EBR Black Lightning

V2, 1190 cm3, 185 chevaux à 10 600 tr/mn, 138 N.m à 8200 tr/mn, 188 kilos à sec

Un roadster sportif reprenant les préceptes technologiques chers à son concepteur

Erik Buell ne meurt jamais. Après avoir été lâché, contexte de crise oblige, par son tuteur Harley-Davidson à la fin des années 2000, Erik Buell a continué à développer ses motos en son nom propre (EBR, pour Erik Buell Racing), a cherché des partenaires et a encore connu une nouvelle faillite l'an dernier en 2015 malgré le soutien des Indiens de Hero Moto Corp ! Poursuivi par le sort, Erik ! Et dans l'histoire, Buell laissait 20 millions de dollars de dettes et 126 employés sur le carreau.

Mais l'homme est un teigneux et ne renonce jamais. Les conditions de sa dernière renaissance restent vagues, même si l'on sait que Buell est désormais sous le contrôle d'une entreprise baptisée Liquid Asset Partners.

L'EBR Black Lightning (en français : éclair noir, d'où sa livrée très dark) prend pour base le roadster 1190 SX, mais avec une selle et des repose-pieds plus bas, ainsi qu'une courbe de couple plus en phase avec une conduite apaisée. Une selle confort est même disponible en option. Les principales caractéristiques techniques restent marquées par la philosophie de son concepteur : solide cadre périmétrique en alu avec réservoir d'essence intégré dans les caissons, unique frein à disque de grand diamètre pincé par un étrier 8 pistons, angle de chasse super resserré (ici, 22.4°) pour une agilité hors pair. Et pour le reste, avec 185 chevaux pour 188 kilos à sec, la Black Lightning semble pouvoir tenir le haut du pavé chez les roadsters qui dépotent.

Aucune information n'a encore filtré sur une éventuelle commercialisation en Europe ainsi que sur un tarif. Même chose à propos d'un éventuel package électronique (ABS - toujours pas obligatoire aux States, ou encore contrôle de traction et cartographies moteur). Mais comme Erik Buell ne meurt jamais, croisons les doigts pour faire un bout de route à son guidon.