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[CR] 14 juillet - concentre des frelons en Rhone Alpe
hornetplusmoche93
18-07-2007 22:02
[CR] 14 juillet - concentre des frelons en Rhone Alpe
Equipement
Donc, je charge ma routière, et bien quoi, vous saviez pas que la Hornet est une routière ! J’ai opté pour un sac à dos de rando fixé par une araignée et des sandos. Ensuite, j’ai mis un cuissard de vélo sous le fut en toile, pour atténuer le mal de *** qui sera inévitable au bout d’un certain temps malgré la selle confort. Des genouillères de moto cross en dessous et un gilet intégral avec veste en jean. Au vue des 30°C annoncé, j’ai délaissé le cuir (le cuir protège mieux en cas de rencontre avec la Sainte Gamelle, c’est sur). Puis, comme j’ai des problèmes de dos, j’ai rajouté une ceinture lombaire à l’équipement.
1er tour de roues
C’est donc vers 8h00 que je m’élançais vers le Sud, et pour se faire je dois passer la capitale du Nord au Sud. Puis, je passe devant Paris Nord Moto (grosse concession multi marque de la région parisienne) et le téléphone se met a bipé. Je m’arrête juste avant d’atteindre l’autoroute A3. Changement de lieu de rendez-vous, je dois rejoindre mes compagnons de route à l’aire de Nemours sur l’A6. Ce qui signifie que je suis à la bourre.
Les bouchons parisiens
J’enquille l’A3, pour contourner Panam par l’Est. Et là, les voitures sont au *** à ***. C’est parti pour une bonne séance d’interfile. Et, c’est toujours dans ces moments là que vous vous retrouvez retarder. Je me trouve derrière une pouf qui se traîne à 20 km/h avec sa baignoire à roulette 125. Je déboîte sur la droite entre 2 caisses pour la passer et je continue ma progression. Jonction A86 à la hauteur de Rosny, voitures à l’arrêt.
Ensuite, je gagne le Périph à la hauteur de la Porte de Bagnolet. 34 mn pour atteindre la Porte de Bercy, c’est ce que m’affiche le tableau d’information lumineuse. J’explique, entre la Porte de Bagnolet et la Porte de Bercy, il doit y avoir 3 km de distance. Soit une vitesse moyenne de 5,3 km/h, c’est de la marche à pied en rythme balade.
Le Périph 4 voie de chaque côté, et les 2 roues roulent entre la 3ème file et la dernière à gauche. Je me colle au wagon derrière 3 bécanes et c’est en 10 mn que je passe la Porte de Bercy avec l’A4 qui vient dégueulé son flot de boîtes à roues. Et 2 mn après, j’atteinds la Porte d’Italie pour attraper l’A6 qui m’emmène vers le Sud.
Ca roule enfin
Plus je m’éloigne de la capitale, plus l’espace se fait, de l’autre côté pour aller sur Paris, c’est au pas. Je suis un motard en Bandit depuis le Périph, et j’évolue à 110 – 120 km/h. Je croise 4 motards, 2 en HD et 2 en Norton Café Racer. Puis, j’arrive enfin à la barrière de péage où il n’y a pas trop de monde.
Jonction
Puis, je repars pour rejoindre David et NCP77 (Nicolas) en 600 Hornet bleu et noir respective. Je croise une voiture de gendarmerie juste avant Nemours. Puis, je rejoins enfin l’Aire pour pouvoir faire le plein et retrouver mes compagnons de route.
Autoroute A6
J’ouvre pour fixer le rythme à 130 – 140 km/h, David et Nico pour fermer. Le soleil commence à bien taper et c’est bon !
Au km 45 de l’A6, la gendarmerie vient d’interpeller un Suisse en BMW en se mettant en warning devant.
Le trafic est super fluide, un 900 Diversion vient nous rejoindre pour faire un bout de route avec nous. Puis, on la mangé, car il s’est arrêté pour faire de l’essence.
Pause essence – jonction Jonath & Mika
A 200 km de Lyon, on fait une pause essence et miam miam. Et Jonath & Mika avec leurs femmes nous rejoignent avec leur voiture et les motos sur plateau. 2 600 Hornet orange.
La caravane du Tour de France
On reprends la route à notre rythme de croisière et on peut apercevoir par moments des voitures officielles du Tour de France. D’ailleurs, l’A6 passe au dessus d’une départementale où l’on peut voir des voitures stationnées au bord de la chaussée à travers les champs de blé.
Lyon
Un peu avant 16h00, on passe le péage de Lyon pour se retrouver sur la rocade. Pas mal de automobilistes et nos routières se transforment en roadster. On zigzague entre les files, et ça fait du bien de se déhanché un peu.
Photo : c’est quoi le truc au fond
Le Sud
On commence à voir sur les panneaux d’affichage Milan, Turin, c’est sur on approche du Sud. On se fait doubler par un Z1000 et un Speed Tripple qui devait faire un bon 160. A43 et A48 et au loin des trucs super haut dans le fond du payasages ; des montagnes.
Photo : dernier péage
Dernier péage
On arrive enfin au dernier péage, le soleil nous cuit, le panorama est géant et on est presque arrivé.
Sortie de l’Autoroute
On sort à la sortie 14 Saint Egrève pour se retrouver derrière un Hummer. Puis, on passe le Carrouf pour entrer dans la zone industrielle de Fontanil et arriver à l’hôtel. Il est 17h00, et le voyage s’est super bien passé.
Rencontre antenne IdF Paris / antenne Nord
Les nordistes ont débarqué avec voitures et plateau, 4 motos sur plateau et un qui a fait la route en solo.
Fred59, le leader chip de l’antenne Nord, Manu le Belge, Guylain, DamSP qui a fait la route en moto, etc… j’ai oublié les noms des autres (je suis preneur pour finaliser le CR).
Dans le lot, un 600 Hornet 2007 noir avec les jantes blanches et un capot de selle pour faire plus égoïste.
Sinon, eux, ils sont du genre instantanés sans prise de tête. Ils ont préparé les affaires la veille pour partir le lendemain. Et finalement, voyant que tout était ok, ils ont pris la route à minuit pour arriver au petit matin à Grenoble. Ils sont frappés, mais ils assurent.
Photo : Manu, représentant de la Belgique
Manu avec son Hornet bleu/blanc, pour l’événement en a profité pour changer ses rétros et en mettre des plus profilés. Je suis pas sur de l’efficacité, mais esthétiquement, ça en jette. Ils ont l’air moins costauds aussi.
Merci Manu pour les rétros carrés que je changerais contre mes oreilles de Mickey.
Photo : moto à Manu au 1er plan
Dernière course avant la bouffe
David et moi sommes partis faire quelques courses de dernières minutes pour essayer de trouver des boules quies, afin de passer une nuit tranquille. Car entre Nico & David, ça risque de ronfler en non homologué. Finalement, n’ayant pas trouver les boules quies, il a opté pour les grands moyens et a pris un truc anti ronflement à la pharmacie.
La bouffe du soir
Nous avons mangé avec les nordistes à la cafétéria du centre commercial. Et, les nordistes seront très certainement les plus fêtards d’entre nous tous. Ils doivent s’entraîner, c’est sur ! Cela fait plaisir à voir et ça met de l’ambiance. Vive les nordistes ! DrDildo était également présent parmi nous.
Ensuite, on s’est descendu à l’hôtel quelques bouteilles que les ch’ti avaient ramené. GregossHornet est arrivé au bon moment avec son TLR 1000 jaune. Il avait mangé avec les autres qui sont à l’autre hôtel.
Samedi 14 juillet
Introduction
C’est donc après une douche réparatrice et un petit déj spartiate qu’on allait enfin rencontré les autres passionnés du Frelon.
La météo s’annonce exceptionnelle et ça va être une bonne journée de roulage en perspective.
Photo : rassemblement
Rendez-vous route 66
Arrivé dans la zone de la Route 66, Jeromovitch s’occupe du 1er contact et nous indique où on doit stationner. Y’a déjà une trentaine de moto en place. Ca va être énorme ! On entends quelques ruptures ici ou là. L’ambiance va être à son comble. On fait la connaissance de ce grand Monsieur qui a organisé cette concentre dans sa jolie région ; EL-ToroRiste747. Tous les incontournables du forum Horneteam sont là ; NSG, Négo, Eric83, SeBornet, Patoune, AC/DC Hornet et bien d’autre… (trop de nouvelles trombines d’un coup, je retiens pas tout).
