Une Suzuki Katana de Superbike

Le Team Classic Suzuki transforme la GSX-R Alstare en Katana

L'année dernière, la crise sanitaire a largement impacté le déroulement des compétitions motos. Et si les championnats majeurs comme les Grands Prix MotoGP ou le World Superbike ont pu se dérouler presque dans leur intégralité à partir de l'été, ce fut loin d'être le cas pour les autres disciplines.

Alors que fait un team d'endurance classique quand il y est contraint de rester à l'atelier ? Il prépare une nouvelle moto, évidemment. Le Team Classic Suzuki a en tout cas employé son confinement à ça en transformant une GSX-R 1000 en Katana.

Oui, Suzuki l'a fait de manière très officielle il y a deux ans en lançant la Katana nouvelle génération sur les routes. Mais la réinterprétation moderne de la GSX1100S reposait alors sur le roadster GSX-S 1000. Ici, l'écurie a pris le parti de conserver l'esthétique de l'époque et surtout de partir sur la base d'une véritable sportive de très haut niveau.

Sous le carénage atypique et si distinctif de la Katana on retrouve en effet la Suzuki GSX-R 1000 du WSBK 2008 comme base. Le moteur utilisé à l'époque par le team Alstare a ici été entièrement restauré pour délivrer 200 chevaux à la roue arrière. Celui-ci est associé à des échappements de superbike et même au système de refroidissement factory en aluminium tandis que l'électronique repose sur l'EM Pro kit de Yoshimura.

Le cadre Alstare a également été conservé, mais le bras oscillant et le cadre arrière ont été changés. Réalisés par Alpha Performance Fabrications, ils ont été pensés pour accueillir une paire d'amortisseurs Öhlins et reprendre ainsi le style d'origine de la Katana. Les jantes Dymag CH3, les étriers Brembo ou encore les commandes reculées en aluminium ont également été changés.

L'habillage se veut quant à lui très authentique puisque c'est une tête de fourche d'origine, légèrement élargie pour tenir en place, qui a été installée à l'avant. L'éclairage passe cependant aux LED à l'avant comme à l'arrière.

La verra-t-on un jour courir en compétition officielle ?