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Essai Husqvarna Vitpilen 401

Objet Vif Naturellement Inclassable

Moteur monocylindre de 398,6 cm3, 45 ch et 39 Nm, 154,6 kg, 6.649 euros

La firme suédoise Husqvarna, liée à KTM, travaille ses motos sur les mêmes bases techniques que les Autrichiens, mais aime à proposer des machines proches de leur concept initial (2014) et donc fort en style. Avec la Vitpilen, flèche blanche en suédois, le constructeur proposait en 2018 une machine épurée, symbole de vitesse aux lignes avant-gardistes. Elle est également déclinée en Svartpilen – flèche noire et prend alors le style d’une émanation de scrambler. 64.291 unités des deux modèles ont été écoulées en Europe en 5 ans.

La plateforme commune austro-suédoise évolue en 2024 pour notamment apporter plus de garde au sol aux machines type trail. Produite et assemblée en inde à Bajaj, la Vitpilen 401 se renouvelle intégralement, notamment en ergonomie et affine même son esthétique d’ovni. Un parcours de 180 km sur la côte sud espagnole nous permet d’estimer les changements apportés au modèle.

Essai de la Husqvarna Vitpilen 401
Essai de la Husqvarna Vitpilen 401

Découverte

Bonne nouvelle, Husqvarna conserve à sa Vitpilen 401 son allure hors pair. Mais le constructeur affine son esthétique, la machine se faisant plus dynamique en style. Le travail est coordonné avec le nouveau châssis, les lignes de répondant avec un bel effet. La « Vit » arbore une optique bien plus large avec feux diurnes périmétriques évoquant la signature lumineuse de la Norden. Mais ce sont surtout les surfaces du réservoir de 13 litres (+ 3,5) qui évoluent. Ainsi, ses épaulements s’affirment vers l’avant, entourant la colonne de direction. A l’opposé, il s’étire en lignes gracieuses en suivant la nouvelle position de l’amortisseur. Une selle monobloc accueillante s’appuie sur ces volumes qui se concluent sur un très joli feu arrière. L’éclairage est bien sûr entièrement à leds.

Essai du roadster Husqvarna Vitpilen 401
Essai du roadster Husqvarna Vitpilen 401

Le tout repose sur un tout nouveau châssis tubulaire acier avec une boucle arrière boulonnée sur le cadre principal. Celui-ci loge un monocylindre passant à 398 cm3 (89 x 64 mm) par accroissement de la course (+4 mm) qui anime ses quatre soupapes via un double arbre à cames en tête. Il délivre une puissance maximale de 45 chevaux à 8 500 tr/min et un couple de 39 Nm à 7 000 tr/min. Refroidi par liquide, il est sous contrôle d’une poignée des gaz électronique permettant deux modes de pilotage, Street et Rain, qui module la réaction à la poignée. De plus, la machine est sous contrôle d’une centrale Bosch qui régule ABS et contrôle de traction sur l’angle. Ce dernier est aussi désactivable.

Le monocylindre de 398,6 cm3 délivre 45 ch et 39 Nm de couple
Le monocylindre de 398,6 cm3 délivre 45 ch et 39 Nm de couple

La boite à 6 rapports est commandée par un embrayage assisté et antidribble. La sélection est confiée de série à un quickshifter double sens et même désactivable. Le collecteur dirige le souffle tonique du moteur vers un silencieux ultra-court positionné sous la machine.

Le shifter bidirectionnel est installé en série et désactivable
Le shifter bidirectionnel est installé en série et désactivable

La géométrie conjugue dynamisme et stabilité avec un angle de colonne de 24° (-1), une chasse de 95 mm et un empattement de 1 368 (+11) unités. De quoi donner une bonne agilité à la suédoise. La Vitpilen repose sur une solide fourche inversée WP Apex de 43 mm, ajustable en compression au tube droit et détente à gauche par molette en « hélice ». Elle offre un débattement de 150 mm. De même origine et course, l’amortisseur est désormais déporté à droite, réglable en précharge et compression-détente. Il est monté sans biellettes sur le double bras oscillant aluminium. C’est un superbe élément en aluminium moulé, caissonné et incurvé. Ses courbes supérieures permettent de faire passer la chaine côté gauche par un ajour et de recevoir le pied d’amortisseur à droite.