On a mis nos bagages dans le fourgon et certain on pu déjeuner. Ensuite, on a eu droit au programme et à la bouffe du midi à prendre avec nous.
Ils viennent de partout
Du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest, ils sont là. Le Var, le Pays Basque, les Parigos, les nordistes, les Belges, les Suisses, les Lyonnais,…
Le départ
C’est donc avec une soixantaine de bécanes que nous prîmes la route dans un barouf de folie. Cathy, la femme de Fred59 suit le cortège avec sa voiture et un plateau.
L’itinéraire
Sortie de la zone, on prends la voie rapide de Grenoble et on roule vraiment bien. Je suis dans les derniers du groupe et Vince avec son 600 CBR RR (bleu avec un liseré jaune dans les jantes) ferme le convoi.
Photo : Chamrousse 1
Puis on sort de la N87 et aux intersections les staffeurs bloquent la circulation pour facilité notre passage. Ensuite on prends la D5, on passe Eybens et on commence notre ascension dans la montagne. Puis, c’est au tour de Tavernolles qui nous accueille avec un radar automatique dans son agglomération. Le radar prend de face, donc pas de souci, enfin, c’est pas une raison non plus pour tartiner comme un sauvage.
Photo : Chamrousse 2
Ca monte toujours, Brié-et-Angonnes. Puis, on passe un hameau qui se trouve sur un plateau et qui nous donne une vision de la tête du groupe ; on est étalé au moins sur 400 m et c’est tout simplement impressionnant. Puis, on redescend un peu et on a une vue superbe de la vallée en contre bas. On peut apprécier la logistique des staffeurs qui assurent la fluidité du groupe ; AC/DCHornet (600 Hornet jaune), Jack01 (675 Daytona), Desperado (Speed Tripple), Eric83 (750 GSXR), … On passe à côté d’un terrain de golf et on continue l’ascension par la D111 par Belmont. La route est bordée de sapins et il fait un peu frais au fur et à mesure de la montée. Jack01 s’est arrêté pour nous prendre en photo en roulant. A l’arrière, on est un peu décroché du groupe et je me retrouve avec Tracks (650 SVS jaune) et Greg59 (600 CBF noire) et toujours Vince pour fermer. On monte toujours et donc on commence à s’adapter sur cette route de virages. On double quelques cyclistes courageux et on atteint Chamrousse à 1750 m d’altitude.
1ère pause pour profiter du panorama en haut de la station de ski.
Photo :
EL-ToroRiste747 redescend pour aller chercher Cathy qui n’est pas habitué à toutes ces belles routes de montagne.
Photo : EL-ToroRiste747
Après, c’est reparti dans la descente du col. Le bitume a été refait et les gommards accrochent super bien. On passe Saint Martin-d’Uriage. Mika & Jonath & leurs femmes sont venu à l’arrière du groupe. Puis on prends la D280 par Uriages-les-Bains et la D524. Puis la D5 sur Brié et la route est un véritable billard. On en profite pour ouvrir un peu, car on a droit à de bonnes lignes droites devant nous. Et en descendant la D5, on a une vue plongeante sur la ville de Vizille.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 1
Ensuite, c’est reparti à un rythme plus soutenu sur la N91 qui nous emmène en bas le la vallée. Puis, on passe le péage de Vizille. On franchit un pont où il y a une petite rivière La Romanche. On est à flan de montagne et la route est un peu plus sinueuse.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 2
On rentre dans Séchilienne avec une petite route droite et c’est vraiment très beau.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 3
Puis on prends la D114 pour traverser saint Barthélémy de Séchilienne. La route se fait plus étroite, plus sinueuse et on remonte en altitude. On passe un petit pont pour attaquer l’autre flan de montagne, on passe Belle Lauze. La route est bien viroleuse et on commence à être lâché par le groupe.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 4
Puis, on arrive à Alpe du Grand Serre où on va faire une pause.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 5
Nous avons été accueilli par le maire du village qui nous a fait un discours. Il était ravi de nous recevoir dans sa commune. Nous avons eu droit à un apéritif sans alcool avant d’aller nous restaurer.
Matoo a failli finir dans le vide ordure de la station, il était en prise avec un petit gringalet de l’antenne Ile de France ; HasTom.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 6
Ensuite, c’est donc à pied que nous allâmes sur le lieu du miam miam.
En espérant que vous vous reconnaissez sur les photos et qu’il y ait tout le monde, quelques images ;
Photo : les randonneurs 1
Photo : les randonneurs 2
Photo : les randonneurs 3
Photo : les randonneurs 4
Photo : les randonneurs 5
Photo : les randonneurs 6
Photo : les randonneurs 7
Photo : les randonneurs 8
Photo : les randonneurs 9
Le repas était au bord d’une petite rivière. J’y ai trempé mes pieds et cela m’a procuré un bien fou. Certain on en profité pour réfrigérer leur bouteille d’eau.
Photo : repas 1
Photo : repas 2
Le panorama tout autour de nous est vraiment splendide ; des chalets, des sapins avec de la montagne partout. Un calme extraordinaire où la nature reprends ses droits, un beau ciel bleu, une image de carte postale.
Photo : chalet
On reprends la route et on s’en remet plein les yeux pour notre plus grand bonheur à tous. La route est terrible et on aimerait rouler des heures sur cet air de jeu naturel sans se lasser. Le bitume est super chaud, les pneus sont collés à la route. On passe Chabotte sur la D114, les virages sont en tête d’épingle par endroit et se négocie avec la poignée d’embrayage et le frein. On passe encore un tout petit village de 150 m de long Le Villard. C’est trop bon ces petites routes, la température remonte au fur et à mesure qu’on descend. On longe un torrent d’un côté et la montagne à pic de l’autre, ça le fait grave ! On passe les Mazoirs, Lavaldens qui nous offre un virage gauche / droite et on remonte avec une route plus roulante et on remonte aux alentours des 100 km/h. Puis, Le Fontagnieu avec une route encore plus roulante, on se trouve dans la vallée tout en bas.
Puis, on remonte par Lavalette et ça redevient sinueux à souhait. Greg59 s’arrête devant moi et je continue ma route. Nantes-en-Ratier avec des virages pour changer.
Puis on emprunte la D115 ; Saint Honoré, Fugière, Villars-Saint-Christophe et il fait super chaud sous le casque. Puis, on s’est trompé de route, j’en ai profité pour faire mon demi-tour sur la béquille et d’un seul coup j’ai doublé plus de la moitié du groupe. On passe les Thénaux avec une route assez étroite dans le village. On passe Cholonge, qui nous donne un panorama sur le lac en contre bas.
Photo : Napoléon face au Grand lac de Laffrey
Puis on arrive à Laffrey où se trouve le Grand lac de Laffrey. Des gens se baignent et font de la voile, on aimerait bien être à l’heure place tellement il fait chaud.
Photo : le Grand lac de Laffrey
Photo : pause au bord du lac 1
Puis on se pose à un parking pour prendre des photos du panorama où il se trouve une statue de Napoléon à cheval dominant le lac. Pendant ce temps d’autres vont faire le plein de SP95.
Photo : pause au bord du lac 2
Photo : pause au bord du lac 3
Photo : parking au bord du lac 1
Photo : parking au bord du lac 2
On est parti pour rejoindre les autres à l’essence. Mais, arrivé à la station, on a compris que cela risque de durer pas mal de temps. 2 pompes en 24/24 pour 60 pétoires qui ont soif, ça va être chaud.
Photo : pause essence 1
EL-ToroRiste747 est parti à la recherche d’une autre station qu’il a dégoté 2 km plus loin.
Photo : pause essence 2
David en a profité pour réparer ses bottes à la colle forte, car elles sont plus cotées à l’argus et on du mal à supporter la chaleur tropicale de la région Rhone Alpes. Et par la même occasion, il a acheté des tongs au cas ou ses bottes le lâcherait pour de bon.
Photo : pont de Ponsonnas
On tire plaine bourre pour rejoindre les autres et passer La Mure sur la N85. EL-ToroRiste747, un 600 Hornet noir de 2007 (son nom ?), David et ma pomme. On les rejoint à La Mure et on descends dans la vallée avec toujours un beau panorama. La route est extraordinaire et c’est que du bonheur.
