[CR] Nos vacances à Castelane en békane (en épisodes)

bonjours à tous et à toute!
comme prévu ,nous sommes partis à quatre en békane, direction Castelane.Il y avait saintalix et sa femme sur leur diversion 900 et korri et moi derrière sur notre 750VFR j'ai nommé rocképine2. Bien entendu, très vite ,ce qui devait être simple devient compliqué
Ce jeudi là ,à 7h du mat , le soleil brille. Jean pierre et Sylvianne nour rejoignent à Quimper, comme prévu.Tout les quatres, nous sommes exités comme des puces, voir des ados en pleine crise!!!
Devant nous, la route s'allonge, une journée de 500km s'annonce. Les békanes sont chargées comme des mules(je me demande en apparté si mon chéri et sa jambe vont supporter le voyage).Après les bises habituelles, en route. Nous avons décider de passer la nuit à Vierzon, et chacun de nous a la chanson de Brel dans la tête.Les kilomètres s'alignent tranquilles peinards.... Au niveau de vannes , je signale qu'il serait judicieux de refaire le plein des békanes tout en sirotant un jus et en fumant une clope que je commence à désirer plus que fortement.Mais ,fichtre, les mecs sont lancés et pas d'arret. Bon bennnnnnnn, tant pis, on fera sans!Arrive le périph de Nantes, et mon chéri commence à s'inquièter: pas la moindre pompe à l'horizon(***** ***** *****!) Y a plus qu'à espérer....Porte de Carquefou, je tente bien de lancer l'idée de sortir du périph, mais rien n'y fait: on roule....Sur l'autoroute d'Angers, nous voyons enfin le panneau tant espéré: aire de repos avec essence et cafet à ....20km. Hors ,ça fait plus 5Okm que ça clignote à fond sur le tableau bord.Mon chéri décide de la jouer roulette à l'économie et les potes derrière en font autant même si ils ont plus d'autonomie. 5 km plus loin ,pffffffffffffffff la békane apprend une nouveauté: stoper sans qu'on lui demande rien! panne sèche!
Bon benn, , y a plus qu'à...Sylvianne et moi restons surveiller notre pauvre VFR pendant qu'
Alain monte sur la diversion ,derrière Jean pierre, pour trouver, non seulement de l'essence mais aussi un bidon pour celle çi!Pour être déjà passer là, je me souviens qu'ils ont deux solutions: sortir avant le payage et aller à Ancenis, soit continuer jusqu'à cette fameuse aire de repos. Ils choissent évidement le plus compliqué: ils continuent ,donc 15 km pour y aller avec un 1er payage, 40 pour trouver une bretelle pour faire demi tour. Ils repassent enfin devant nous: grands coucous avec les 4 voies qui nous séparent et un 2eme payage. Ils filent à toute allure jusqu'au périph de Nantes pour faire demi tour, et au bout d'une bonne heure nous pouvons repartir.On se refait le payage pour la 3emme fois. Vu l'heure et le bruit de nos estomacs , nous decidons de faire la pause casse croute à l'aire tant désirée. Sandwichs, cafè , et une reflexion de Jean pierre: Alain ,tu trouves pas qu'elle sent le chaud ta békane?
Nos deux valeureux guerriers se précipitent faire un tour d'horizon et là: horreur. Si le pot d'échapement de notre békane est parfaitement isolé, il 'n'était pas prévu qu'une lanière de la sacoche droite vienne se coller directement dans la sortie d'échapement. Bilan :un trou de 5cm de diamètre dans la sacoche(qui bien entendu est un emprunt à un pote).Les hommes refont un amarage plus judicieux de la sacoche et nous reprenons la route.
Autoroute, autoroute.... le bruit du pot d'échapement me berce d' une inquiètude de plus en plus sérieuse: comment vais-je retrouver mes fringues et mon ordi que sont dans cette foutue sacoche????
En milieu d'après midi, nous arrivons à cette "merveilleuse ville" qu'est Vierzon! hahahah ! il fait soif et au premier bar: 4 demi , s'il vous plait!!!!!!!!!! hummmmmmmmm qu'il était bon! Bon et si on cherchait un hôtel pour la nuit? Comme ça, une bonne douche, des fringues propres et visite de Vierzon avant un petit resto.Ha mais oui! mais non!Nous sommes fin septembre, et les maires de France ont décider ,comme par hasard, de faire leur congrès annuel ce jour là. !!bilan: complet, complet complet!! Devant l'hotel continental, à la fois fatigué et un peu exédé ,mon chéri ,pour ne pas beugner une audi ,mal garée, rate son demi tour sur le trotoir et paf: la békane par terre avec alain et moi dessus.Enfin... dessus, c'est vite dit: moi j'ai "sauté" en vol, mais alain se retouve le pied coincé sous les 280 kg de békane et de bagages. Heureusement que Jean pierre et sylvianne étaient là, parce que le personnel de l'hotel s'est contenté de me regarder me démener pour la relever(ce qui était fort impossible)Une fois tout le monde debout et rassuré sur le pied d'alain(les bottes des békane ont fait leur travail, pas de bobo)mon cher est tendre invective les salauds qui ,de l'intérieur, ont vu le spectacle sans broncher!Mais tout ça ne nous donne pas un hôtel.Finalement nous trouvons l'oiseau rare: pas cher et avec deux chambres de libres.Nous nous précipitons dans la douche . Alain se change de fringue et moi j'ouvre la fameuse sacoche, pour me rendre compte que je suisssssssssss quasiment à poil ! tout a cramé sauf l'ordi (ouf) mais me voilà partie pour dix jours avec plus de maillot de bain ,plus de slips , plus chaussettes plus de vétements plus rien....que les fringues que j'ai sur moi(et 500 km en plein soleil ça laisse des traces! mdr)Après m'être lavée je remets mes fringues sales et route au premier resto chinois: après une journée aussi riche en émotions, que du bohneur!! La visite de Vierzon est plutôt vite faite :circulezzz, y a rien à voir ,à part le pont métalique sur les rails de la sncf! Il a le bon gout d'avoir été pein de façon multicolore !!!! Sur cette merveille, nous allons au lit!
fin du premier épisode!
la suite demain!

Quelle épopée !

Bonne route...