La fourche inversée WP Apex de 43 mm est ajustable en compression et détente
La fourche inversée WP Apex de 43 mm est ajustable en compression et détente

Des jantes de 17 pouces à 6 branches chaussent des Michelin Power 6 en 110/70 et 150/60. Pour stopper le roadster pétillant, l’étrier avant Bybre à quatre pistons et montage radial serre une large frète de 320 mm. La pince arrière mord un élément de 240 mm.

Les jantes à 6 branches sont chaussées de pneus Michelin Road 6
Les jantes à 6 branches sont chaussées de pneus Michelin Power6

Le design soigné contraste avec une mise en avant un peu trop rude des différents composants mécaniques. Intégration des câbles et fils, durites et radiateur, aspect de certaines surfaces métalliques… tout cela fait un peu trop brut de décoffrage. Surtout face à la concurrence. Mais la Vitpilen 401 compense avec de belles pièces et un équipement complet. De plus, son poids de 154,6 kg prêt à jaillir sur l’asphalte est très appréciable.

Les finitions ne sont pas toutes à la hauteur de la finesse du design
Les finitions ne sont pas toutes à la hauteur de la finesse du design

En selle

Avec 820 mm de hauteur de selle, la Vitpilen se fait encore plus accessible (-15 mm) et réduit également l’arc de jambe induit. Avec ses lignes rases, la machine semble vous poser sur son échine, les genoux dans l’axe des épaulements profilés du réservoir. D’emblée, la position donnée par la nouvelle ergonomie semble bien plus agréable. Le guidon droit placé sur des pontets remplace avantageusement les bracelets de l’ancien modèle. L’appui des gants y est sans excès et les leviers sont réglables en écartement. Sur des commandes à peine reculées, les jambes sont en flexion très convenable. Un écran TFT de 5 pouces, au remarquable graphisme habituel suédois épuré, regroupe toutes les informations. Il permet d’ajuster les assistances via un tout nouveau pavé multidirectionnel au commodo gauche. Particulièrement étudiés, les poussoirs incurvés permettent une très bonne préhension au pouce, même avec des gants épais. Et de plus, les commandes droite et gauche sont rétro-éclairées !

L'instrumentation passe par compteur TFT de 5 pouces
L'instrumentation passe par compteur TFT de 5 pouces

Très didactique, l’affichage s’apprend intuitivement, peut être simplifé et afficher des favoris. Mais remettre des partiels à zéro est moins simple et l’absence de jauge de température extérieure déçoit. L’ABS offre un mode Supermoto (déconnecté à l’arrière). Un limiteur de vitesse est même disponible et un port USB-C complète l’équipement au côté gauche de l’écran.

La Vitpilen gagne en accessibilité avec sa selle désormais à 820 mm
La Vitpilen gagne en accessibilité avec sa selle désormais à 820 mm

En ville

Via le large bouton de démarreur, très agréable, le monocylindre s’anime dans une sonorité un peu aigre, notamment sur les coups de gaz. Placé au ras du sol, l’échappement ultra-court ne brille pas par le raffinement de ses vocalises. En revanche, il convainc par sa bonne disponibilité. On peut ainsi relancer à 50 km/h en cinquième à 3 000 tours sans avoir l’impression d’être insulté en austro-suédois. Ce qui n’est jamais plaisant.

La petite Suédoise s’emmène sans y penser dans les rues où son esthétique originale et un aimant puissant. Particulièrement agile et désormais plus facile à emmener, la Vitpilen 401 se fait ainsi bonne copine du quotidien. Son rayon de braquage réduit s’associe à la sélection précise et douce qui secondent tout aussi finement mécanique et géométrie. Mais taillée en sportive, la Vilpilen donne envie de se lancer plus au loin.

La Vitpilen s'emmène de manière très intuitive en ville
La Vitpilen s'emmène de manière très intuitive en ville

Autoroutes et voies rapides

Comme un arc efficace, le mono décoche la flèche blanche avec vivacité vers l’horizon. On atteint facilement les 150 km/h, passant les rapports dans la zone jaune (oui…) du compte-tour quand l’écran s’illumine de cette jolie couleur en passant les 9 000 tours. Il faut un peu plus d’espace pour décrocher la maximale de 170, à presque 10 000 tr/min. Sur ces fortes accélérations, l’unicylindre vibre pas mal, surtout après 8 000 révolutions. Revenu au légal, à 7 300 tours, le petit bouilleur est bien plus avenant et prêt à se relancer. Bon point, la position sur l’avant contrebalance bien la pression aérodynamique. On envisage alors sans mal une liaison de bonne distance sans fatigue ni désagrément.