Photo : précipice, vue du pont de Ponsonnas
Puis, on s’arrête sur le pont de Ponsonnas célèbre pour le saut à l’élastique. C’est le 1er centre d’Europe de saut à l’élastique.
Photo : un canari qui va sauter sans ses ailes
Les candidats au saut à l’élastique sont souvent déguisés pour l’occasion de s’envoyer dans le vide.
Photo : saut à l’élastique
Photo : nos bécanes stationnées à Ponsonnas
On est repartit avec une route bien viroleuse par la D526 et on passe Saint-Jean-d’Hérans. Ensuite, la route est assez roulante et large. On est à travers les sous-bois et c’est vraiment très agréable de profiter d’une température plus clémente. Mais, cela ne dure pas, puisqu’on passe un plateau bien dégagé sans arbres. Et, Matoo a embrassé le bitume sans gravité, juste avec un sabot rayé et protège carbone touché. Il repart sans aucun soucis pour arriver sur Mens.
La route est somptueuse et la montagne nous offre des rochers à pic, maintenue par des grillages en acier pour éviter des éboulements dangereux. Puis, le groupe s’est un peu cassé et on passe Clelles avec des petites rues étroites.
Photo : le gîte
Puis, on arrive à Chichilianne l’Eglise où se trouve nos gîtes dans un décor somptueux. Nous sommes à 1450 m d’altitude.
Photo : parking 1 du gîte
Photo : parking 2 du gîte
Bon après le roulage, un peu de logistique. C’est pas ce qu’il y a de mieux, mais c’est obligatoire si on veut que les choses se passent bien et comme prévues. Embouteillage dans l’escalier pour accéder au chambre, et oui, il faut enlever ses bottes pour ne pas marquer le parquet. Donc, on se répartit dans les chambres, je me retrouve avec 2 sudistes Berham (Romain) & Johbar 13. On commence à déballer nos sacs à dos plein à craquer pour attaquer une bonne douche réparatrice, un peu comme tout le monde.
Les autres sont dans un gîte à 2 km d’où nous sommes. Puis Cathy est parti les chercher avec le plateau. Imaginé une vingtaine de motards tous cinglés sur un plateau plein et une voiture remplie.
La soirée
Ensuite, c’est l’heure de l’apéro qui va durer un certain temps. On se détends, on rigole, on se la raconte.
Puis, pour ceux qui se sont inscrits à la bourre, ils ont droit à un petit cadeau de l’antenne Rhône Alpe, à savoir une tétine et un biberon. Et, dans des moments aléatoires de la soirée, ils devront sucer la tétine pendant 2 mn et boire *** sec le contenu de leur biberon. Il fallait pas s’inscrire à la bourre, ça vous apprendra !
Comme je le disais au début, les nordistes vont se démarquer par leur sympathie et leur enthousiasme à faire la fête. Mais, bon, les autres ne sont pas en reste. Certain visages changent de couleur avec l’alcool et l’ambiance est à son comble.
Pour ceux qui n’étaient pas là, je vais pas tout détailler, il fallait être là après tout. Il y a eu de bonne cuites, une déclaration en mariage, énormément de bouffe, des déclarations d’amour, des tatouages éphémères sur des dos, et encore et toujours une organisation sans faille. Aucune rupture a été faite avec les motos, on avait comme ordre de ne pas faire de bruit. Nous avons respecté les consignes données par la directrice du gîte.
Dimanche 15 juillet
Je me lève au petit matin et au vu du ciel, il va encore faire super beau aujourd’hui. Y’en a mare de cette chaleur !
Photo : Chichilianne l’Eglise
Je vais faire un saut à l’autre gîte avec mes baskets. En sortant de Chichilianne l’Eglise, il y a un centre d’équitation avec 3 tipis dressés.
Photo : tipi
Photo : chevaux
Photo : l’autre gîte
Ensuite, on a été à l’autre gîte pour aller déjeuner. Certains ont fait un peu de tuning la nuit pour décorer leur moto.
Photo : les motos de nos amis les Suisses
Après un bon petit déjeuner, ils ont repris leurs affaires pour les déposer au gîte V.I.P. de Chichilianne l’Eglise.
Photo : petit déjeuner
A Chichilianne l’Eglise, il y a eu une photo de groupe devant la banderolle et une plaque en bois pyrogravée avec le logo de la Horneteam offert à l’antenne Rhône Alpes. Une 2ème plaque comporte les lieux des anciens ACA et tournera à chaque nouveau ACA.
Un petit discours et une certaine chance de pouvoir participer à cet ACA qui est mon 1er.
Photo : le groupe
Pour la balade, pas besoin de sac, car on revient manger au gîte. Patoune & Jean-Louis ne feront pas la balade avec nous, car ils doivent se rentrer.
L’itinéraire
On prends la D7 pour attraper la N75 qui est très roulante. La route est à nous, aucune voiture sur la route. Quelques virages serrés, et on peut relancer à fond en sortie pour s’élancer sur des parties plus roulantes. On longe les rochers de la montagnes, et c’est toujours aussi grandiose. Puis, on se retrouve dans un bouchon et on est obligé de rouler en file indienne. On s’étale au moins sur 300 m, et les voitures sont à l’arrêt avec la climatisation à fond et nous on est en train de cuir sous le soleil. Et finalement on découvre la cause du bouchon ; un accident entre 2 voitures, les pompiers et la gendarmerie sont déjà là pour pouvoir intervenir au plus vite. On double les voitures devant et on passe Lus-la-Croix-Haute pour bifurquer sur la D539.
Photo : Jack01 sur sa Daytona 675
La route est plus étroite, mais reste bien dégagée. La route est bien sinueuse et Jeromovitch s’est calé dans un virage dangereux pour facilité notre passage avec les voitures qui peuvent venir d’en face. On passe un col et on peut apercevoir la route sur le flan d’en face, c’est le programme qui nous attends, et c’est du bon ; des virolos à s’en faire péter la pense. On passe Grimone avec un virage à droite et un gauche soit 100 m grand maximum. Le revêtement de la chaussée est un peu bosselé et secoue pas mal la moto.
Ensuite, on se retrouve sur une déviation qui est un chemin et la partie trail à commencer. Nous sommes tous en 1ère à rouler au pas. Puis, on arrive sur la partie la plus difficile à franchir, un virage en S, tout en incliné avec graviers à volonté.
Photo : pause à Glandage 1
Puis, le revêtement du chemin devient un peu bitumé et on en prends plein les narines au passages d’un champs de lavandes pour arriver sur Glandage. On fait une pause, certain se mettent sous les arbres, d’autres vont boire à la fontaine pour se rafraîchir tellement il fait chaud.
Photo : pause à Glandage 1
Photo : on se passe de la pommade pour ne pas être brûler par le soleil
Photo : Vue de Glandage
Photo : les glandeurs
Les Gorges du Gas
On reprends la route où on passe dans des tunnels à même la montagne, certain se font entendre dans les tunnels qui amplifient le bruit à fond. La route est somptueuse et le décor est une fois de plus loin de se que l’on pouvait imaginer. Et on arrive dans les Gorges du Gas, on a l’impression de se faire dévorer par les montagnes environnantes tellement c’est gigantesque. Les rochers tiennent en équilibre, défiant toutes les lois de la nature. Chaque virage, nous cache un nouveau décor et c’est que du bonheur. C’est hallucinant, les montagnes sont chaotiques et on se demande comment ils ont pu faire une route à cette endroit sauvage et accidenté. J’en ai plein les yeux et je voudrais faire demi-tour pour en reprendre une part.
Aller, changement de décors, on passe Chatillon-en-Diois. C’est joli aussi, mais après les Gorges s’est un peu fade. C’est devenu plus roulant et on arrive à faire des pointes à 90 – 100. Puis, on passe Menée, la route est joueuse et on s’éclate bien. Les virages s’enchaînent super bien et c’est un régal pour les yeux et pour le pilotage. Puis on arrive aux Nonnières avec un certain enthousiasme et l’envie que cela ne s’arrête pas. On en veut encore et encore, c’est tellement bon. On peut voir une fois de plus le versans d’en face avec ce qui nous attends ; des virolos à consommer sans modération, avec vue imprenable sur la vallée. Ca vous va comme programme ? La route remonte et on commence à choper le bon rythme au bout du 2ème jour. On passe un tunnel de plus de 100 m de long qui se finit par un virage bien serré à droite et on n’oublie pas de freiner, à moins d’avoir pris son parachute pour faire du parapente. La route redescend et devient très sinueuse et d’un seul coup le rythme n’est plus le même. On doit jouer du frein et oublier les vitesses qu’on venait de prendre. C’est plus technique à passer et on croise un groupe de furieux en combinaison cuir intégrale qui ouvre avec un 800 VFR, des Ducati, et autre pétoire et qui ont monopolisé toute la largeur de la chaussée. C’est chaud et ça passe juste en serrant les fesses.
