english

Z'humeurs : diminution des places de parking

Dans les villes, çà va changer quoi pour vous ?

La Rédac vous donne son avis sur la question

diminution des places de parking dans les villes
  • Alexis

    Alexis, Journaliste

    Eh bien je n'irais plus dans cette ville. En dehors du travail, je ne mets par exemple plus jamais un pied à Paris; y aller en famille en bagnole est impensable et jamais je n'infligerai ce réseau de transport en commun insuffisant, sale et cher à ma fille de 4 ans. On trouve toujours quoi faire ailleurs.

  • Damien

    Damien, Essayeur

    Pas grand chose. Mais je plains les commerces. A force de tenir à distance le consommateur, on force ces derniers à user des GAFA. Une tragédie économique (de plus) pour nos concitoyens et notre pays.

  • David

    David, Rédac'

    Pas de bras pas de chocolat, pas de place, pas de déplacement. Autrement dit, je ferai mes courses sur Amazon et les sites de vente en ligne uniquement. On l'a vu, le confinement a boosté le chiffre des ventes en ligne au détriment des commerçants. La société est en train d'évoluer très vite et toutes nos habitudes sont remises en question. Donc, on va changer de mode de fonctionnement.

  • Grégoire

    Grégoire, Chroniqueur

    Je n'ai rien à répondre : je ne suis pas concerné.

  • Hervé

    Hervé, Reporter

    M'en fous, je ne vais que rarement en ville et la plupart du temps je suis à pieds ou en transports en commun.

  • Sandrine

    Sandrine, Journaliste

    Oui pour le parking payant mais à condition que l'on ait des places pour se garer. Ou sinon, on va déserter les villes. Ce sera l'exode urbain... et peut-être pas une si mauvaise chose finalement.

Plus d'humeurs

Commentaires

inextenza

Ce qui est dingue, c'est que cette politique est ancienne.
À une époque, il s'est créé les centres commerciaux. Ils ont fait peur, donc, oust! Hors de la ville, en périphérie.
Puis, les mairies ont rendu le stationnement de surface payant.
Puis, ils ont rendu la circulation et le stationnement moins commodes.
Maintenant, les mêmes municipalités pleurent sur la tombe de leur jadis flamboyant centre ville, aujourd'hui constellé de pancartes d'avis de décès «bail à céder», «à louer», «à vendre».

Récemment, en guise de contre-exemple, il a été diffusé l'exemple de je ne sais plus quelle ville européenne qui a réussi à supprimer la circulation de tous les véhicules à moteur.
Évidemment, les habitants, dans leur écrasante majorité, applaudissent alors qu'ils n'y croyaient pas.
Très bien.
Si ce n'est que le reportage parle à la fin, très rapidement, du contexte et des solutions ayant permis cette réussite
- ville assez petite (même si le maire se défend en disant que son modèle ne tient pas compte de la taille de la ville, ce dont je ne suis pas d'accord, du fait des points suivants)
- parkings immenses et gratuits dans l'immédiate périphérie de l'agglomération, avec des navettes régulières
- aucun centre commercial n'existe à des kilomètres à la ronde
- la philosophie de l'urbanisme a été «tous les types de commerces et de services doivent être accessible par n'importe quel habitant en 10 minutes de marche»

Vu comme ça, bien sûr que je signe. Mais dans la vraie vie?
Autant dire que c'est absolument et irréversiblement inapplicable à nos métropoles, qui à l'image de Paris, veulent faire la même chose sans avoir la capacité d'offrir le même confort et services compensatoires.

12-08-2021 09:52 
Bee Loo

100% OK avec Damien.

12-08-2021 11:27 
Godzilla

Mon petit doigt m'a soufflé que tout près de chez moi en ville, les commerces en ville souffrent au point que la mairie a rendu le stationnement gratuit depuis des semaines.

Et en périphérie, les centre commerciaux ont leurs parkings pleins.

12-08-2021 11:53 
Picabia

J'y vais le dimanche le stationnement est gratuit pour voir les enfants.
Les GAFA que l'on critique vont encore accentuer la pollution mondiale par le transport maritime.
C'est dramatique on va manquer de baskets aussi donc c'est plus compliqué.
J'aime flâner en ville, parking sécurisé + navette ca me convient, ça été expérimenté pour l'armada à Rouen, depuis plus rien.
Pour les municipalité trop extrémistes et bien je me passerai d'y aller et pour les emplettes, le clavier, bien que je sois partagé sur la question.

12-08-2021 13:01 
la carpe

Avant de devenir un racket lucratif, le stationnement payant a été mis en place pour lutter contre les "voitures-ventouses", c'est à dire celles des riverains et non celles des gens de passage.
Nombre de citadins ont 2 ou 3 voitures pour un foyer, occupent leur garage (quand il existe) comme débarras, et se garent donc dans la rue, ce qui reste une tolérance au vu de la loi (nul n'est autorisé a priori à déposer un objet sur l'espace publique).
Comment inciter les populations à se comporter autrement sans faire payer (cher) ou limiter la place disponible ?

12-08-2021 14:36 
anguille37

Non Sandrine ne venez pas dans nos campagnes. Faites entendre à vos édiles votre acrimonie mais épargnez nous vos présences qui nous insupportent quand vous pensez régir la vie de nos campagnes. Les regards que nous portons, les uns les autres, sur la Nature sont différents, malheureusement.

12-08-2021 15:15 
Tortue Ninja

Un ancien associé, très "bobio" me tenait un discours censément responsable lorsqu'il me reprochait d'avoir voitures et motos :

- Dans Paris je suis en transports en commun, voire en taxi ou uber.
- Lorsque j'ai besoin d'une voiture, j'en loue une.