On atteint sans mal les 150 km/h et même les 170 en y mettant de la bonne volontée
On atteint sans mal les 150 km/h, et même les 170 en y mettant de la bonne volontée

Départementales

La nouvelle Vitpilen 401 démontre ses nouvelles aptitudes sur le réseau secondaire, mais en frustrant un peu son pilote. Non point en terme mécanique ou de partie cycle, mais plutôt de pneumatique. Les Power 6, un poil incisif en profil, surgonflés ou trop rigides ne transmettent guère d’informations. Et, lié à une géométrie fermée, le train avant se fait trop muet. De plus, sur le bosselé en courbe, on ne ressent pas une franche sérénité au guidon. Surtout par temps frais. Une fois la fourche optimisée en hydraulique et l’amortisseur apparié, on est un peu plus à son aise. Des Road 6 auraient sans aucun doute mieux convenu aux évolutions de la Suédoise. Dommage, car réactive aux appuis guidons et repose-pieds, elle bénéficie également d’une enveloppe arrière en 150 à qui aide aux changements d’angle rapides. Le nouveau cintre optimise également l’effet de bascule.

Les Michelin Power 6 présentent un profil assez incisif
Les Michelin Power 6 présentent un profil assez incisif

Niveau mécanique, le moteur communique son enthousiasme avec efficacité. La même qu’il met à tracter la machine. Un peu atone sous 4 000 tours, il se mobilise 2.000 révolutions plus haut et ne cesse ensuite d’accroitre sa poussée. Dénuée d’inertie, la mécanique se rue dans les tours pour chercher la zone rouge et vous laisse encore presque 4 000 tours sous les gants pour bucheronner.

Emmené sur le couple, le mono délivre de bonnes sensations mécaniques, pleines, mais manquant un peu de rondeur. Sa force demande tout de même à rester au-delà de 6 000 tours notamment pour dépasser vivement. La puissance emmène ensuite vivement le roadster à son maximum de 45 chevaux à 8 000 tr/min, mais le bloc continue de pousser jusqu’au rupteur. Hélas au son d’une mélopée métallique sans grande séduction.

Le monocylindre ne manque pas de tonus sur les petites routes
Le monocylindre ne manque pas de tonus sur les petites routes

Si son fonctionnement n’est pas aussi suave que celui de son concurrent Triumph bien, que produit au même lieu, le mono ne démérite pas en tonicité. Sur les intermédiaires et maintenue aux environs de sa crête de couple, la Vitpilen 401 se fait dynamique, largement aidée par le poids contenu de la machine. On garde donc un bon rythme au guidon de la flèche Husqvarna et il devient urgent de prendre les freins. Sous l’action de l’étrier, la fourche plonge raisonnablement, contenant efficacement les transferts de charge sur le début des 150 mm de course. Actionnée sur l’angle, la pince avant fige à peine la Suédoise. On empile alors les vitesses sur l’embrayage antidribble via le quickshifter, transparent dans sa mise en œuvre tant en montée qu’en descente de rapport. L’injection tient finement la Vitpilen en courbe et les remises de gaz soutenues en sortie de virage sont sous contrôle de l’antipatinage. Si les 39 Nm de couple restent raisonnables à encaisser, le bitume froid et sale de notre tracé fait apprécier cette sécurité. Prompts à monter en température, les Michelins peu loquaces offrent toutefois un grip sans reproche.

Sur route, la Vitpilen 401 se montre globalement efficace
Sur route, la Vitpilen 401 se montre globalement efficace

Partie-cycle

Rigoureuse, plus facile, mais pas encore évidente, la Vitpilen 401 s'emmène avec dynamisme. Légère, elle mériterait une monte pneumatique plus franche. Seul le bosselé en courbe demandera à parfois rendre un peu la main.

L'amortisseur WP permet à l'arrière de travailler sur 150 mm
L'amortisseur WP permet à l'arrière de travailler sur 150 mm

Freinage

Le monodisque suffit sans mal à ralentir la Vitpilen 401, même à bon rythme. L’étrier radial procure un bon toucher de frein. Sans reproche, la pince arrière complète bien l’ensemble.