V



Message édité par son auteur (07-10-09 11:37)

vacances à castelane 2eme jour

Vendredi matin, vers les 8h du mat, nous nous réveillons, un peu sonnés de ne pas être dans notre propre chambre. Mais nos neurones respectifs finissent pour émerger: nous sommes en vacances ! yessss!!!!Vite une toilette ,s'habiller , remettre les affaire dans les sacoches et au petit dèj. Je me dis qu'il faut que je prévienne l'hôtel que le ballot de fringues cramés ne doit pas les affoler: on a pas tenté de mettre le feu à la bâtisse. Comme les békanes ont dormi sur le trottoir d'en face, nous avions monter tout les bagages dans les chambres; donc il faut tout remettre en place,ce qui nous prend un bon quart d'heure. D'autant que ce coup ci, les gars font gaffe au pot d'échappement, et ils fixent la sacoche droite nettement plus en avant.. Après avoir payer, en route direction Bourges. Autoroute autoroute...L'idée, c'est de la quitter à Melin, là d'enquiller la nationale Sept jusqu'à Lapalisse et de grimper dans les montagnes pour aller à Melay. Sabrina (mina) nous y attends pour manger dans son bar resto ouvrier.Mais très vite, je demande un arrêt. Les gars ont tellement avancer les sacoches que je n'ai plus pied sur la békane, et je me vois mal attaquer les virages de montagnes sans cale-pieds. Nos chevaliers servants obtempèrent et nous reprenons la route. Comme ,le moins qu'on puisse dire, Melay n'est pas une capitale, nous avions écrit un itinéraire très précis pour nous y rendre. Et vu le peu de km que cela représentait, il était prévu de la rejoindre sur le coup des midi et demi.Seulement voilà, l'homme propose et la route dispose. Ne me demandez pas où ,mais on a réussi à se gourer!!! Après un ou deux coups de téléphone désespérés à Sabrina(haaaaaa quelle belle invention le portable),nous arrivons chez elle à 14h30.Ca tombe bien, c'est pile poil l'heure où elle a rendez vous chez son médecin. Comme elle est super gentille, elle a réquisitionné sa soeur Laurianne qui nous sert le repas . Et quelle repas ! Que des bonnes choses : après un feuilleté au poisson, elle nous achève avec une côte de porc accompagnée de pommes de terres à la Lyonnaise. Je commence à me demander si les amortisseurs des békanes vont tenir le coup quand Laurianne revient avec une tarte aux poire de jardin allégée à la frangipane . Oups, je meure ,en tout cas mon estomac est au supplice pour ne pas devenir impoli . Je crois que c'est en buvant le café avec Sabrina ,enfin revenu de chez le toubib, que j'ai réalisé: J'ai oublié de prévenir l'hôtel pour mes fringues, et nous nous marrons tous en imaginant la tête de la femme de ménage en découvrant le ballot cramé et puant! Bonjours la réputation de bretons....Une petite scéance photos souvenirs plus tard, nous reprenons la route direction Viennes , au sud de Lyon. Nous devons y retrouver fred(diablo) jacq ,sa femme et des amis à eux. Nous devons passer la nuit là bas et il a déjà réserver le resto pour ce soir(nonnnnnnnnn pas mangerrrrrrr !!!!)Nos estomacs ayant sans doute du mal à laisser nos cerveaux agir, nous nous plantons, une fois de plus, de route , et au lieu de prendre l'autoroute ,nous nous retrouvons sur la N7. Au lieu de filer à 130, nous nous trainons à 90 à l'heure. Idéal pour des gens qui ont déjà deux heures de retard au départ! En plus , on se paye la descente sur Tarare, oups moi qui, depuis notre accident de békane ,flippe dans les virages bien pentus, je suis servie.Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il y a un brouillard dingue et les gens du coins qui connaissent ça par coeur et déboulent à toute allure.Je serre les dents et les fesses et nous arrivons en bas sains et saufs .Tout ça nous amène gentiment à Lyon en pleine heure de pointe du soir! Génial: Mon chéri a sa jambe qui commence à avoir une faiblesse. A chaque arrêt je sens la békane qui vacille sous mes fesses. Et je vois venir le moment où Alain n'aura plus la force de la tenir debout. En plus, comme chacun sait, Lyon est une ville tentaculaire bloquée dans la vallée du Rhone et nos poumons de bretons ont du mal a respirer la puanteur de la ville. Nous arrivons enfin (à 19h45) au lieu de rendez vous. Fred et son pote Steve nous attendent depuis plus de deux heures dans un endroit très romantique, le parking du Leclerc.Faisons vite, ils vont nous guider jusqu'à chez eux , déposer les békanes et filer aux resto .Les deux terreurs oublient que nous sommes chargés comme des mules et que les békanes sont sérieusement élargies par la présence des sacoches: ils se faufilent à toute vitesse entre les files de voitures et à chaque instant, nous risquons d'embarquer un ou deux rétroviseurs. Tout ce passe bien et nous nous posons enfin devant une bière. Nous sommes vite rejoints par Mumu et Gilou qui sont descendus de leurs montagnes pour passer la soirée avec nous. (trop sympa, moi j'vous l'dit) Nous allons tous au "grand buffet" . Je dois avouer que mon appétit laissait à désirer et que je n'y ai pas fait grand honneur. Mais la soirée avec les potes était extra et on s'est bien marrer avant de se finir au champagne chez Steve et Marie chez qui nous nous endormons comme des bienheureux.
fin de la deuxième journée.

eh oui ma gaelle t'as eu d cran vu ces trajectoires infernales bravo menant tu es des notres lol baisers korri

a mon avis mouche laisse tomber ça n'interresse plus personne içi les CR domage sur le chat personne , apart ceux qui ont un brelon a vendre et qu'on ne revoit jamais et ne se sont meme jamais presentés bof triste tout ça allez bises

Castellane, c'est grandiose !
Pi, les preux chevaliers ne sont point ceux que l'on croise dans les grandes villes.

Joli récit Mouche !

korri....même si peu de personne intervienne...
ça veut pas dire qu'on ne lit pas
très beau C.R...J'attends la suite!!!

et alors ? et alors ?

zorro il va arrivé attend attend c pas la ........commandant hoooooooooooo

Korri, c'est ça, les grandes oeuvres: le silence qui suit, c'est encore du Mouche29...

