Tortue 2005 mon CR

il n'est pas objectif, mais ce sont mes souvenirs

Départ 9h pour rendez-vous 9h30 ! 10 bornes en 30 minutes
histoire de ne pas être à la bourre. Plein centre d’Avignon, un petit camion se serre à droite pour me laisser passer. Je double et lui tourne à gauche. La moto et moi parterre à 10km/h. Je relève vite et je constate les dégâts… Presque rien, mon blouson neuf lui a bien morflé, mais merci les protections. Pas de douleurs pas de dégât, en avant pour la tortue.
Je rejoins le RMS pour 280 kilomètres de route à travers le massif central. 9h30 : à l’heure, nous partons. Grand soleil et températures estivales. Environ 28°. Nous rejoignons Remoulins ou nous retrouvons Nonos, Béa et Jules qui va nous accompagner pour faire un bout de route. A St Jean du Gard, nous récupérons Patrice ZR et Fred. Nous attaquons la corniche des Cévennes avec entrain. 52 km de bonheur avalés à toute allure. Arrivée sur Florac, pause déjeuner. On trouve une aire de pique nique. Puis café et complément de plein. On s’éternise comme d’hab. Un petit au revoir à Jules et c’est reparti à l’assaut de l’Aubrac
L’Aubrac, des routes sinueuses à souhaits et 10° avec une pluie fine qui vous transperce. Naturellement, quand nous nous arrêtons pour mettre les combinaisons de pluie, nous sommes déjà trempés. Le RMS roule quand même plutôt bien, malgré le bitume mouillé et les températures hivernales pour nous. Sur le haut plateau, plus rien ne vit tellement il fait froid, mais Sauv@geonne trouve la seule guêpes vivante du coin et en profite pour se faire piquer dans le cou.
Enfin nous arrivons au Belvédère, a Lanau.
Hélène est là, tout sourire, pour nous donner nos chambres. Il y a déjà plein de motards dans tous les sens.
Je reconnais avec plaisir quelques Visages. Embrassades et retrouvailles sont très agréables.
Juste après nous, Mireille et le mulet arrivent. Il transporte les « provisions du RMS ». Nous pouvons enfin ouvrir « le bistrot de Nonos ». Nous invitons « kiveuvenir » et la fête commence.
Au repas, nous restons discret a notre habitude, refusant répondre aux provocations des autres team, le RMS sait se tenir. Nous avons un savoir-vivre méditerranéen, et comme les Comtois et autres Normands restent muets, il n’y a pas lieu de bouger.
Grâce à Nikopol, nous recevons des autocollants et un magnifique écusson du repaire. Merci encore, et Vitamine, sa charmante compagne nous fait goûter du mort en tube. Paraît que ça se mange à Dieppe, pauvre Dieppois.
Les parisiens ne sont toujours pas arrivés.
Vendredi, première ballade. Je choisi d’emmener les lopettes, à savoir ceux qui n’ont pas envie d’arsouiller. Merci a Blanco pour ses road book et ses paysages merveilleux
Nous cassons la croûte dans un petit bled sympas et nous rentrons après un petit pétage de plomb de Mini qui nous prends des angles de folies dans la descente sur le belvédère.
Nous avons des toast à faire, Tétef nous a fait 2 kilos de tapenade. Avec les calissons, et le pastis, se sont les spécialités apportées par le RMS.
Chacun emmène les siennes.
Gribouille nous coupe de petits des de Morbier et de Comté et verse du Mac vin et du vin jaune à « kinenveu ». je goûte aussi du pinaud blanc, gris et noir. Des vins alsaciens, et du calendos, des pâtisseries et plein d’autres choses liquides et solides.
Le soir le repas de déroule aussi calmement que le précédent. Les Teams faisant preuve d’une grande tenue. Les parisiens ne sont toujours pas arrivés.
La soirée s’éternise au bistrot de Nonos ou on frappe des tequila.
Au dodo très tard. Le réveil est pénible .
Heureusement le taulier ouvre le restau de bonne heure et nous pouvons boire un café brûlant qui remet immédiatement les idées en place.
Le timing de la journée est serré.
Nous devons être avant 11h30 au caves de roquefort. Puis au restaurant la Pouncho pour manger. Le RMS se scinde en deux groupes, ceux qui veulent visiter la cave et ceux qui veulent balader. Bizarrement, ceux qui veulent visiter les caves prennent l’itinéraire le plus sinueux et long. Naturellement, nous prenons trop de pause comme d’hab. et loupons la visite des caves. Pas grave, nous descendons sur Millau ou nous regroupons le RMS.
Le repas à la Pouncho s’éternise. 3 heures pour manger une cuisse de canard, c’est très long. Nous sortons de table a 15h50. Nous choisissons comme tous les teams ou presque de remonter par les gorges du Tarn. Arrivé à Ste Enimie, sous le soleil qui lui rappelle la Provence, le RMS s’alanguit à une terrasse. Le lieu est magnifique. Nous attendons une partie du groupe qui est aller admirer un point de vue.
L’ascension vers Mende est impressionnante sur les premiers kilomètres. La route taillée dans la falaise vertigineuse.
Je navigue tout a gauche, content qu’il n’y est pas de voitures qui arrive en face. Vive le Vertige.
Nous faisons un complément de plein a Mende et retour sur le Belvédère par St Chély et Chaudes Aigues. Un petit pétage de plomb de Cissou nous permet une Bourre mémorable sur quelques kilomètres ou on a pu voir un monpeliérain en R 1 donner la chasse a un belge en SV et un dromois en Thundercat.
Saignant tout ça, mais très propre. Qui a dit qu’un XT ça ne marchait pas ?
Les derniers kilomètres sont pénibles, même si la route est sympa.
Les corps accusent la fatigue. Nous arrivons vers 20h30, et nous sommes loin d’être le dernier team à rentrer.
Les Parisiens sont enfin là. On les remarque surtout parce qu’ils n’ont pas besoin de béquille pour ranger leurs motos, elles tiennent toute seules sur leurs pneus carrés.
La soirée commence par la préparation sous nos yeux du repas, à savoir un aligot, mélange de purée de pomme de terre, de crème fraîche et de tomme, un genre de cantal frais. C’est excellent, mais ça tombe directement au fond de l’estomac et ça y reste plusieurs jours.
Le groupe de rockabilly est excellent à mon goût et les danseurs s’en donnent à cœur joie.
Différents alcools circulent de table en table. Et après le repas, ce sont des tequilas qui se frappent à nouveau. Tous les teams sont mélangés.
Nous terminons la soirée ou plutôt la matinée avec Blanco au bar.
Couchés à 4h30 pour un levé 7h30. courte nuit.
La séparation est douloureuse et nous prenons tous rendez-vous pour l’année prochaine.
Pour le retour, nous choisissons de rentrer par la nationale. Comme d’hab., le RMS est à la ramasse et décolle de Chaudes Aigues a 11h seulement.
A midi nous déjeunons sur Mende. Nous avons Bien roulé. Nous rejoignons Florac vers 14h30 et, après un complément d’essence, nous entamons la longue descente vers Alès, un pur bonheur.
A Alès, les premières séparations, Sauvageonne, Grenadine et les Montpelliérains nous quittent.
A Remoulins, ce sont Cissou et Nonos et a Avignon Mini et Albator.
Nous rentrons fourbus et avec un sentiment de manque, comme si nous avions oublié quelque chose au Belvédère.
Pour résumer la Tortue en un seul mot je vous dirais :

