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MBK, 1er producteur de 2-roues en France

Valorisation de la production avec le développement des maxi-scoots et grosses cylindrées

Modernisation des installations et investissements constants de Yamaha

Historique constructeur français, Motobécane posa ses valises à Saint Quentin (02) en 1951 dans son usine de production. Après les emblématiques séries des mobs Bleu ou du Booster, mais aussi avec l'arrivée de Yamaha à sa tête et le changement d'identité vers MBK, la marque a su évoluer dans le temps tout en conservant ses racines pour devenir le premier producteur de 2-roues motorisés en France.

MBK, 1er producteur de 2-roues en France

Pourtant la marque est toujours installée dans son fief saint-quentinois qui a connu d'importants investissements ces cinq dernières années. En 2016 ce sont ainsi 84.000 motos et scooters MBK et Yamaha qui sont sortis des chaines de productions modernisées.

Certes, ce chiffre est en recul par rapport aux 120.000 véhicules qui sortaient précédemment de l'usine, mais la physionomie de la production a également changé de façon très importante en se tournant vers une plus grande valeur ajoutée. Les modèles de 50 cm3 sont de moins en moins produits sur place à l'inverse des grosses cylindrées qui y ont fait leur arrivée.

Depuis 2015, le site assure également la production des XSR 700, puis des Tracer 700 en 2016

Ainsi, en 2012, les cyclo représentaient les deux tiers de la production quand ils n'en forment plus qu'un tiers aujourd'hui. Cela se traduit également par un accroissement de la valeur unitaire moyenne des machines produites dont les 1.800 euros d'il y a cinq ans ont été multipliés par deux.

Cette année, la production sera de nouveau à la baisse, en volume tout du moins, avec 80.000 unités prévues. Dans les années suivantes, le groupe prévoit 70 à 80.000 unités annuelles, toujours en suivant cet objectif de hausse de la valeur des modèles.

Cette production est destinée à près de 90% pour les marchés européens, dont un tiers du chiffre d'affaire est réalisé sur le seul marché français, c'est d'ailleurs pour cela que certains modèles essentiellement destinés à l'Europe sont produits ici à l'image du tout dernier Xmax 125 qui rejoint les Xmax 400, MT-125, YZF-R125, Tracer 700 et XSR 700 sur les lignes d'assemblage de l'Aisne.

L'usine a été choisie par Yamaha pour produire la dernière génération de Xmax

Une évolution de la production qui a été rendue possible suite aux importants investissement de Yamaha pour la mise en place d'une ligne de plasturgie et de la robotisation de la peinture. Toutes les pièces plastiques sont désormais injectées sur place puis peintes. Même constat pour les cadres qui sont soudés et peints à Saint Quentin. L'usine n'est donc pas seulement un lieu d'assemblage et assure également une importante partie de la production des éléments des machines mêmes si les moteurs restent confiés à l'Italie et les pièces primaires à l'importation.

D'importants investissements ont été réalisés pour le développement de la plasturgie et de la robotisation

Avec plus de 600 salariés à temps plein et des investissements constants, l'usine MBK semble avoir encore de beaux jours devant elle d'autant qu'elle reste le premier employeur du département au niveau industriel, notamment lorsque la production augmente en haute saison avec le recrutement de nombreux intérimaires. Un statut qui lui vaut d'ailleurs les faveurs des pouvoirs publics comme en témoigne la présence de la maire de Saint Quentin Frédérique Macarez et du Président de la Région Xavier Bertrand lors de notre visite des installations.

84.000 motos et scooters sont sortis des lignes de production de Saint-Quentin l'année dernière

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