Samedi : le grand jour ,puisque c'est ce soir que nous prenons possession du mobile-home que nous avons loué à Castelane . Mais avant ,il faut rouler . Normalement, c'est de l'autoroute jusqu'à Grenoble et là, la nationale jusqu'à Castelane en passant par Digne et en finissant par la route Napoléon. Les potes (fred, jac, steve , mumu et gilou) ont décidé de nous accompagner en békane jusqu'à Grenoble. l'idée est géniale. Cela nous permet de rester ensemble un peu plus longtemps et en plus de nous laisser guider sans nous préoccuper de la route à suivre. Du coup nous profitons à fond du paysage. La seule ombre au tableau ,c'est qu'ils décident de nous faire couper "à travers champs" au lieu de prendre l'autoroute. Et de virage en virage, le rythme s'accélère jusqu'au moment où je crie "pousse". Compréhensifs les amis calment l'allure et Mumu propose de nous servir un café chez elle pour faire une pause. Et nous montons à un train de sénateur sur un immense plateau ,perdu au milieu de nulle part. Leur maison est superbe et surtout située dans un petit paradis montagnard. La pause café fut vite faite, et nous remontons tous en coeur sur nos montures.Vers les midi, nous arrivons à Grenoble. Toujours entrainés par nos amis, nous en prenons plein les mirettes. Les Alpes nous surplombent , il fait un soleil radieux et la vie est belle. Nous décidons de faire un arrêt casse-croute avant de se séparer. La chaleur nous permet tout juste d'ingurgiter une salade composée. ET hop re photos souvenirs, gros bisous à chacun et en route chacun pour soi. La troupe fait demi tour pendant que nous filons sur une portion d'autoroute vers digne. Au bout de quelques Km, je vois un panneau nous annonçant que nous venons de passer au sud du 45eme parallèle . Elle est loinnnnnnnn ma Bretagne!!!!!Très vite nous passons d'une quatre voies à une nationale. Elle a même tendance à se rétrécir encore. Mais nous continuons à grimper, confiants dans notre avenir. petit à petit, le ciel s'assombri. Des gouttes de pluies légères commencent à brouiller la visibilité mais on roule. 5mn plus tard, les gouttelettes se transforment en pluie d'orage. On n'a plus le choix, il faut s'arrêter pour mettre les combinaisons de pluies. Et on grimpe, et on grimpe et la pluie redouble d'intensité. Tant et si bien que de petits torrents se forment sur la route et qu'au sens propre on ne la voit plus. Cela devient trop dangereux, à la vue d'un resto de montagne ,nous stoppons à nouveau, bien décidés à boire un bon café. Bien entendu, la saison étant finie, c'est fermé. Nous nous abritons plus ou moins sous l'avancée du toit en regardant autours de nous. Un jeune couple à moto nous rejoint et comme nous, regarde, dépité, la porte fermée à clé.Finalement l'orage est passé et nous quittons le col de la croix haute pas trop frigorifiés. La route s'insinue entre les montagnes. La grisaille a tendance à me faire somnoler et je ne me rends pas vraiment compte que les virages sont de plus en plus serrés et la route étroite. Nous sommes sur la route Napoléon!D'un commun accord , il est décidé de faire la pause café ,thé au lait(j'en rêve depuis un bon moment)à Sisteron. Le ciel devait être avec nous puisse que l'orage nous y a surpris ,une fois de plus. Ce qui devait être une pause d'un moment à durer plus d'une heure; Chacun en profite pour appeler sa famille ,histoire de signaler à nos enfants respectifs que nous sommes toujours vivants et entiers. Reprise! Après des photos du site (vraiment magnifique) et quelques souvenirs d'enfance qui me remontent à la tête, nous calculons notre heure probable d'arrivée.Sylvianne appelle le camping pour nous signaler vers les 20h. Nous passons Dignes en vitesse(un peu de 4 voies , ça soulage) et nous recommençons à grimper. En montant vers Barrême, je me dis (de toute mon arrogance) que si c'est ça la "terrible" route Napoléon, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. La carte nous a dit: "il vous reste 24km", ça sent bon l'écurie! Grossière erreur !!! Je recommande à tout les cardiaques qui sont murs pour le suicide de se payer cette portion de route à la tombée de la nuit: mort assurée! Les dix derniers kilomètres dévalent sur Castelane comme un torrent. La joile ligne rouge et sinueuse vue sur la carte se transforme en une espèce de chemin bitumé où il y a tout juste la place pour une voiture. Les épingles à cheveux sont tellement serrées que la route revient quasiment "sous" elle même(si si ,c'est possible!)Bien entendu ,histoire de mettre un comble à ma peur panique (et à celle de Sylvianne) pas de parapet ,de garde fou, rien. Ha si ,j'oubliais ,il y avait le vide et la marche était haute (600m de dénivelé )! Quand enfin ,nous avons touché le fond, en bas à Castelane si chèrement payé, mon coeur devait tourner à 160. Arrivés au camping de nuit, bien sûr, on a du mal à trouver quelqu'un à l'accueil ,mais le pire, c'est qu'on a faim et il n'y a rien sur place. Moulus, gelés de fatigue et avec l'énergie du désespoir, nous jetons nos affaires dans le mobile-home avant de nous précipiter dans le premier resto venu! Je crois que nous devions tous dormir AVANT que nos têtes touchent l'oreiller !!!!