L'étrier radial Bybre suffit amplement à freiner les ardeurs de la Vitpilen 401
L'étrier radial Bybre suffit amplement à freiner les ardeurs de la Vitpilen 401

Confort/Duo

L’amortisseur monté en direct travaille honnêtement et participe au confort correct, en solo, de la Husqvarna. L’accompagnant éventuel dispose d’une assise confortable, mais le maintien à bord est compliqué.

Confortable, l'assise du passager manque cependant d'une bonne poignée pour se tenir
Confortable, l'assise du passager manque cependant d'une bonne poignée pour se tenir

Consommation

A rythme tonique sur route, l’écran affiche 4,4 litres au 100 km, vérifiés à la pompe. En roulant plus tranquillement, les presque 300 km d’autonomie sont tout à fait possibles.

Le réservoir peut embarquer 13 litres de carburant
Le réservoir peut embarquer 13 litres de carburant

L'essai vidéo de la Husqvarna 401 Vitpilen

Conclusion

Intégralement renouvelée, la Husqvarna Vitpilen 401 confirme son statut d’engin à part. Très esthétique, elle pâtit un peu d’un certain manque d’intégration de ces éléments mécaniques. Si le contraste fait partie du concept, c’est tout de même un peu trop marqué. Plus simple de prise en main, la flèche blanche peut compter sur sa mécanique démonstrative et une partie cycle de qualité. Mais tarifée 6 649 €, elle aura fort à faire pour contrer une concurrence très relevée. A commencer par celle de la Triumph Speed 400, 5 695 €, dont les finitions et le fonctionnement moteur sont plus séduisants. Egalement, la CFMoto 450 NK, 5 790 €, surement moins élégante, mais super-équipée est une opposante redoutable. Dans un style bien plus sportif, la KTM 390 Duke, 6 699 € est également sur la liste des prétendantes.

La Husqvarna Vitpilen 401 s'accompagne aussi d'un large catalogue de pièces
La Husqvarna Vitpilen 401 s'accompagne aussi d'un large catalogue de pièces

Un peu en dehors de l’espace-temps, l’ovni Husqvarna séduira les amateurs d’originalité pétillante.

Points forts

  • Esthétique superbe
  • Caractère moteur
  • Equipements
  • Performances
  • Ergonomie

Points faibles

  • Béquille pénible à atteindre
  • Sonorité passable
  • Intégration mécanique

La fiche technique de la Husqvarna Vitpilen 401

Conditions d’essais

  • Itinéraire: 190 km, routes sinueuses à revêtement variable, sec.
  • Météo : 10 à 23°, ensoleillé
  • Problème rencontré : ras

Disponibilité / prix

  • Coloris : blanc
  • Prix : 6.649 euros
  • Disponibilité : mars 2024

Equipements de série

  • ABS sur l‘angle
  • ABS Supermoto
  • Contrôle de traction sur l‘angle et désactivable
  • Ride-by-Wire
  • Embrayage assisté et anti-dribble
  • USB-A (2.4A)

Equipements essayeur

  • Casque Nishua NTX4-Evo
  • Blouson Segura
  • Jean Vanucci Armalith
  • Baskets Rekurv

Commentaires

Desmololo

De belles évolutions.
Husqvarna a annoncé le 801 aujourd'hui.

05-03-2024 18:45 
Desmololo

Rdv le 19 mars.

05-03-2024 20:41 
Picabia

Pas facile pour Husqvarna de trouver son identité dans une logique de plateforme coincée entre KTM et Gas gas.
Il faut faire le pari de l'originalité pour se démarquer des sociétés s½urs.
Esthétique mais peu pratique, elle restera une moto confidentielle pour celui que rebute une KTM.

06-03-2024 12:16 
Desmololo

On attend tjs que la gamme route de gasgas s'étoffe...
Il y a aussi la gamme cfmoto à moteur KTM qui entre en concurrence.
C'est clair que ce n est que l'esthétique qui fait la différence.

06-03-2024 14:21 
Bee Loo

Esthétique bien améliorée à mon goût (qui est celui d'un ancien proprio de Vitpilen 701, nettement plus jolie).