Puis, je commence à lâcher le groupe devant moi et me met en mode super lopette, car j’ai eu ma dose d’adrénaline. Je vois la montagne cassée qui est au dessus du gîte et me fais doubler par 2 BMistes en trails routiers et sacoches bien carrés. Et, on arrive de nouveau à Chichilianne l’Eglise où je peux apercevoir dans mes rétros Jack01 en plein wheeling.
Je coupe le moteur et mon esprit est encore dans les Gorges du Gas, c’est grave docteur ?
Après tout ça, on va aller manger, car ça nous a donné faim tous ces virages dans un décor extraordinaire.
Puis, c’est le moment de préparer les affaires pour la route du retour. J’avais prévu de rentrer le lendemain, mais au vue d’une météo incertaine, je préfère mille fois me taper le cagnard et être sec, que de risquer l’orage demain.
Les groupes se font en fonction des régions. DamSP est l’un des 1er à partir, car il a pas mal de route pour rejoindre le Nord.
Un groupe Provence également est prêt.
J’aime pas ces moments où il faut se dire au revoir.
Nous sommes 11 à partir pour Paris ;
Les Hornets : Matoo, David, KZN82, NCP 77, Akra et moi
HasTom : R1
Warrior 21 : CB 1300
Darky : 600 CBR RR
Gregosshornet : 1000 TLR
Seib : 750 GSXR
C’est vers 14h00 que nous prîmes la route et GregosHornet devait faire absolument le plein car il était sur la réserve. On a été à la station la plus proche sur la N75 qui était déjà en main par nos amis sudistes.
Finalement on décide de tenter le coup pour GregosHornet pour aller sur Grenoble et faire le plein là-bas. On évolue pas trop mal sur la N75, et les voitures se rangent à notre passage pour faciliter le dépassement.
Et passer la barrière de péage, on a pu faire le plein sans problème.
Puis, après on décide de faire 2 groupes ; les rapides et les lopettes. Pour les lopettes ; y’a David, NCP 77 et moi. Donc, on change pas une équipe qui gagne et c’est avec un 130 – 140 qu’on évolue vers Grenoble. Puis, au km 65, on croise une Subaru de la gendarmerie dans l’autre sens. L’autoroute, c’est toujours très surveillée. Au km 35, on a droit à une voiture de gendarmerie dans notre sens cette fois ci.
On passe un pont qui nous donne un panorama sur toute la chaîne de montagne, et c’est beau.
On fait le plein près du Pont-de-Claix.
GregosHornet & Darki nous attendent au péage pour faire la route ensemble. On passe dans les tunnels et c’est un régal, car la température est vraiment moins chaude.
Arrivé sur la rocade de Lyon, les montagnes ont disparus depuis longtemps et le trafic est nettement plus roulant qu’à l’aller.
Darki est devant, ensuite David, Gregos, Nico et moi. On évolue à un 120 – 130, sans problème, ça roule nickel.
Photo : pause essence
On continue notre progression et on arrive à la station essence où on rejoint les 1er du groupe. Sauf Akra qui a pris une autre route.
Puis on reprends la route et on se fait doublé par une vieille Tero 125 et une Tecat qui étaient sur un plateau.
Le décor est composé de champs avec des moissonneuses batteuses qui tournent à plein régime pour la moisson.
Et Darki est repassé dans l’autre groupe et on se retrouve plus qu’à 4.
Nico a rabattu les cales pieds passager pour laisser reposer ses jambes. Il a ce qu’on appelle le mal au ***.
Photo : side car Zeus (pilote unijambiste)
Puis au km 250, KZN82 à l’approche du radar et à 2 km de la station essence, est immobilisé sur la bande d’arrêt d’urgence et y’a un type en side car Zeus qui est devant lui en warning. David va le pousser avec sa jambe jusqu’à la station, avec le side car derrière. Il passe devant le radar automatique à au moins 6 km/h. C’est très certainement les 2 km les plus long qu’il est fait sur autoroute. Arrivé, à la station, le verdict est sans appel, 2 trous dans le carter moteur. Moteur cassé et qui ***** l’huile de partout.
Photo : moteur cassé
Photo : assistance moto
Pour KZN82, l’ACA 2007 se termine ici. L’assistance va gérer son retour et nous le notre.
Puis vers le km 285, l’autoroute passe en 2 voies. Le soleil commence a bien s’incliné pour aller se coucher et laisser place à la nuit. On passe le viaduc du Pont d’Ouche au dessus des champs. On continue la route à 4 dans notre groupe et un groupe de 5 devant.
Une voiture nous fait un appel de phare en face, on redescend à 120 – 130, au lieu de 130 – 140. Mais, rien à signaler en ce qui nous concerne de notre côté.
Puis on fait notre dernière pause essence au km 123. J’en profite pour remplacer la visière iridium, par la visière claire. On est de nouveau tous réuni et je perds le groupe au bout d’une dizaine de km.
Puis vers 22h00, j’ai pris la sortie Fontainebleau, car l’A6 a l’air bien chargé. Et je continue ma route à un petit 100 de croisière. Il fait plus frais à l’entrée de la forêt de Fontainebleau et c’est enfin agréable de ne plus avoir aussi chaud.
Ensuite, j’ai pris la N7 pour aller vers Melun et à ma grande surprise y’a pas mal de monde sur cette route. Ensuite, j’ai pu prendre la D142, moins fréquenté, mais en 1 voie. Et j’arrive à Melun by night ou j’emprunte la rocade qui va m’emmener sur la N636 vers Meaux. La semaine dernière jour pour jour, j’étais sur cette même route avec une petite balade de 200 km et la sauce en plus. A choisir, je préfère 550 km dans les roues et que se soit sec.
Au loin, je vois les moissonneuses batteuses qui continuent la récolte, il est dans les 23h00.
La route est super droite, et j’essore un peu la poignée pour doubler le peu de voitures qu’il y a. Je passe au dessus de la N4 et arrivé à la Pyramide, je prends par Lagny-sur-Marne.
Puis, je me fais surprendre par 2 motards en 600 Fazer et un en 1000 CBR F. Je mets la poignée dans le coin et je me mets dans leur sillage. Mais, à l’approche de Serris, ils ont pris une autre direction que moi.
Ensuite, j’ai continué à essoré copieux sur la Francilienne et pour me rentrer près du circuit Carole.
J’ai totalisé 1496 km pour tout le week-end, et c’était bon. Les Gorges de Gas, je suis pas près de les oublier.
Et si on causait bécanes pour changer :
Il est extrêmement rare qu’un possesseur d’Hornet ne fasse pas quelque transformation sur sa machine.
La bécane de DrDildo, un Hornet 600 jaune à 3 places. C’est fou ce qu’un simple accessoire peut changer la ligne de la moto. Si vous êtes intéressé pour la 3ème place, envoyez un mp au docteur.
Photo : Hornet à 3 places
L’une des mieux réussi au niveau tuning, la grenouille à Négo.
Photo : moto de Négo
Les autres machines marquantes du week-end ;
- Desperado et sa Speed Tripple
- Jack01 et sa Daytona
Les avions super sonique ;
- L’Hayabusa de PatHornet
- la R1 de HasTom
Quelques italiennes, RSV 1000 & 1000 S2R.
Que dire de plus. Un très grand merci à ToroRiste747 pour son accueil et pour nous avoir fait découvrir sa belle région.
Un grand merci à tous les encadreurs et à tous ceux qui ont assuré la logistique.
Et bien sur à tous ceux qui ont eu la chance de participer à cet événement démentiel.
Photo : ma trombine
Hubert
Vendredi 13 juillet
Préparatifs
C’est mon 1er ACA, et c’est avec une certaine excitation que je quitte le 9 3 pour aller vers le Sud. Inutile de vous dire que j’ai assez mal dormi la veille. Et pour préparer les affaires, on a toujours peur d’oublier quelque chose.
