement du stock.
Je suis sans doute victime du concept tolérance zéro et il y a longtemps que j’ai compris,
qu’il ne servait à rien de tendre l’autre joue.

Enfin, pour terminer sur le fait que nous avons laissé Catherine Devillard déjeuner et dîner seule,
pendant 3 jours, je rappellerai simplement que d’une part, chaque personne qui vient sur le stand,
est totalement autonome et que si des rencontres et repas communs ont lieu,
c’est uniquement parce que ceux qui travaillent sur le stand mouvement ou s’y rencontrent,
le décident entre eux.

Vous pouvez diffuser cette réponse autour de vous dans la mesure où j’ignore totalement qui a reçu,
le diatribe de madame Devillard.

Michel Mahé

Voila, vous avez les 2 sons de cloches, à vous de vous faire votre propre opinion !!

Bah effectivement, tout le monde aurait du en rester à la BD.

@Cesco : c'est sur, mais parfois lorsqu'un auteur a déjà réalisé plusieurs ouvrages, son éditeur peut lui faire une avance qui permet à l'auteur de financer la conception de l'ouvrage suivant.

Maintenant ça dépend des volumes de ventes, de la notoriété de l'auteur ... etc etc

Pour prendre un exemple plus proche du Repaire, j'aime bien les BD de Sato aussi, je ne sais pas si il est obligé de financer lui même les nouveaux tomes et ensuite de chercher un éditeur ... mais si c'est le cas c'est dommage, il a montré de quoi il était capable, et du coup mériterait de bénéficier de cette avance sur droits d'auteur.

Je connais mal le monde de l'édition, mais les échos que j'ai pu en avoir m'ont toujours donné le sentiment d'un milieu de requins et où les "jeunes" auteurs, même talentueux, avaient du mal à percer. ("jeunes" dans le métier)

@Tino : merci pour ce "second son de cloche", je suis vraiment contente d'avoir pris des précautions dans la présentation de la chose

J'm'en fiche, j'aime pas : c'est mal dessiné et c'est pas parce que c'est sur le thème de la moto que mon avis changera.

Voilà.....

lili>elle a fait des bd, et là, c'est son bouquin qui ne trouvait pas d'éditeur

ça n'a pas l'air quelqu'un de "facile" cette Cathie !
en même temps un peu de caractere dans ce monde si lisse ...........

Maxagaz>
Euh, le monde des auteurs de BD est quand même loin du monde policé des auteurs de romans. Très loin, même ...

Moi non plus, je ne suis pas fan de Motoraleuses, mais je trouve dommage qu'une BD qui a tiré à 25000 exemplaires ne trouve pas d'éditeur pour la suite.

Ceci dit, il n'y a pas que le nombre d'exemplaires vendus qui compte pour être éditable, il y a aussi les relations qu'entretiennent l'auteur et l'éditeur, notamment la confiance qu'ils se portent, ainsi que d'autres critères comme la capacité à fournir du travail de qualité dans des délais relativement courts, etc.
Pour prendre un exemple, il y a un dessinateur exceptionnel qui s'appelle Lidwine, capable de produire des coups de génie ("le dernier loup d'Oz", par exemple) mais incapable de tenir le moindre délai. Il a malgré tout été choisi par Loisel et Le Tendre pour la suite de "La quête de l'oiseau du temps", best-seller et BD fondatrice de l'heroic fantasy. Il a fait le premier tome ... et ça s'est arrêté là. Et pourtant, ce premier exemplaire avait été vendu largement au-delà des 25000 exemplaires !

C'est peut-être dommage qu'une BD disparaisse, mais pour ce que j'en ai vu, ça cassait pas trois pattes à un canard.
De plus, vu le ton employé par l'auteur dans son mail et dans certaines interviews (où elle s'estime bien supérieure à ses confrères en BD motarde), elle semble avoir plus besoin d'un psy que d'un éditeur.
Et s'il fallait faire une pétition chaque fois qu'un génie auto-proclamé crie à la conspiration...