Super !

Jaaaaaaaaaanviiiiiiiiiiiiiier est un bon résumé effectivement

Bon ben ça me met la pression pour terminer le mien ...

Super, Loup !!!

Par contre, y a un détail qui me chiffonne : vous en avez perdu un en route ?

Ben oui, tu dis à un moment : "Nous attaquons la corniche des Cévennes avec entrain"...

... et après on attend plus parler de cet "entrain" qui vous avait rejoint...





...





P'tain, ça caille encore un peu, dehors, là...

Effectivement Loup Garou rms, les parisiens n'ont pas fait de bruit. Mais c'est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins (de KM) :)
L'année prochaine, nous serons mieux organisé et de l'ambiance il y en aura.
Il parrait que ce sont les Normands qui nous reçoivent (mais chut)

Content de vous avoir connu et impatient de vous retrouver

enfin, content de vous avoir tous rencontres
les parisiens aussi
Kpok, streetsam et tous les autres.
sans rancune, nous avons l'immense avantage d'etre un team forme depuis presque deux ans et nous avons des entrainement hebdomadiares a la fiesta,
et encore, s'il y avait eu du soleil nous aurions étté a 100%
la on ne chantait pas fort
l'année prochaine on vous enterres tous

super!!!!
j'adore le coup des pneus carrés a la
place de la béquille

un projet de loi va passer pour reconnaitre le RMS d'utilité publique