Et puis au niveau météo, on a eu de la flotte toute la semaine et là, comme un fait exprès, j’ai du mal à y croire, mais pour la 1ère fois au matin depuis longtemps, la température est anormalement douce et y’a pas un pet de nuage. C’est l’effet Vendredi 13 très certainement, et en plus si je pouvais gagner au loto, ça serait le top.
Photo : cadeau souvenir de l’ACA 2007, porte clé « route 66 »
Equipement
Donc, je charge ma routière, et bien quoi, vous saviez pas que la Hornet est une routière ! J’ai opté pour un sac à dos de rando fixé par une araignée et des sandos. Ensuite, j’ai mis un cuissard de vélo sous le fut en toile, pour atténuer le mal de *** qui sera inévitable au bout d’un certain temps malgré la selle confort. Des genouillères de moto cross en dessous et un gilet intégral avec veste en jean. Au vue des 30°C annoncé, j’ai délaissé le cuir (le cuir protège mieux en cas de rencontre avec la Sainte Gamelle, c’est sur). Puis, comme j’ai des problèmes de dos, j’ai rajouté une ceinture lombaire à l’équipement.
1er tour de roues
C’est donc vers 8h00 que je m’élançais vers le Sud, et pour se faire je dois passer la capitale du Nord au Sud. Puis, je passe devant Paris Nord Moto (grosse concession multi marque de la région parisienne) et le téléphone se met a bipé. Je m’arrête juste avant d’atteindre l’autoroute A3. Changement de lieu de rendez-vous, je dois rejoindre mes compagnons de route à l’aire de Nemours sur l’A6. Ce qui signifie que je suis à la bourre.
Les bouchons parisiens
J’enquille l’A3, pour contourner Panam par l’Est. Et là, les voitures sont au *** à ***. C’est parti pour une bonne séance d’interfile. Et, c’est toujours dans ces moments là que vous vous retrouvez retarder. Je me trouve derrière une pouf qui se traîne à 20 km/h avec sa baignoire à roulette 125. Je déboîte sur la droite entre 2 caisses pour la passer et je continue ma progression. Jonction A86 à la hauteur de Rosny, voitures à l’arrêt.
Ensuite, je gagne le Périph à la hauteur de la Porte de Bagnolet. 34 mn pour atteindre la Porte de Bercy, c’est ce que m’affiche le tableau d’information lumineuse. J’explique, entre la Porte de Bagnolet et la Porte de Bercy, il doit y avoir 3 km de distance. Soit une vitesse moyenne de 5,3 km/h, c’est de la marche à pied en rythme balade.
Le Périph 4 voie de chaque côté, et les 2 roues roulent entre la 3ème file et la dernière à gauche. Je me colle au wagon derrière 3 bécanes et c’est en 10 mn que je passe la Porte de Bercy avec l’A4 qui vient dégueulé son flot de boîtes à roues. Et 2 mn après, j’atteinds la Porte d’Italie pour attraper l’A6 qui m’emmène vers le Sud.
Ca roule enfin
Plus je m’éloigne de la capitale, plus l’espace se fait, de l’autre côté pour aller sur Paris, c’est au pas. Je suis un motard en Bandit depuis le Périph, et j’évolue à 110 – 120 km/h. Je croise 4 motards, 2 en HD et 2 en Norton Café Racer. Puis, j’arrive enfin à la barrière de péage où il n’y a pas trop de monde.
Jonction
Puis, je repars pour rejoindre David et NCP77 (Nicolas) en 600 Hornet bleu et noir respective. Je croise une voiture de gendarmerie juste avant Nemours. Puis, je rejoins enfin l’Aire pour pouvoir faire le plein et retrouver mes compagnons de route.
Autoroute A6
J’ouvre pour fixer le rythme à 130 – 140 km/h, David et Nico pour fermer. Le soleil commence à bien taper et c’est bon !
Au km 45 de l’A6, la gendarmerie vient d’interpeller un Suisse en BMW en se mettant en warning devant.
Le trafic est super fluide, un 900 Diversion vient nous rejoindre pour faire un bout de route avec nous. Puis, on la mangé, car il s’est arrêté pour faire de l’essence.
Pause essence – jonction Jonath & Mika
A 200 km de Lyon, on fait une pause essence et miam miam. Et Jonath & Mika avec leurs femmes nous rejoignent avec leur voiture et les motos sur plateau. 2 600 Hornet orange.
La caravane du Tour de France
On reprends la route à notre rythme de croisière et on peut apercevoir par moments des voitures officielles du Tour de France. D’ailleurs, l’A6 passe au dessus d’une départementale où l’on peut voir des voitures stationnées au bord de la chaussée à travers les champs de blé.
Lyon
Un peu avant 16h00, on passe le péage de Lyon pour se retrouver sur la rocade. Pas mal de automobilistes et nos routières se transforment en roadster. On zigzague entre les files, et ça fait du bien de se déhanché un peu.
Photo : c’est quoi le truc au fond
Le Sud
On commence à voir sur les panneaux d’affichage Milan, Turin, c’est sur on approche du Sud. On se fait doubler par un Z1000 et un Speed Tripple qui devait faire un bon 160. A43 et A48 et au loin des trucs super haut dans le fond du payasages ; des montagnes.
Photo : dernier péage
Dernier péage
On arrive enfin au dernier péage, le soleil nous cuit, le panorama est géant et on est presque arrivé.
Sortie de l’Autoroute
On sort à la sortie 14 Saint Egrève pour se retrouver derrière un Hummer. Puis, on passe le Carrouf pour entrer dans la zone industrielle de Fontanil et arriver à l’hôtel. Il est 17h00, et le voyage s’est super bien passé.
Rencontre antenne IdF Paris / antenne Nord
Les nordistes ont débarqué avec voitures et plateau, 4 motos sur plateau et un qui a fait la route en solo.
Fred59, le leader chip de l’antenne Nord, Manu le Belge, Guylain, DamSP qui a fait la route en moto, etc… j’ai oublié les noms des autres (je suis preneur pour finaliser le CR).
Dans le lot, un 600 Hornet 2007 noir avec les jantes blanches et un capot de selle pour faire plus égoïste.
Sinon, eux, ils sont du genre instantanés sans prise de tête. Ils ont préparé les affaires la veille pour partir le lendemain. Et finalement, voyant que tout était ok, ils ont pris la route à minuit pour arriver au petit matin à Grenoble. Ils sont frappés, mais ils assurent.
Photo : Manu, représentant de la Belgique
Manu avec son Hornet bleu/blanc, pour l’événement en a profité pour changer ses rétros et en mettre des plus profilés. Je suis pas sur de l’efficacité, mais esthétiquement, ça en jette. Ils ont l’air moins costauds aussi.
Merci Manu pour les rétros carrés que je changerais contre mes oreilles de Mickey.
Photo : moto à Manu au 1er plan
Dernière course avant la bouffe
David et moi sommes partis faire quelques courses de dernières minutes pour essayer de trouver des boules quies, afin de passer une nuit tranquille. Car entre Nico & David, ça risque de ronfler en non homologué. Finalement, n’ayant pas trouver les boules quies, il a opté pour les grands moyens et a pris un truc anti ronflement à la pharmacie.
La bouffe du soir
Nous avons mangé avec les nordistes à la cafétéria du centre commercial. Et, les nordistes seront très certainement les plus fêtards d’entre nous tous. Ils doivent s’entraîner, c’est sur ! Cela fait plaisir à voir et ça met de l’ambiance. Vive les nordistes ! DrDildo était également présent parmi nous.
Ensuite, on s’est descendu à l’hôtel quelques bouteilles que les ch’ti avaient ramené. GregossHornet est arrivé au bon moment avec son TLR 1000 jaune. Il avait mangé avec les autres qui sont à l’autre hôtel.
Samedi 14 juillet
Introduction
C’est donc après une douche réparatrice et un petit déj spartiate qu’on allait enfin rencontré les autres passionnés du Frelon.
La météo s’annonce exceptionnelle et ça va être une bonne journée de roulage en perspective.
Photo : rassemblement
Rendez-vous route 66
Arrivé dans la zone de la Route 66, Jeromovitch s’occupe du 1er contact et nous indique où on doit stationner. Y’a déjà une trentaine de moto en place. Ca va être énorme ! On entends quelques ruptures ici ou là. L’ambiance va être à son comble. On fait la connaissance de ce grand Monsieur qui a organisé cette concentre dans sa jolie région ; EL-ToroRiste747. Tous les incontournables du forum Horneteam sont là ; NSG, Négo, Eric83, SeBornet, Patoune, AC/DC Hornet et bien d’autre… (trop de nouvelles trombines d’un coup, je retiens pas tout).