Bonsoir à tous et à toutes,

quelques informations, jetées à l'écoute de qui veut l'entendre....mais à la fin, comme toute conclusion qui se respecte, c'est à dire qui se doit d'ouvrir sur un nouveau questionnement.

Je trouve particulièrement regrettable de ne pas soutenir un auteur et ce d'autant plus qu'il a rencontré son public pour des jugements élitistes et/ou économiques alors que l'histoire a démontré à quel point les jugements des éditeurs pouvaient être erronés...

.... Edgard Allan Poe est mort dans un strict anonymat ainsi que Rimbaud, Flaubert a eu une renommée très tardive, La Fontaine était considéré comme un mauvais auteur par ses fables, genre mineur ... Victor Hugo était considéré comme un geek de nos jours, c'est à dire "un pisseur de mots et de lignes" étant donné qu'il était payé aux mots, Zola était décrié pour sa comédie humaine, considéré comme une entreprise vouée à l'échec ... Etc Etc Etc

Cathy ne correspond peut être pas à certains dogmes en cours, comme beaucoup d'illustres auteurs de notre littérature en leur temps et qui depuis ont démontré que la profession d'éditeur est, dans sa justesse, d'éditer quelque soit l'opinion critique surtout si elle va à la rencontre d'un public.

Ouais... Enfin comparer Cathie (avec tout le respect dû à sa personne) à Zola, Hugo etc, c'est comme comparer le pâté Henaff à du foie gras... Faut pas pousser non plus...

Raven

cesco a écrit:

> lili>elle a fait des bd, et là, c'est son bouquin qui ne
> trouvait pas d'éditeur
>

Je ne comprends pas pourquoi tu dis ça, au moment des faits relatés dans le mail ... le bouquin était déjà sorti.... puisque c'est justement "l'objet du délit"

Je dois louper une étape dans la compréhension de la situation.
Si tu as le temps de m'expliquer, tant mieux, sinon c'est vraiment pas grave

Lili la Tigresse a écrit:

> Pour prendre un exemple plus proche du Repaire, j'aime bien les
> BD de Sato aussi, je ne sais pas si il est obligé de financer
> lui même les nouveaux tomes et ensuite de chercher un éditeur
> ... mais si c'est le cas c'est dommage, il a montré de quoi il
> était capable, et du coup mériterait de bénéficier de cette
> avance sur droits d'auteur.
>

Salut Lili, j'ai les droits d'auteur et les avances sur droits pour les tomes suivants, mais pour en arriver là, il faut avoir signé avec un éditeur - Pour motoraleuses, je sais pas si elle avait signé avec un éditeur ou pas, peut être les éditions de la FFMC pourses BD,
mais pour le livre ???

> Je connais mal le monde de l'édition, mais les échos que j'ai
> pu en avoir m'ont toujours donné le sentiment d'un milieu de
> requins et où les "jeunes" auteurs, même talentueux, avaient
> du mal à percer. ("jeunes" dans le métier)

C'est en effet pas évident, je connais nombres de collègues très doués qui arrivent mal ou pas à se faire connaitre par les éditeurs, et c'est paradoxal, car ceux-çi parfois passent souvent à coté de très gros trucs, le meilleur exemple était Titeuf, ventes monstrueuses mais au début personne n'en voulait !
Personne ne voulait des "profs" de mon pote Pierre, série qui va faire bientôt 3 millions d'exemplaires vendus
Maintenant tout ce beau monde lui lèche les boules

Alors oui, le monde de l'édition est très bizarre

Quardetour a écrit:

> J'm'en fiche, j'aime pas : c'est mal dessiné et c'est pas parce
> que c'est sur le thème de la moto que mon avis changera.
>
> Voilà.....
>

"la famille otaqué" c'est pire et y'en a bien eu deux tomes, l'auteur de moto raleuses devrait contacter théloma ! (et y'en deux autres de prévus !)