Mauritanie : Santé et pharmacie

Fuir les moustiques et prévoir une bonne couverture

Terre de passage du rallye Dakar durant l'âge d'or de la compétition, la Mauritanie reste synonyme pour certains de destination de choix pour s'évader dans le sable et les dunes. Mais le pays présente depuis quelques années des risques dans certaines régions et dispose d'infrastructures assez limitées. Il est important de bien se préparer sur le volet sanitaire avant d'embarquer.

Nouakchott dispose de plusieurs établissements de soins, que ce soit des hôpitaux publics, des cliniques privées ou des cabinets médicaux, mais ce sont globalement les structures privées qui sont le mieux équipées pour faire face aux situations d'urgence. Toutefois, les autorités recommandent de procéder à un rapatriement dès que possible pour une prise en charge des soins les plus pointus à l'étranger.

Autrement dit, il est impératif d'être couvert par un contrat d'assistance ou une assurance qui prendra en charge l'intégralité des frais de santé.

Vaccins

Aucune vaccination n'est obligatoire pour se rendre en Mauritanie, pas même celle contre la fièvre jaune même pour les passagers en provenance d'une zone endémique. Conséquence, le virus circule activement dans le pays, en particulier dans le sud du Sahara. Il est donc très fortement recommandé de se faire vacciner contre la fièvre jaune avant de se rendre dans le pays.

La mise à jour des vaccins DTP et antituberculeux sont également recommandée. De même, la vaccination contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135 est conseillée. En fonction des conditions et lieux du séjour, les vaccins contre la fièvre typhoïde, les hépatites A et B et la rage peuvent être proposés.

Autres précautions sanitaires

Il n'y a pas que les infrastructures médicales qui sont relativement limitées dans le pays, c'est aussi le cas des ambulances et de la disponibilité des médicaments dans les pharmacies. Si l'on trouve facilement des contrefaçons dans la rue, mieux vaut préparer sa trousse à médicament avant le départ.

Il faut prévoir de quoi se protéger contre les piqures de moustiques (répulsifs, moustiquaires, vêtement couvrant...), car ces derniers sont porteurs de nombreuses maladies graves telles que le paludisme, le chikungunya, la Dengue et la fièvre jaune. D'autres insectes peuvent également transmettre la fièvre hémorragique de Crimée Congo, une maladie virale potentiellement mortelle.

Une fois protégé contre les petites bêtes qui piquent, il faut aussi prendre garde à l'hygiène, notamment au niveau alimentaire, au risque de contracter la fièvre typhoïde, la fièvre de la vallée du Rift ou le choléra. La rage est toujours en circulation dans le pays, tout comme la méningite, des vaccinations préventives contre ces deux maladies peuvent être recommandées.

Numéros d'urgence

• Protection civile : 118
• Police secours : 17
• Pompiers : 18

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