Le dimanche matin nous surprend tout les quatre par un joli soleil qui fait rougir les montagnes. Oubliées (ou presque) les terreurs de la veille, et nous pensons de façon obsessionnelle au petit déjeuner. Il est trop tôt pour trouver quoi que se soit à la minuscule boutique du camping, mais Jean-pierre apprend qu'il y a "peut-être" une épicerie d'ouverte au bourg. Ce n' est rien de dire que le "peut-être" nous inquiète fortement. Alain et Jean-pierre se sacrifient pour grimper sur les motos et filer voir si il y a moyen de faire des courses. Pendant ce temps là, Sylvianne et moi déballons nos bagages. Avant de nous coucher, la veille , nous avions constaté que quasiment tout était trempé. Nous transformons donc tout ce qui est au dessus du sol en séchoir. Notre campement ressemble trait pour trait à un camp de gens du voyage. Les hommes reviennent triomphants avec de quoi faire du café, du thé au lait, des brioches et comble de bonheur une demi livre de beurre mi sel.Nous nous attablons enfin devant une petit déjeuner copieux. Le temps pour chacun de prendre une bonne douche bien chaude, à Sylivianne de me prêter de quoi me changer et nous voilà tout neufs. La bonne nouvelle du jour, c'est que ce dernier dimanche de la saison ,il y a fête au village. La fête des parcs est une petite foire exposition des produits locaux (mangeables ou artisanaux) avec plein de jolis stands dont beaucoup qui sentent bon la haute Provence. L'association propose aussi aux amateurs un menu unique à 12 euros,composé d'une salade agrémentée de jambon cru du cru et de fromage de chèvre, suivie de cotelettes d'agneau du pays avec un gratin de courgettes : miam miam!!! Comme la file d'attente est longue et que le petit déjeuner n'est pas si loin que ça, nous décidons , puisque nous n'avons pas à rouler, de faire une exception à la règle et nous allons boire un demi dans un bar pas trop bondé. Contrairement à mon attente, le bourg est blindé de monde. Plus étonnant encore, le défilé des motos ne s'arrête pas . A midi , il y en a des dizaines ,voir des centaines.. Nous nous demandons plus ou moins d'où ils viennent tout ces motards.Ca, nous le saurons très vite. Et moi , je me demande carrement si ils sont tous fous de se payer la route de sauvages que nous avons faite la veille.En passant dans les stands, nous en voyons un qui nous surprend. Il s'agit de demander au gens un don de sang (comme on en voit partout). Quelque peu interloqués par cette'incongruité, Alain et Jean-pierre se propose de faire un don immédiat. Cet un pompier qui nous répond que "non il faut le faire après un questionnaire, qu'il n'est pas habilité ,ni "outillé" pour le faire.En revanche, il nous explique que sur "la route Napoléon", l 'écathombe de motards est sévère. Le record datant du mois de juin de cette année: 3 en trois jours et on ne parle pas des blessés graves que ce soit en voiture ou en békane.Nous commençons à comprendre que beaucoup de motards se servent de cette route comme d'un anneau de vitesse, sauf que ce n''est pas un circuit et que la mort est souvent au virage.... Vers les 13h30, voyant la queue diminuer en même temps que nos estomacs, nous nous décidons à aller manger. Bien nous en prends: les deux jeunes femmes qui sont à la caisse nous disent d'office qu'il n'est pas sur du tout qu'il reste suffisamment de parts pour nous délivrer les billets d'entrée. Gloups! Si les gars ont acheté ,comme prévu, une conserve pour le soir, nous comptons très fort sur ce vrai repas pour achever notre remise en forme. D'autant plus que la bonne odeur a envahi la place et que nos papilles font des bonds dans notre bouche.Bonheur, renseignements pris, c'est bon. Après une petite file d'attente, nous trouvons quatre places assises auprès de deux....papets ou presque.Très vite la conversation s'engage. Il faut dire qu'ils ont prononcé entre eux le mot magique :CHAM PI GNON!
Naïvement, nous leur demandons s'il y a eu une poussée ces derniers jours.La réponse est sans appel mais non sans humour: "non, il n'y en a pas et en plus ,tout est privé, l'amende est très chère, 800 euros"Nous nous le tenons pour dit: pas de tuyaux!!! Cela ne nous empêche pas de deviser gaiment avec nos deux nouveaux compères , à tel point qu'au moment d'aller chercher nos assiettes de viande, ils nous garde gentiment nos sacs. Finalement repus, nous les quittons avec des "à bientôt" sincères".
Une petite promenade digestive s'impose et nous nous dirigeons vers un podium où des enfants et des ados jouent de la musique. Quand le "chef d'orchestre" nous annonce qu'il va jouer à la foule provençale "l'amazing grace",je crois rêver et me précipite sur mon caméscope.Tellement que je le fiche par terre et que ,bien entendu, le temps de le remettre en ordre de marche ,c'est fini. Les amateurs ne regretterons pas la vidéo susdite : Le grincement que nous entendons, n'a pas grand chose à voir avec la puissance de nos bagadous.
La musique virant carrément à un style qui me brise.... les tympans, je me défile vers le Verdon qui traverse le bourg pour faire quelques photos et écouter le doux bruit de la rivière . Très vite, je suis rejointe par Alain, Jean-pierre et Sylvianne . Nous jouissons tout les quatre de la paix ambiante au point qu'une envie de sieste nous tenaille.Les deux ponts sur le Verdon et le rocher abrupte(160m de haut) qui le surplombe enchante nos yeux. Partout, l'horizon est barré par les alpes de haute Provence et le soleil qui commence à baisser leurs donne des couleurs à la fois rougeoyantes et improbables. A pas lent ,mais heureux, nous nous dirigeons vers les motos pour retourner au camping. Le temps de rentrer les photos dans mon pc, de boire une leffe ou deux, de grignoter un cassoulet en boite et nous voilà prêts à passer une vraie bonne nuit de touriste en vacances.