On a mis nos bagages dans le fourgon et certain on pu déjeuner. Ensuite, on a eu droit au programme et à la bouffe du midi à prendre avec nous.
Ils viennent de partout
Du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest, ils sont là. Le Var, le Pays Basque, les Parigos, les nordistes, les Belges, les Suisses, les Lyonnais,…
Le départ
C’est donc avec une soixantaine de bécanes que nous prîmes la route dans un barouf de folie. Cathy, la femme de Fred59 suit le cortège avec sa voiture et un plateau.
L’itinéraire
Sortie de la zone, on prends la voie rapide de Grenoble et on roule vraiment bien. Je suis dans les derniers du groupe et Vince avec son 600 CBR RR (bleu avec un liseré jaune dans les jantes) ferme le convoi.
Photo : Chamrousse 1
Puis on sort de la N87 et aux intersections les staffeurs bloquent la circulation pour facilité notre passage. Ensuite on prends la D5, on passe Eybens et on commence notre ascension dans la montagne. Puis, c’est au tour de Tavernolles qui nous accueille avec un radar automatique dans son agglomération. Le radar prend de face, donc pas de souci, enfin, c’est pas une raison non plus pour tartiner comme un sauvage.
Photo : Chamrousse 2
Ca monte toujours, Brié-et-Angonnes. Puis, on passe un hameau qui se trouve sur un plateau et qui nous donne une vision de la tête du groupe ; on est étalé au moins sur 400 m et c’est tout simplement impressionnant. Puis, on redescend un peu et on a une vue superbe de la vallée en contre bas. On peut apprécier la logistique des staffeurs qui assurent la fluidité du groupe ; AC/DCHornet (600 Hornet jaune), Jack01 (675 Daytona), Desperado (Speed Tripple), Eric83 (750 GSXR), … On passe à côté d’un terrain de golf et on continue l’ascension par la D111 par Belmont. La route est bordée de sapins et il fait un peu frais au fur et à mesure de la montée. Jack01 s’est arrêté pour nous prendre en photo en roulant. A l’arrière, on est un peu décroché du groupe et je me retrouve avec Tracks (650 SVS jaune) et Greg59 (600 CBF noire) et toujours Vince pour fermer. On monte toujours et donc on commence à s’adapter sur cette route de virages. On double quelques cyclistes courageux et on atteint Chamrousse à 1750 m d’altitude.
1ère pause pour profiter du panorama en haut de la station de ski.
Photo :
EL-ToroRiste747 redescend pour aller chercher Cathy qui n’est pas habitué à toutes ces belles routes de montagne.
Photo : EL-ToroRiste747
Après, c’est reparti dans la descente du col. Le bitume a été refait et les gommards accrochent super bien. On passe Saint Martin-d’Uriage. Mika & Jonath & leurs femmes sont venu à l’arrière du groupe. Puis on prends la D280 par Uriages-les-Bains et la D524. Puis la D5 sur Brié et la route est un véritable billard. On en profite pour ouvrir un peu, car on a droit à de bonnes lignes droites devant nous. Et en descendant la D5, on a une vue plongeante sur la ville de Vizille.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 1
Ensuite, c’est reparti à un rythme plus soutenu sur la N91 qui nous emmène en bas le la vallée. Puis, on passe le péage de Vizille. On franchit un pont où il y a une petite rivière La Romanche. On est à flan de montagne et la route est un peu plus sinueuse.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 2
On rentre dans Séchilienne avec une petite route droite et c’est vraiment très beau.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 3
Puis on prends la D114 pour traverser saint Barthélémy de Séchilienne. La route se fait plus étroite, plus sinueuse et on remonte en altitude. On passe un petit pont pour attaquer l’autre flan de montagne, on passe Belle Lauze. La route est bien viroleuse et on commence à être lâché par le groupe.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 4
Puis, on arrive à Alpe du Grand Serre où on va faire une pause.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 5
Nous avons été accueilli par le maire du village qui nous a fait un discours. Il était ravi de nous recevoir dans sa commune. Nous avons eu droit à un apéritif sans alcool avant d’aller nous restaurer.
Matoo a failli finir dans le vide ordure de la station, il était en prise avec un petit gringalet de l’antenne Ile de France ; HasTom.
Photo : Pause Alpe du Grand Serre 6
Ensuite, c’est donc à pied que nous allâmes sur le lieu du miam miam.
En espérant que vous vous reconnaissez sur les photos et qu’il y ait tout le monde, quelques images ;
Photo : les randonneurs 1
Photo : les randonneurs 2
Photo : les randonneurs 3
Photo : les randonneurs 4
Photo : les randonneurs 5
Photo : les randonneurs 6
Photo : les randonneurs 7
Photo : les randonneurs 8
Photo : les randonneurs 9
Le repas était au bord d’une petite rivière. J’y ai trempé mes pieds et cela m’a procuré un bien fou. Certain on en profité pour réfrigérer leur bouteille d’eau.
Photo : repas 1
Photo : repas 2
Le panorama tout autour de nous est vraiment splendide ; des chalets, des sapins avec de la montagne partout. Un calme extraordinaire où la nature reprends ses droits, un beau ciel bleu, une image de carte postale.
Photo : chalet
On reprends la route et on s’en remet plein les yeux pour notre plus grand bonheur à tous. La route est terrible et on aimerait rouler des heures sur cet air de jeu naturel sans se lasser. Le bitume est super chaud, les pneus sont collés à la route. On passe Chabotte sur la D114, les virages sont en tête d’épingle par endroit et se négocie avec la poignée d’embrayage et le frein. On passe encore un tout petit village de 150 m de long Le Villard. C’est trop bon ces petites routes, la température remonte au fur et à mesure qu’on descend. On longe un torrent d’un côté et la montagne à pic de l’autre, ça le fait grave ! On passe les Mazoirs, Lavaldens qui nous offre un virage gauche / droite et on remonte avec une route plus roulante et on remonte aux alentours des 100 km/h. Puis, Le Fontagnieu avec une route encore plus roulante, on se trouve dans la vallée tout en bas.
Puis, on remonte par Lavalette et ça redevient sinueux à souhait. Greg59 s’arrête devant moi et je continue ma route. Nantes-en-Ratier avec des virages pour changer.
Puis on emprunte la D115 ; Saint Honoré, Fugière, Villars-Saint-Christophe et il fait super chaud sous le casque. Puis, on s’est trompé de route, j’en ai profité pour faire mon demi-tour sur la béquille et d’un seul coup j’ai doublé plus de la moitié du groupe. On passe les Thénaux avec une route assez étroite dans le village. On passe Cholonge, qui nous donne un panorama sur le lac en contre bas.
Photo : Napoléon face au Grand lac de Laffrey
Puis on arrive à Laffrey où se trouve le Grand lac de Laffrey. Des gens se baignent et font de la voile, on aimerait bien être à l’heure place tellement il fait chaud.
Photo : le Grand lac de Laffrey
Photo : pause au bord du lac 1
Puis on se pose à un parking pour prendre des photos du panorama où il se trouve une statue de Napoléon à cheval dominant le lac. Pendant ce temps d’autres vont faire le plein de SP95.
Photo : pause au bord du lac 2
Photo : pause au bord du lac 3
Photo : parking au bord du lac 1
Photo : parking au bord du lac 2
On est parti pour rejoindre les autres à l’essence. Mais, arrivé à la station, on a compris que cela risque de durer pas mal de temps. 2 pompes en 24/24 pour 60 pétoires qui ont soif, ça va être chaud.
Photo : pause essence 1
EL-ToroRiste747 est parti à la recherche d’une autre station qu’il a dégoté 2 km plus loin.
Photo : pause essence 2
David en a profité pour réparer ses bottes à la colle forte, car elles sont plus cotées à l’argus et on du mal à supporter la chaleur tropicale de la région Rhone Alpes. Et par la même occasion, il a acheté des tongs au cas ou ses bottes le lâcherait pour de bon.
Photo : pont de Ponsonnas
On tire plaine bourre pour rejoindre les autres et passer La Mure sur la N85. EL-ToroRiste747, un 600 Hornet noir de 2007 (son nom ?), David et ma pomme. On les rejoint à La Mure et on descends dans la vallée avec toujours un beau panorama. La route est extraordinaire et c’est que du bonheur.