06-03-2024 14:22 
coxecab

Franchement les Michelin Power 6 c est vraiment parfait pour le type de conduite que cette moto amusante provoquera .. c était pas compliqué de baisser la pression… personne n aurait mis une pénalité chez Michelin ! Je sens la un essai sans aucun enthousiasme ,étonnant,comme si blasé ,comme si la 400 triumph ou la nouvelle 400 enfield mono risquaient la comparaison ..qui dérangerait l euphorie constatée pour ces modèles déjà tellement adulés ..alors on dégomme la New .. c est mon ressenti .. pourtant ce moteur et châssis déjà en 390 il collait vraiment la banane pour la cylindrée que c est ,un vrai outil à tanner facile du plus gros quand ça virevolte .. mais pas que car légère et facile . Et je trouve que le prix est cohérent…car en plus on a des Michelin power 6 et pas du caoutchouc dur exotique…ou des Dunlop d avant guerre .. Bon pense a légèrement dégonfler si nécessaire ..c est simple je t explique.. avec la petite valve qui se trouve dans le contour interne de la jante entre les bâtons de la roue on y arrive facilement.. pense à enlever quand même le petit bouchon noir qui ferme la valve et vérifie bien ta pression .. genre entre 1,756 et 2,121 bar …remet le bouchon ..stp …puis envoi un sms à Michelin.. Yess Good .. j ai reussi..cool . Bon amortisseur et fourche réglable Wp ..un cadre en acier à ferrer les purs sang ,un tableau de bord bien complet et lisible..un look unique moderne pas manga ridé et sans copier les neuves vieilleries anglaises ou indiennes ni les effets mères chinoiseries . bref le top .. allez hop roule ma poulette..

09-03-2024 19:41 
Vastenov

cest-pas-faux.gif

09-03-2024 21:48 
sk

stylé, légère,un mono péchu je vais l'essayer cette moto .... a 58 ans plus besoin de moto hyper puissante et vive les petites départementales avec des virolos ...

18-03-2024 18:52 
waboo

Citation
coxecab
Franchement les Michelin Power 6 c est vraiment parfait pour le type de conduite que cette moto amusante provoquera ..

Non. Ce sont, au moins en monte usine, des gommes économiques.

Citation
coxecab
c était pas compliqué de baisser la pression… personne n aurait mis une pénalité chez Michelin !

Le manufacturier, qui selon toi n'y connait rien, préconise aux constructeurs des pressions spécifiques pour leur machine que des païlotes comme toi s'empresserait "d'adapter". Le tout sans manomètre tant qu'on y est.

Je passe sur la condescendance et le fait que, bien sur, tu n'as surement pas testé cette nouvelle machine mais peux en parler mieux qu'un bataillon de journalistes.

Quant à la concurrence, oui, elle fait mieux côté Triumph.

19-03-2024 15:17 
fift

Petite question bête : je vois marqué "shifter désactivable".

Quel est l'intérêt de désactiver le shifter ? Si on ne veut pas l'utiliser, il suffit de prendre l'embrayage et passer les vitesses normalement, non ?


Pour ce qui est des pneus, effectivement le choix de Michelin Power peut paraître surprenant. Ce sont des pneus à profil très en V et si ça colle bien pour des machines avec une châsse ouverte ou un empattement long, ça doit être assez déroutant sur une petite machine déjà très agile.

19-03-2024 15:32 
elbowz

fift,

Ta question sur le shifter m'a également interrogé, j'ai été chercher un peu sur internet.

Globalement ce qu'il en ressort, c'est que pour ceux qui n'en veulent pas, ça peut parfois être pénible de l'activer sans faire exprès lorsque tu appuies à peine sous le sélecteur juste au moment de débrayer.
Certains disent d'ailleurs que c'est une habitude à prendre, ne pas appuyer du tout sur le sélecteur tant que l'embrayage n'est pas complètement tiré (ce qui paraît logique).
D'autres préfèrent aussi passer à la volée sans shifter, or c'est impossible si la moto en est équipée.

Dans le cas de l'Husqvarna, c'est intéressant de pouvoir le désactiver, puisqu'il est monté de série et pas en option, donc le gars qui n'en veut pas, ben il l'a quand même... mais il peut le désactiver !

19-03-2024 16:40 
fift

Ah oui, bien vu. Effectivement, il m'est parfois arriver de déclencher le shifter sans passer de vitesse (par ex, si je change d'avis au dernier moment) et ça provoque une coupure d'allumage assez désagréable.

19-03-2024 17:23 
 

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