Le lundi matin reprend ,dés le petit déjeuner , la conversation de la veille :Qui va "faire " les gorges du Verdon , qui n'y va pas ?
Personnellement , je suis catégorique, ça sera sans moi. Je connais cette route pour y être passée plusieurs fois en voiture et je n'ai pas (mais alors pas du tout) envie de la refaire à moto!! L'idée de serrer les fesses, les dents et les poings pendant plusieurs heures ne me tente pas.
Les gars insistent ,en parlant du paysage magnifique qu'on va perdre etc .... Tant et si bien que Sylvianne est hésitante. Mais je rétorque que les gorges je veux bien : en voiture ,en mini bus et même à mobylette si c'est moi qui conduit ,mais qu'en passagère moto, c'est hors de question. Bien sûr c'est magnifique ,splendide, sublime et tout ce qu'on voudra, mais c'est surtout vachement haut!
Cette dernière réflexion achève de décider Sylvianne: Elle reste avec moi.
Nos deux loustics prennent donc leur douche en premier et se prépare avec appareil photo et caméra embarquée sur notre rocképine2 .Nous leur préparons un sandwich et les voilà partis. Inutile de vous dire que ,les connaissant comme nous les connaissons, les recommandations de prudence leur pleuvent sur la tête. Sans parler des coup de téléphones pour donner des nouvelles lors des pauses photos.
Vers 10h30, Sylvianne et moi nous retrouvons entre filles. C'est bien ,aussi! Et qu'on se serve un p'tit café et qu'on s'en prépare un autre... Bla bla bla. Si bien qu'il n'est pas loin de midi quand nous nous douchons enfin. J'en profite pour laver la seule tenue qu'il me reste et la mettre à sécher au soleil.
A la place, j'enfile le short d'Alain et mon tee-shirt pyjama. Je n'ose pas imaginer la touche que j'ai comme ça! heureusement le camping et presque vide( c'est sa dernière semaine d'ouverture).
Puis nous nous décidons à grignoter un bout :en fait des pâtes au gruyère. La bonne odeur de fromage attire une petite chatte du coin à qui nous donnons un peu de notre repas. Non qu'elle est l'air de mourir de faim mais plutôt qu'elle soit particulièrement gourmande.
Hummmmmmm ! nous sommes bien ,là toutes les deux , à fénéanter . La chatte ronronne et je crois bien que nous aussi, prélassées au soleil ....La paix environnante est entrecoupée d'un ou deux textos des gars qui donne des nouvelles et d'un ou deux mms. J'en reçois un de Jean pierre. On y voit Alain près de sa békane avec les gorges en arrière plan, il à l'air tellement heureux et le ciel est si lumineux que je le met immédiatement en fond d'écran.
Bon ben ,c'est pas tout ça, mais je m'octrois une petite sieste. c'est que c'est fatiguant de ne rien faire!!!
3/4 h plus tard la pétarade m'annonce de retour des guerriers.
hooooo! les tronches qu'ils font : le sourire fendu jusqu'aux oreilles, l'air béat des mecs shootés à dieu sait quoi ; Pour un peu ,ils voleraient...
Pendant qu'ils sirotent une bière ,suivie d'un café, je rentre dans mon ordi leurs photos et surtout le film de leur balade.A la vue de la vidéo, je comprends l'expression de leurs visages au retour: Seul un gamin qui a fait une connerie mais qui est drôlement content de l'avoir faite ,peut avoir cet air extatique.
j'avais trouvé qu'ils avaient vite fait le tour des gorges et qu'ils n'avaient pas été absent bien longtemps.
ça y est, je sais pourquoi: ils sont vraiment tarés!!!!
Comme pour nous le prouver ,Alain et Jean pierre nous invite à sortir du mobile-home munie de l'appareil photo et nous approcher des békanes. Nos deux terreurs sont toutes fières :ils ont laisser sur le bitum des gorges le bout des cale-pieds, des béquilles etc ... Bref ,ils sont tout fiers d'eux!
Nous partons ensuite au bourg faire quelques courses. Le bar du dimanche accueille nos fesses et nous sirotons une ou deux leffes tout en écoutant les commentaires ravis de nos hommes. Le jeune serveur qui nous a repéré, y va de sa tournée et nous remontons au camping avec les oreilles un peu chaude.
Alain décide de faire le mec bourré et fait semblant de ne pas trouver la serrure du mobile-home. Je m'apprête à filmer la scène,tout en sentant dans mon dos le regard ébahi des autres clients. Sans prévenir,Jean-pierre nous fait le coup de rejoindre Alain devant la porte et s'écroule par terre comme un mec ivre mort. Le fou rire que nous prenons est interminable. Les autres campeurs sont sans doute encore plus choqués par Sylviane et moi: Non seulement , nos mecs roulent bourrés en békane, mais en plus , ça nous fait rire!!! Décidément, y plus de morale!!!
La seule déception de la journée, je nous la fourni : je me marrais tellement que je n'ai même pas filmer toute la scène, juste une partie du fou rire d'Alain.
Cela ne nous coupe pas l'appétit et nous nous couchons avec les abdominaux douloureux de rire!

pis les gorges du verre d'eau en prime !
la chance !

salut mes amis bzh
j ai qu un mot a dire woooooouuuuaaaaaaa !!!

Nous avions décidé tous les quatre ,la veille ,d'aller à Grasses et de visiter un peu les environs. Nous nous préparons donc de relativement bonne heure et à 8h45 ,en route. Pour connaître un peu la région je savais que la route Napoléon de ce côté çi, était plus cool que du côté Digne. Malgré tout,une sourde appréhension se pointe dans ma petite tête. Mais bon: j'avais accepté de venir en vacances dans les Alpes de haute Provence, en partie pour me désinhiber de l'accident de l'année dernière. Donc y a pas à tortiller: on y va, on y croit. Les 5 premiers km, sont plutôt.... comment dirai-je...raides. Mais petit à petit, les virages s'élargissent plus ou moins et surtout le paysage est tellement époustouflant que j'en oublie de serrer les fesses. Un peu avant le carrefour de la route de Mons, nous faisons un arrêt photo en pleine montagne. Cette partie là du paysage est plutôt aride . La perspective est à tomber par terre. La route serpente vers la vallée et on la voit ressurgir au loin , qui regrimpe sur le flanc de la montagne d'en face. Trop beau.
Seul problème (pffff ces nanas) le thé du petit déjeuner se fait pressant. Je ne dispose malheureusement pas de l'attirail du grimpeur moyen pour aller me cacher et me voilà bien embêtée pour trouver le petit bosquet adéquat , à mon envie du moment. En désespoir de cause, j'ordonne à mes compagnons de regarde fixement l'horizon et me voilà dans les toilettes les plus vaste que j'ai jamais vu!!!
Pour respecter mon stress, les gars roulent en mode" lopette absolue". A tel point que les camions de livraisons qui,eux au contraire, roulent comme des malades,nous doublent avec des airs furibonds. Je devines les noms d'oiseaux qu'ils doivent nous donner. "Des 29 en plus! ils ont qu'à rester chez eux ces ploucs"!
Enfin nous attaquons la descente sur Grasses. Direction ,centre ville et on se gare. Il fait beau , il fait chaud et nous nous votons un demi tout en grignotant deux fougasses aux anchois. Franchement, je me demande pourquoi certains veulent être milliardaire. Elle est pas belle, la vie?
Nous déambulons ,ensuite dans les ruelles de la vieille ville, pleines de charmes. Elle nous réserve quelques surprises: ici, une chapelle transformée en monoprix, là une venelle étroite en escalier où trois petit restos font faire à notre nez un petit tout du monde de la gastronomie, là encore sur une place ombragée et touristique, une jolie façade qui cherche à s'effondrer sur les passant . Bref ! en tout début d'après midi, nous partons vers Mougins que Sylvianne a envie de voir, en ayant entendu parler.
Pour y accéder, il nous faut passer au niveau de l'A8 et ce brusque retour dans les voitures et les pots d'échappement , me donne envie de fuir .
Mougins ! Mougins 5mn d'arrêt. Et pas plus ,et pour cause, la rue qui monte au vieux village est interdite à la circulation et nous n'en verrons donc que le parking de la poste.
Bon bennnnnn ,en route pour Montauroux ,village typiquement provençal où j'ai des souvenirs d'enfance par milliers . Mes grands parents y ont habité pendant des années . Arrivés sur place, nous discutons "békanes" avec un policier municipal qui vu la configuration de son terrain de jeu, roule en V STROM 650 au boulot.
Nous nous offrons ensuite une petite "Pagnolade",assis à la terrasse d'un bar, un bon thé dans une tasse , et le murmure de la fontaine publique comme musique d'ambiance. L'eau des collines est toujours aussi pure, et nous nous aspergeons avec ravissement pour nous rafraichir. Les platanes sont là ,fidèles au poste ,comme s'il attendaient le retour d'une certaine petite fille.....
Il est tant de songer à rentrer au camping. L'idée se se payer les embouteillages de Grasses ne nous enchantant guère, nous faisons le détour par le lac de Saint Gatien, Fayence et nous prenons le petite route de Mons. C'est une petite route qui s'insinue pendant des kilomètres parmi les collines et les chênes verts. De virage en virage, de montée en montée, nous retrouvons la route Napoléon. et les montagnes.
Et moi, ben ça va beaucoup mieux, je recommence enfin à reprendre confiance et à apprécier les courbes du bitume .
Nous voici ,à nouveau à Castellane, quelques courses vite faites et .... notre bar préféré où nous attend le fût le leffe à la pression.
Retour au camping, repas, photos et les commentaires qui vont avec.
La nuit nous tend les bras et nous nous endormons avec des images plein le tête