Et à chaque retour de vacances, la litanie était à peu près la même, en fonction des cas précis :
- La location (chez un grand loueur) m'a coûté une fortune.
- La voiture n'était pas chère, mais c'était une épave (lorsqu'il passait par un service de location entre particuliers).

Et oui très cher. On ne peut aisément s'affranchir du "You get what you pay for".
La "location 2.0" n'est pas une martingale qui résoud tous les soucis...

Je ne m'attarde pas sur les constants retards lorsque nous avons fait des missions ensemble :
- La RATP était en grève,
- Un incident a bloqué la ligne de métro,
- Le bus était coincé dans les embouteillages...

Tout comme je conserve un voile pudique sur les achats faits "en ligne" plutôt que sur place chez de grandes chaînes comme Ikea (car sans voiture, il est "un peu" difficile d'y faire ses course). Car les livraisons ne respectent pas les délais, sont hors de prix, etc... Sans oublier que "cela ne rend pas en vrai comme les photos du site web"...

Bref, c'est très bien de s'affranchir des moyens de transport personnels. Mais il faut ensuite être en mesure d'assumer ses choix.
La ville "sans voiture" ne le sera jamais complètement. A moins d'être, et de rester, pur citadin.
Et même en ce cas...
Une "ex" qui était dans ce cas de la typique "bobio" (appartement à l'Etoile, cabinet face au jardins du Luxembourg, petit déjeuner au café d'en bas, déjeuner ou dîner au restaurant, sorties toujours "intra-muros" entre cinéma, théâtres, musées et expos...) fut bien contrainte de reconnaître que "la campagne, ça peu être sympa". Et que pour s'y rendre une voiture ou une moto "c'était bien pratique".

Dans ces deux cas, la question du parking finit par être cruciale.
On ne peut donc que souscrire aux propos d'INEXTENSIA. Il oublie toutefois un point important dans cette politique de chasse au véhicule personnel :
Au début de la mandature Delanoë, le code de l'urbanisme à Paris a changé. Il fallait jusqu'alors, que chaque nouveau projet prévoie au moins une place de parking par logement, et une seconde à partir d'une certaine surface (je ne me souviens plus exactement. Il me semble que ce devait être de l'ordre de la centaine de M2).
Mais dans la logique des socialistes parisiens, jamais démentie depuis, une des premières pierres fut de modifier cette obligation, en rognant sur les places de parking.
Ce qui faisait bien entendu aussi la joie des promoteurs, car il n'était nulle besoin de s'échiner à inclure un grand nombre de places dans foncier toujours plus petit et cher...

Il est donc totalement logique qu'aujourd'hui, nombre de parisiens n'aient plus de voiture. Car non seulement les immeubles anciens en sont dépourvus. Mais les nouveaux n'en proposent plus guère.
Cela attire donc une clientèle qui estime pouvoir se passer de véhicule, créant une sorte d'endogamie qui fait boule de neige. Car ce sont de nouveaux électeurs qui soutiendront d'autant plus le rejet du véhicule personnel.

13-08-2021 09:12 
inextenza

Citation
Tortue Ninja
- La voiture n'était pas chère, mais c'était une épave (lorsqu'il passait par un service de location entre particuliers).
Ça, ça ne m'étonne pas: nous pourrions louer nos voitures, mais nous y tenons trop, et nous n'avons absolument aucune confiance dans le comportement des locataires.
Par contre, c'est sûr que si j'avais un truc qui ne craint plus rien, là…

Citation
Tortue Ninja
Je ne m'attarde pas sur les constants retards lorsque nous avons fait des missions ensemble :
- La RATP était en grève,
- Un incident a bloqué la ligne de métro,
- Le bus était coincé dans les embouteillages...

Oui, enfin n'oublie pas que du fait de fréquents dysfonctionnements (quand on est organisé, on a une marge de mini 15 minutes pour ça) parfois la RATP a bon dos.
Quel usager n'a pas un jour couvert un «retard à l'allumage» via un «incident voyageur, fais ch*** je suis tanké à St Lazare (alors que le message est envoyé depuis une rame parfaitement roulante)? (oui vécu, bon, ça va hein timide)

Citation
Tortue Ninja
Tout comme je conserve un voile pudique sur les achats faits "en ligne" plutôt que sur place chez de grandes chaînes comme Ikea (car sans voiture, il est "un peu" difficile d'y faire ses course). Car les livraisons ne respectent pas les délais, sont hors de prix, etc... Sans oublier que "cela ne rend pas en vrai comme les photos du site web"...
Humm, Ikea est AMHA un mauvais exemple, car ils proposent une flotte de véhicule à la location ponctuelle, pas trop cher clin d'oeil

13-08-2021 09:31 
Tortue Ninja

Et non cher ami. Ikea reste un bon exemple.
Car s'il est possible d'y louer un véhicule, il faut bien préalablement parvenir au magasin. Et là, c'est souvent loin d'être simple.
Sans compter qu'une fois le véhicule rapporté, rebelote en sens inverse...

Le seul Ikea que je connaisse qui soit bien desservi par les transports en communs est celui de Morges (en Suisse).
Ceux d'Evri, Plaisir et Paris-Nord sont nettement moins simples d'accès.

13-08-2021 10:01 
inextenza

Ah oui, ça, effectivement, c'est bien vu: se rendre dans ces très grandes surfaces autrement qu'en véhicule particulier doit être d'une purge… tellement que je n'y avais pas pensé dingue

13-08-2021 13:48 
 

Connectez-vous pour réagirOu inscrivez-vous