Photo : précipice, vue du pont de Ponsonnas
Puis, on s’arrête sur le pont de Ponsonnas célèbre pour le saut à l’élastique. C’est le 1er centre d’Europe de saut à l’élastique.
Photo : un canari qui va sauter sans ses ailes
Les candidats au saut à l’élastique sont souvent déguisés pour l’occasion de s’envoyer dans le vide.
Photo : saut à l’élastique
Photo : nos bécanes stationnées à Ponsonnas
On est repartit avec une route bien viroleuse par la D526 et on passe Saint-Jean-d’Hérans. Ensuite, la route est assez roulante et large. On est à travers les sous-bois et c’est vraiment très agréable de profiter d’une température plus clémente. Mais, cela ne dure pas, puisqu’on passe un plateau bien dégagé sans arbres. Et, Matoo a embrassé le bitume sans gravité, juste avec un sabot rayé et protège carbone touché. Il repart sans aucun soucis pour arriver sur Mens.
La route est somptueuse et la montagne nous offre des rochers à pic, maintenue par des grillages en acier pour éviter des éboulements dangereux. Puis, le groupe s’est un peu cassé et on passe Clelles avec des petites rues étroites.
Photo : le gîte
Puis, on arrive à Chichilianne l’Eglise où se trouve nos gîtes dans un décor somptueux. Nous sommes à 1450 m d’altitude.
Photo : parking 1 du gîte
Photo : parking 2 du gîte
Bon après le roulage, un peu de logistique. C’est pas ce qu’il y a de mieux, mais c’est obligatoire si on veut que les choses se passent bien et comme prévues. Embouteillage dans l’escalier pour accéder au chambre, et oui, il faut enlever ses bottes pour ne pas marquer le parquet. Donc, on se répartit dans les chambres, je me retrouve avec 2 sudistes Berham (Romain) & Johbar 13. On commence à déballer nos sacs à dos plein à craquer pour attaquer une bonne douche réparatrice, un peu comme tout le monde.
Les autres sont dans un gîte à 2 km d’où nous sommes. Puis Cathy est parti les chercher avec le plateau. Imaginé une vingtaine de motards tous cinglés sur un plateau plein et une voiture remplie.
La soirée
Ensuite, c’est l’heure de l’apéro qui va durer un certain temps. On se détends, on rigole, on se la raconte.
Puis, pour ceux qui se sont inscrits à la bourre, ils ont droit à un petit cadeau de l’antenne Rhône Alpe, à savoir une tétine et un biberon. Et, dans des moments aléatoires de la soirée, ils devront sucer la tétine pendant 2 mn et boire *** sec le contenu de leur biberon. Il fallait pas s’inscrire à la bourre, ça vous apprendra !
Comme je le disais au début, les nordistes vont se démarquer par leur sympathie et leur enthousiasme à faire la fête. Mais, bon, les autres ne sont pas en reste. Certain visages changent de couleur avec l’alcool et l’ambiance est à son comble.
Pour ceux qui n’étaient pas là, je vais pas tout détailler, il fallait être là après tout. Il y a eu de bonne cuites, une déclaration en mariage, énormément de bouffe, des déclarations d’amour, des tatouages éphémères sur des dos, et encore et toujours une organisation sans faille. Aucune rupture a été faite avec les motos, on avait comme ordre de ne pas faire de bruit. Nous avons respecté les consignes données par la directrice du gîte.
Dimanche 15 juillet
Je me lève au petit matin et au vu du ciel, il va encore faire super beau aujourd’hui. Y’en a mare de cette chaleur !
Photo : Chichilianne l’Eglise
Je vais faire un saut à l’autre gîte avec mes baskets. En sortant de Chichilianne l’Eglise, il y a un centre d’équitation avec 3 tipis dressés.
Photo : tipi
Photo : chevaux
Photo : l’autre gîte
Ensuite, on a été à l’autre gîte pour aller déjeuner. Certains ont fait un peu de tuning la nuit pour décorer leur moto.
Photo : les motos de nos amis les Suisses
Après un bon petit déjeuner, ils ont repris leurs affaires pour les déposer au gîte V.I.P. de Chichilianne l’Eglise.
Photo : petit déjeuner
A Chichilianne l’Eglise, il y a eu une photo de groupe devant la banderolle et une plaque en bois pyrogravée avec le logo de la Horneteam offert à l’antenne Rhône Alpes. Une 2ème plaque comporte les lieux des anciens ACA et tournera à chaque nouveau ACA.
Un petit discours et une certaine chance de pouvoir participer à cet ACA qui est mon 1er.
Photo : le groupe
Pour la balade, pas besoin de sac, car on revient manger au gîte. Patoune & Jean-Louis ne feront pas la balade avec nous, car ils doivent se rentrer.
L’itinéraire
On prends la D7 pour attraper la N75 qui est très roulante. La route est à nous, aucune voiture sur la route. Quelques virages serrés, et on peut relancer à fond en sortie pour s’élancer sur des parties plus roulantes. On longe les rochers de la montagnes, et c’est toujours aussi grandiose. Puis, on se retrouve dans un bouchon et on est obligé de rouler en file indienne. On s’étale au moins sur 300 m, et les voitures sont à l’arrêt avec la climatisation à fond et nous on est en train de cuir sous le soleil. Et finalement on découvre la cause du bouchon ; un accident entre 2 voitures, les pompiers et la gendarmerie sont déjà là pour pouvoir intervenir au plus vite. On double les voitures devant et on passe Lus-la-Croix-Haute pour bifurquer sur la D539.
Photo : Jack01 sur sa Daytona 675
La route est plus étroite, mais reste bien dégagée. La route est bien sinueuse et Jeromovitch s’est calé dans un virage dangereux pour facilité notre passage avec les voitures qui peuvent venir d’en face. On passe un col et on peut apercevoir la route sur le flan d’en face, c’est le programme qui nous attends, et c’est du bon ; des virolos à s’en faire péter la pense. On passe Grimone avec un virage à droite et un gauche soit 100 m grand maximum. Le revêtement de la chaussée est un peu bosselé et secoue pas mal la moto.
Ensuite, on se retrouve sur une déviation qui est un chemin et la partie trail à commencer. Nous sommes tous en 1ère à rouler au pas. Puis, on arrive sur la partie la plus difficile à franchir, un virage en S, tout en incliné avec graviers à volonté.
Photo : pause à Glandage 1
Puis, le revêtement du chemin devient un peu bitumé et on en prends plein les narines au passages d’un champs de lavandes pour arriver sur Glandage. On fait une pause, certain se mettent sous les arbres, d’autres vont boire à la fontaine pour se rafraîchir tellement il fait chaud.
Photo : pause à Glandage 1
Photo : on se passe de la pommade pour ne pas être brûler par le soleil
Photo : Vue de Glandage
Photo : les glandeurs
Les Gorges du Gas
On reprends la route où on passe dans des tunnels à même la montagne, certain se font entendre dans les tunnels qui amplifient le bruit à fond. La route est somptueuse et le décor est une fois de plus loin de se que l’on pouvait imaginer. Et on arrive dans les Gorges du Gas, on a l’impression de se faire dévorer par les montagnes environnantes tellement c’est gigantesque. Les rochers tiennent en équilibre, défiant toutes les lois de la nature. Chaque virage, nous cache un nouveau décor et c’est que du bonheur. C’est hallucinant, les montagnes sont chaotiques et on se demande comment ils ont pu faire une route à cette endroit sauvage et accidenté. J’en ai plein les yeux et je voudrais faire demi-tour pour en reprendre une part.
Aller, changement de décors, on passe Chatillon-en-Diois. C’est joli aussi, mais après les Gorges s’est un peu fade. C’est devenu plus roulant et on arrive à faire des pointes à 90 – 100. Puis, on passe Menée, la route est joueuse et on s’éclate bien. Les virages s’enchaînent super bien et c’est un régal pour les yeux et pour le pilotage. Puis on arrive aux Nonnières avec un certain enthousiasme et l’envie que cela ne s’arrête pas. On en veut encore et encore, c’est tellement bon. On peut voir une fois de plus le versans d’en face avec ce qui nous attends ; des virolos à consommer sans modération, avec vue imprenable sur la vallée. Ca vous va comme programme ? La route remonte et on commence à choper le bon rythme au bout du 2ème jour. On passe un tunnel de plus de 100 m de long qui se finit par un virage bien serré à droite et on n’oublie pas de freiner, à moins d’avoir pris son parachute pour faire du parapente. La route redescend et devient très sinueuse et d’un seul coup le rythme n’est plus le même. On doit jouer du frein et oublier les vitesses qu’on venait de prendre. C’est plus technique à passer et on croise un groupe de furieux en combinaison cuir intégrale qui ouvre avec un 800 VFR, des Ducati, et autre pétoire et qui ont monopolisé toute la largeur de la chaussée. C’est chaud et ça passe juste en serrant les fesses.