houla quelle expedition aller la suite ont s'attend o pire .dis mouche tu est partit avec pierre richard mdr

le grand brun ac une grolle jaune mdr capitaine de vaisseau

ça donne vraiment envie d'aller visiter le coin...

en plus je sais où loger près de GRASSES

aller...la suite!!!

Dans toutes vacances , il faut une journée merdique. Ce sera ce mercredi : Avant de partir, j'avais demander le renouvellement de ma carte banquaire. Manque de pot elle est arrivée à mon agence du crédit mutuel de Bretagne trop tard. Alain et moi sommes donc parti avec du liquide; Mais tout à une fin et il devient évident que nous ne pourrons pas finir les vacances avec le peu qu'il nous reste.Dès 8h1/2 j'appelle mon agence au Guilvinec pour qu'il me mette à disposition des fonds à l'agence de Grasses. Pas de problème, ce sera prêt dans deux heure. Ca tombe bien ,nous devons justement repasser par Grasses avant d'aller à Monaco rejoindre Stefi . Nous enquillons donc sereins la route Napoléon. Une petite heure après , je file à l'agence pour retirer mes sous. Une nana pas très aimable me dit que :"non c'est pas encore là et que de toute façon ,c'est pas possible de faire la manip en deux heures. Repasser dans une heure!"
***** ***** *****,nous devions aller visiter le musée océanographique de Monaco avant de retrouver Stefi pour le repas de midi. Ca pue le rato ça!nous décidons d'attendre un buvant un café dans le petit bar juste en face.11h 40, j'y retourne: même réponse :"non et en plus même si j'avais les fonds maintenant, il est trop tard pour que je vous les donne ce matin!"
La haine!!!! à l'heure d'internet etc, une demi journée pour faire ce que tout le monde sait faire de chez soi, ils se foutent de la gueule du monde. Bon ben ,resto ouvrier à côté et coup de fil à Stefi pour lui annoncer qu'on ne le verra pas aujourd'hui!! Le pauvre avait cogité depuis des jours et des jours de façon à avoir son après midi de libre...
13h30 , j'y retourne: non toujours rien, voyez avec votre agence. Ce que je fait par téléphone et on me dit que l'argent à été débité de mon compte à 8h45, que c'est pas normal!
Jean pierre bout d'impatience et nous sommes en train de fondre littéralement au soleil. On décide donc que Sylivianne et lui vont se balader en békane et que nous appelons dès qu' on est prêt .
alain et moi, passons le temps en regardant le nombre des voitures défoncées qui roulent à Grasses: une sur deux! Quand on les voit faire, on n'est pas étonné : c'est pire qu'en Italie, chacun pour soi , je ne vous dit pas le nombre l'ailles enfoncées, de par-chocs en miettes et de baguettes de protections en ruines...
14h ! ça y est enfin: heureusement, mon agence est intervenue après du service clientèle à Paris et comme par miracle j'ai mes sous deux mn plus tard!!Jean pierre et Sylvianne sont à Cannes sur la croisette, nous filons les rejoindre. Un petit coup d'A8 plus tard et nous sommes sur place. Il fait un soleil de plomb et notre pantalon et notre blouson de békane se sont transformés en sauna.
Et bien entendu, nos amis sont bien sur la croisette ,mais à l'opposé! hahahahha!hop! nous chevauchons rocképine dans leur direction et une fois tous ensemble : vite un bar !à boirrrrrrreeeeeee!!!3euro 50 le perrier ou le verre de vitell! Ils s'emmerdent pas içi! L'ambiance cannoise dégouline de fric, beurkk!!!
Vite vite , partir de là et remonter dans nos chéres montagnes.

Ce que nous faisons immédiatement, mais une voiture, dans un carrefour a caché à Jean-pierre le panneau "A8". Nous filons donc séparément vers grasses. Une fois branchés sur la Napoléon, nous nous arrêtons pour leur téléphoner et savoir où ils en sont :ils sont à dix mn derrière nous! yesssssss!
Bien sûr ,c'est la course, Jean pierre comptant sur un reste de stress de ma part pour nous rattraper et nous bien décidés à ne pas le laisser faire. L'envie folle que j'ai de lui faire un pied de nez balaye toute appréhension et mon korri de mari ,joue sur les vitesses de la békane pour grignoter des secondes.
Nous passons devant le carrefour de Mons , allez fouette cocher! vient le long plateau avant" La Garde", un petit coup de cent dix pour gagner encore des secondes. ça nous permet de faire la descente sur Castellane à une allure plus raisonnable. Alain a en permanence un oeil dans le rétro. Personne derrière ! Impec. Nous nous installons à notre bar habituel et commandons un bon demi. 10 mn plus tard nous sommes rejoints par Sylvianne et un Jean pierre que je ne me prive pas de faire enrager.
Contents de nous quatre, nous en oublions presque l'heure et c'est dans l'urgence que nous achetons de quoi manger avant que tout soit fermé.
Bahhhhh! elle était pas si merdique que ça ,cette journée!!

bon mouche et la suite ça vient???stp merci

Ce ,jeudi matin là, la jambe d' Alain le fait un peu souffrir. Il faut dire que cela fait une semaine qu'il la sollicite . Jean-pierre et Sylvianne veulent aller faire un tour à la côte et de prendre un bain dans une calanque. Donc ,il filent sans nous pour la journée. Mon chéri et moi allons faire les courses et après avoir grignoter un bout ,nous nous affalons sur la banquette du mobile-home: sieste. En milieu d'après midi, l'envie de rouler un peu démange mon chéri. Nous retournons donc au bourg et nous en profitons pour poster les cartes postales (il aura quand même fallu 4 jours en tout pour :les acheter, les écrire, prendre les timbres et les poster) . Histoire de se donner un but de promenade, je demande à Alain de m'emmener au pied de la route de Dignes faire quelques photos. Ce qu'il fait avec un plaisir évident: il me dépose dans un virage et en profite pour grimper comme un malade sur cette route de ouf!!! Le bruit de son pot d'échappement raisonne au dessus de ma tête dans les épingles à cheveux. J'ai hâte qu'il redescende ,il me fout la trouille cet idiot! mdr!!
Puis nous nous errons ,le nez au vent ,les fesses sur rocképine.La békane nous "emmène" vers le lac de Saint André. En fait c'est une retenue d'eau ,sous un barrage et l'ancien lit du Verdon et presque à sec. Au loin , nous voyons les bâtiments de la secte du Mandarom ! Il faudra qu'on le dise à nos compagnons de vacances. Deux brins de thym que je viens de ramasser embaument dans le top case! Nous avions croisé en montant un autre motard qui roulait.... bargeot total! Nous le retrouvons, au bord de la route ,stoppé . Alain lui demande si il est en panne . Il nous répond dans un savoureux mélange de russe et de français que tout va bien. Pendant que mon chéri lui parle, je mate sa tenue de moto! Nonnnnnn c'est pas possible: sa combinaison de cuir est râpée ,griffée ,écornée, et les sliders complètement à la ramasse . Nous redescendons ,père peinard, vers Castellane quand notre russe fou nous dépasse pleine balle.
Mieux, le temps que nous fassions les deux Km ,il trouve le moyen de nous "recroiser". Malade!!!!

Allez! pause demi en attendant que Jean pierre et Syl nous rejoignent. En fait ,après avoir fini le 1er, toujours pas de potes.... Un petit deuxième s'impose puisqu'ils tardent! Quand même ,sur le coup de 18h30, nous commençons à nous inquiéter . La vallée commence à s'assombrir et nous savons que Sylvianne n'a pas envie de se faire la route de Grasses de nuit. Un coup de fil, personne. un deuxième ,puis un troisième: boite vocale. nous en déduisons qu'ils sont sur la route ,dans une zone d'ombre du réseau . Finalement, ils nous appellent pour nous rassurer !ouf! tout va bien!
Ils nous rejoignent enfin au bar: il était temps ça faisait une bonne heure que nous faisions trainer notre bière dans son verre ! Tout les deux sont enchantés de leur journée:
ils ont trouver leur calanque de rêve, s'y sont baignés et sont aller jusqu'au panneau "Saint Tropez" mais là ils ont fait demi tour: pas envie de se glisser dans cette ambiance... particulière!
Nous remontons au camping pour la nuit en faisant le constat vaguement triste que nos vacances filent à toute allure: Déjà une semaine......

Très bon...

Punaissssssssse Déjà vendredi! On rend le mobile-home demain matin. D'un commun accord, il est décidé de ne pas aller courir , repos général. La route sera longue et autant profiter de nos derniers moments sur place. Notre petit déjeuner est grossièrement interrompu par un bruit étrange venu d'ailleurs. Le camping ,dont la première pub est son calme, est brutalement envahi par des pelleteuses et autres engins de chantier, y compris le camion chargé de bitume pour les allées. Les mecs mettent en fuite, à peine secs de leurs douches, et filent faire un tour. Leur but: se défouler un peu et aller voir de près les bâtiments du Mandarom. Pendant ce temps là , Syl et moi allons faire un tour chacune de notre côté, à pied ,dans les environs du camping. Un ruisseau murmurant m'attire et après quelques photos de nature en automne ,je rejoint la troupe .
Le calme de la pose repas est très court et dès 13h30, le bordel recommence. La décision est rapide, route au bourg pour une séance :"balade dans les vieilles rue du bourg et du côté du rocher de Castellane". Les mecs en profitent pour faire l'andouille et une vraie fausse varappe !!! Il fait très chaud et malgré nos grands principes , nous sommes venus en békane mais juste avec nos casques ,sans gants ni blouson.
Il est fortement question d'aller ensemble jusqu'au lac de Saint André, mais nous avons la flemme d'aller prendre nos tenues. Tant pis! pour une fois et les dix km que nous allons faire en mode lopette.... On s'en fout! et puis...il y a comme une ambiance de dernier jour entre nous. Vu de l'extérieur, et même de l'intérieur, nous devons ressembler à 4 ados la veille de la rentée!
La balade est superbe et nous poussons au delà du barrage , histoire d'aller faire raisonner le tunnel un peu plus loin: Quel motard peut résister à l'envie de cette musique mécanique ?
Retour au bourg pour boire un coup; seulement nous nous sentons tous les 4 d'humeur badine et d'instinct, Sylvianne dit qu'il serait judicieux d'aller récupérer nos pulls et autres blousons avant de revenir à "notre " bistrot". La nuit tombe vite et la fraicheur se fait déjà sentir.
Une fois attablés, il y a comme un aimant qui nous colle à nos tabourets, et il faut quasiment un effort surhumain pour que nous retournions au camping. Et encore, il a fallu que le patron y aille de sa tournée et que nous ayons un peu froid ,sinon....
Dernier soir.... snifff ... Sylvianne est moi avons " pré"parer une salade composée; mais personne n'a vraiment faim et l'apéro traine en longueur. A tel point qu'elle et moi allons finir notre bouteille de bulles dehors. ( y a pas de raison de laisser des restes que nous ne pourrons pas emporter)
Quand les mecs se rendent enfin compte que leurs estomacs crient famine, syl et moi n'avons plus du tout ,mais alors plus du tout faim !!! mdr! Le clair de lune est splendide, et nous sommes bien décidées à en profiter jusqu'à plus soif (au sens propre comme au figuré).Pour nous rappeler à l'ordre , ils ne trouvent rien de mieux à faire que de balancer tout ce qui est à portée de main par la porte en nous visant plus ou moins. L'effet que ça nous fait....: deux folles dingos ,mortes de rire. Du coup, ils se vengent sur les rouleaux de PQ et en font des guirlandes dans tout le mobile-home.
A pas d'heure, et vaguement bourrés, nous finissons par manger et aller dormir pour la dernière nuit sur place.

quelles vacances !