Puis, je commence à lâcher le groupe devant moi et me met en mode super lopette, car j’ai eu ma dose d’adrénaline. Je vois la montagne cassée qui est au dessus du gîte et me fais doubler par 2 BMistes en trails routiers et sacoches bien carrés. Et, on arrive de nouveau à Chichilianne l’Eglise où je peux apercevoir dans mes rétros Jack01 en plein wheeling.
Je coupe le moteur et mon esprit est encore dans les Gorges du Gas, c’est grave docteur ?
Après tout ça, on va aller manger, car ça nous a donné faim tous ces virages dans un décor extraordinaire.
Puis, c’est le moment de préparer les affaires pour la route du retour. J’avais prévu de rentrer le lendemain, mais au vue d’une météo incertaine, je préfère mille fois me taper le cagnard et être sec, que de risquer l’orage demain.
Les groupes se font en fonction des régions. DamSP est l’un des 1er à partir, car il a pas mal de route pour rejoindre le Nord.
Un groupe Provence également est prêt.
J’aime pas ces moments où il faut se dire au revoir.
Nous sommes 11 à partir pour Paris ;
Les Hornets : Matoo, David, KZN82, NCP 77, Akra et moi
HasTom : R1
Warrior 21 : CB 1300
Darky : 600 CBR RR
Gregosshornet : 1000 TLR
Seib : 750 GSXR
C’est vers 14h00 que nous prîmes la route et GregosHornet devait faire absolument le plein car il était sur la réserve. On a été à la station la plus proche sur la N75 qui était déjà en main par nos amis sudistes.
Finalement on décide de tenter le coup pour GregosHornet pour aller sur Grenoble et faire le plein là-bas. On évolue pas trop mal sur la N75, et les voitures se rangent à notre passage pour faciliter le dépassement.
Et passer la barrière de péage, on a pu faire le plein sans problème.
Puis, après on décide de faire 2 groupes ; les rapides et les lopettes. Pour les lopettes ; y’a David, NCP 77 et moi. Donc, on change pas une équipe qui gagne et c’est avec un 130 – 140 qu’on évolue vers Grenoble. Puis, au km 65, on croise une Subaru de la gendarmerie dans l’autre sens. L’autoroute, c’est toujours très surveillée. Au km 35, on a droit à une voiture de gendarmerie dans notre sens cette fois ci.
On passe un pont qui nous donne un panorama sur toute la chaîne de montagne, et c’est beau.
On fait le plein près du Pont-de-Claix.
GregosHornet & Darki nous attendent au péage pour faire la route ensemble. On passe dans les tunnels et c’est un régal, car la température est vraiment moins chaude.
Arrivé sur la rocade de Lyon, les montagnes ont disparus depuis longtemps et le trafic est nettement plus roulant qu’à l’aller.
Darki est devant, ensuite David, Gregos, Nico et moi. On évolue à un 120 – 130, sans problème, ça roule nickel.
Photo : pause essence
On continue notre progression et on arrive à la station essence où on rejoint les 1er du groupe. Sauf Akra qui a pris une autre route.
Puis on reprends la route et on se fait doublé par une vieille Tero 125 et une Tecat qui étaient sur un plateau.
Le décor est composé de champs avec des moissonneuses batteuses qui tournent à plein régime pour la moisson.
Et Darki est repassé dans l’autre groupe et on se retrouve plus qu’à 4.
Nico a rabattu les cales pieds passager pour laisser reposer ses jambes. Il a ce qu’on appelle le mal au ***.
Photo : side car Zeus (pilote unijambiste)
Puis au km 250, KZN82 à l’approche du radar et à 2 km de la station essence, est immobilisé sur la bande d’arrêt d’urgence et y’a un type en side car Zeus qui est devant lui en warning. David va le pousser avec sa jambe jusqu’à la station, avec le side car derrière. Il passe devant le radar automatique à au moins 6 km/h. C’est très certainement les 2 km les plus long qu’il est fait sur autoroute. Arrivé, à la station, le verdict est sans appel, 2 trous dans le carter moteur. Moteur cassé et qui ***** l’huile de partout.
Photo : moteur cassé
Photo : assistance moto
Pour KZN82, l’ACA 2007 se termine ici. L’assistance va gérer son retour et nous le notre.
Puis vers le km 285, l’autoroute passe en 2 voies. Le soleil commence a bien s’incliné pour aller se coucher et laisser place à la nuit. On passe le viaduc du Pont d’Ouche au dessus des champs. On continue la route à 4 dans notre groupe et un groupe de 5 devant.
Une voiture nous fait un appel de phare en face, on redescend à 120 – 130, au lieu de 130 – 140. Mais, rien à signaler en ce qui nous concerne de notre côté.
Puis on fait notre dernière pause essence au km 123. J’en profite pour remplacer la visière iridium, par la visière claire. On est de nouveau tous réuni et je perds le groupe au bout d’une dizaine de km.
Puis vers 22h00, j’ai pris la sortie Fontainebleau, car l’A6 a l’air bien chargé. Et je continue ma route à un petit 100 de croisière. Il fait plus frais à l’entrée de la forêt de Fontainebleau et c’est enfin agréable de ne plus avoir aussi chaud.
Ensuite, j’ai pris la N7 pour aller vers Melun et à ma grande surprise y’a pas mal de monde sur cette route. Ensuite, j’ai pu prendre la D142, moins fréquenté, mais en 1 voie. Et j’arrive à Melun by night ou j’emprunte la rocade qui va m’emmener sur la N636 vers Meaux. La semaine dernière jour pour jour, j’étais sur cette même route avec une petite balade de 200 km et la sauce en plus. A choisir, je préfère 550 km dans les roues et que se soit sec.
Au loin, je vois les moissonneuses batteuses qui continuent la récolte, il est dans les 23h00.
La route est super droite, et j’essore un peu la poignée pour doubler le peu de voitures qu’il y a. Je passe au dessus de la N4 et arrivé à la Pyramide, je prends par Lagny-sur-Marne.
Puis, je me fais surprendre par 2 motards en 600 Fazer et un en 1000 CBR F. Je mets la poignée dans le coin et je me mets dans leur sillage. Mais, à l’approche de Serris, ils ont pris une autre direction que moi.
Ensuite, j’ai continué à essoré copieux sur la Francilienne et pour me rentrer près du circuit Carole.
J’ai totalisé 1496 km pour tout le week-end, et c’était bon. Les Gorges de Gas, je suis pas près de les oublier.
Et si on causait bécanes pour changer :
Il est extrêmement rare qu’un possesseur d’Hornet ne fasse pas quelque transformation sur sa machine.
La bécane de DrDildo, un Hornet 600 jaune à 3 places. C’est fou ce qu’un simple accessoire peut changer la ligne de la moto. Si vous êtes intéressé pour la 3ème place, envoyez un mp au docteur.
Photo : Hornet à 3 places
L’une des mieux réussi au niveau tuning, la grenouille à Négo.
Photo : moto de Négo
Les autres machines marquantes du week-end ;
- Desperado et sa Speed Tripple
- Jack01 et sa Daytona
Les avions super sonique ;
- L’Hayabusa de PatHornet
- la R1 de HasTom
Quelques italiennes, RSV 1000 & 1000 S2R.
Que dire de plus. Un très grand merci à ToroRiste747 pour son accueil et pour nous avoir fait découvrir sa belle région.
Un grand merci à tous les encadreurs et à tous ceux qui ont assuré la logistique.
Et bien sur à tous ceux qui ont eu la chance de participer à cet événement démentiel.
Photo : ma trombine
Hubert
Jacot
25-07-2007 20:02
Re: [CR] 14 juillet - concentre des frelons en Rhone Alpe
C'est tout ???? {:-P
Re: [CR] 14 juillet - concentre des frelons en Rhone Alpe
c'est déjà pas mal 
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