la suite la suite

Et voilà! C'est arrivé: on est samedi, nous partons ce matin. Dès potron-minet,les motos sont chargées. nous aussi, mais de souvenirs!!! La journée risque d'être longue, nous devons rejoindre nos potes en Auvergne en passant par le sud. Le but est d'éviter de perdre du temps sur la nationale ,de faire de l'autoroute en passant par Millau ,histoire d'en regarder le viaduc.C'est reparti: autoroute... autoroute... les panneaux de changements de départements commencent à défiler. alpes de haute Provence, alpes maritimes, var ,bouches du Rhône ,Héraut etc ...
Cette fois ci, c'est décidé, il n'est pas question de tomber en panne sèche! De même , les gars ont bien fixé les sacoches, pas d'incendie en vue. Ils ont fait ça tellement bien qu'une fois que j'ai glisser mes mains dans les poignées passagères , je n'ai plus d'autre choix que d'y restée collée. Il est impossible des les retrouver à tâtons une fois en route. Quand nous prenons l'A 75 et ses longues courbes, je n'ai plus d'épaules ou alors tellement tétanisées par ma position que j'en tremble de douleur.
Le viaduc nous accueille enfin. Pause. Ouf ,j'en peux plus ,j'ai tellement mal que je me tortille comme un asticot sur un hameçon. Du coup, je laisse Sylvianne et Jean-pierre aller faire les photos: je me sens incapable de faire quoi que se soit. (à part fumer une clope, évidement)Une femme de notre age(ouiiii je sais :c'est pas un renseignement digne de ce nom) une femme disais-je, nous aborde en nous expliquant dans un français mâtiné d'allemand, qu'elle tient un refuge motard ,un peu plus loin dans le Larzac. La rencontre est sympa , et nous prenons volontiers son prospectus , ça peut servir ,à nous comme aux amis.
Et c'est reparti,bon sang! on va faire plus de 700 bornes aujourd'hui ! Vivement l'Auvergne et nos amis de 30ans ; Là, mon chéri m'épate pour de bon: pas une seule fois il ne se goure de route, même pas il se plante de sortie sur l'autoroute ,rien ! nada! Du coup nous arrivons à "le cendre" comme une fleur. Tellement , mon mari ,il gaze ,que nous nous retrouvons nez à nez avec Patrick, un de la bande de potes !
Je suis ...sciée ,sidérée ,j'en reviens pas! on m'aurai dit ça la matin.... j'avais pas fini de rire!
Nous posons les békanes et nos derrières chez Gisous . Je me précipite pour mettre à sécher mon futal qui est lavé depuis la vielle. J'ai fait la route avec mon pantalon de pyjama caché sous mon fute de békane!
La soirée ,que nous avions imaginée très ... calme se transforme immédiatement en rdv copains! Ils sont tous là: Gisous, Germaine, Patrick, Olivier, Sylvie, Gwenaëlle , Laurent, Philippe, même Mauricette est là!
Bref, trois générations d'auvergnats nous accueillent , comme ils savent le faire:
Apéro, grande table familiale ,jambon cru , et pour bien tasser tout ça... un couscous!
Il devient évident que nous nous en sortirons pas indemne , demain le reste de la troupe nous attend à Tortebesse...Je n'en peux plus ....Au lit!!!!

Ca pour une grasse mat, c'en est une : 9h quand j'ouvre un oeil! Jean-pierre et Sylvianne ont déjà bu leurs café. J' en fait autant ,et après une bonne douche ,voilà une mouche toute neuve(enfin presque)!
Dix heures! petite discussion avec Alain et JP: Syl et moi sommes convaincues qu'il vaut mieux aller à Tortebesse en voiture avec les amis plutôt que d'y aller en békanes!L'avenir nous prouvera que les filles ont TOUJOURS raison!
Donc en route! une soixantaine de km plus loin, nous sommes accueillis par Pascal , Jo , bernard et une partie de leur famille ! oups! ça sent le piège!
Le temps d'embrasser tout le monde ,avec un plaisir sans nuances,nous nous retrouvons à l'apéro. Bien entendu, la table est mise ,et pour un nombre de convives qui fait mal à l'estomac au premier regard.
Nos amis ont fait comme d'hab: le drapeaux breton flotte sur l'antenne CB!Si c'est pas de l'accueil ça!!!!
Pascal et Jo ,nos hôtes du jour ,sont "odieux" de gentillesse ; En vrai montagnards, ils font quasiment tout eux même et notre repas est digne d'un Pantagruel . Après des amuse-bouche du style jambon cru, pâtés maison et autres plaisanteries,ils nous assassinent avec un rôti de porc au barbec plus les légumes plus ..... les fromages auvergnats plus... au secours!!! Quand Jo se pointe avec ses gâteaux , je ne peux plus imaginer de pouvoir avaler une bouchée de quoi que se soit. C'est à ce moment là que Pascal arrive avec le digeo!!!!
Pauvre de nous!Jean-pierre Syl et moi nous nous contentons de gouter à certaines choses , mais mon korri de mari teste TOUT!!!!!La vipérine , la verveine, la crapaudine, ,la topette, l'absinthe,la rose, tout quoi!!!!
Pascal qui est vraiment "frappé" nous propose de faire un tour en quad.Crétine comme je suis, je lui répond que "banco"! L'animal m'emmène à un rythme endiablé dans les chemins forestiers. Je ne suis pas certaine d'avoir jamais toucher les cales pieds. Fatalement, nous nous retrouvons embourbés dans une ornière, comme une bonne blondasse moyenne, je saute du quad pour aider Pascal à le sortir de là! Ce pirate en profite pour embrayer en mettant les gaz à font! Me voilà complètement recouverte de boue! La tête du reste de la troupe ,quand nous sommes rentrés! ils étaient tous mort de rire, et moi bonne pour une douche et emprunter des fringues à Jo.
Puis ce fut le tour de Jean-pierre et finalement celui d'Alain. Les hurlements de mon chéri couvre toute la vallée! Et nous , nous sommes méchamment rigolards!

Tout ça nous emmène à l'heure du retour sur Le Cendre et pour moi ,de profiter du sèche linge de Gisou. Je n'ai toujours plus de vêtements de change . Un passage chez Patrick et Sylvie ,vite fait y boire un coup . Une omelette ,un bout de fromage et au lit. Demain la journée va être très longue: retour en Bretagne impératif ,800 km .....;

Et oui tout a une fin mais c'est pour mieux repartir....

enfin quel périple.. ça me rappelle mes 1ère vacances à moto... route Napoléon - Digne - Grasse un vrai régal à moto

Bon retour

V

Bravo mouchette, super CR !!!
C'est clair, ça donne envie de se promener dans le coin...

Plein de gros bécos, à bientôt les zamours

belle vacances en tous les cas!!!
merci de nous en avoir fait profiter....