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Fiche identité : Kenya

Entre paysages, festivités et histoire

Parc national AmboseliDécouvrez le Kenya, ses paysages naturels classés à l'Unesco, sa musique marquée par les différentes ethnies.

L'étendu d'une nature protégée

Le territoire du Kenya est recouvert à 8% par les parcs et les réserves naturelles. En tout, 46.430 km² sont ainsi dédiés à la nature et gérés par le Kenya Wildlife Service. Le pays compte 26 parcs dont 5 sont classées au patrimoine mondial de l'Unesco et 34 réserves.

Parmi les parcs nationaux les plus remarquables, il y a celui du mont Kenya, de Sibiloi, d'Amboseli et de l'île sud, pour n'en citer que quelques uns.

Les réserves naturelles à visiter sont celles du lac Bogoria, du Masai Mara et de Simba Hill.Regroupement de femmes de la tribu Maasaï

Des musiques aux accents ethniques

Les musiques traditionnelles ont une importance considérable au sein des villages, comme c'est également le cas dans le reste du continent africain.

Même si chaque ethnie dispose de son propre style musical, l'élément instrumental central se base sur les percussions. Le tambour (nommé ngoma) est même devenu le nom décrivant ce genre.

Les communautés des Giriamas et des Digos comptent parmi les meilleurs danseurs et percussionnistes du pays, effectuant de nombreuses représentations de façon régulière.

Danse kenyane traditionnelle KambaAu niveau de la danse, on retrouve le genre "massaïs", proche du rituel guerrier de cette ethnie particulièrement respectée.

La musique contemporaine Benga se compose de batteries, percussions et guitares électriques. Il y a en parallèle la musique Tanzanienne, ayant des airs avec celle du Congo puisqu'elle est réalisée avec des saxos, des trompettes et des solos de basse.

Enfin, il y a les musiques kikuyu et kamba, peu populaires en Occident et dans lesquelles on peut entendre des guitares, des choeurs et des voix de femmes.

On retrouve aussi une musique plus touristique, regroupant souvent des styles différents comme la Rumba, les tubes américains, la Kouassa congolaise, la danse Massaïs théâtralisée par le port de costumes de guerrier ou encore le Jambo bwana. Ces spectacles destinées aux voyageurs sont divertissants mais, pour la plupart, assez éloignées de la véritable culture musicale traditionnelle du pays.

S'intéresser à l'histoire et à l'art

Musée national de NairobiPour comprendre davantage la culture kényane, rien de mieux que de se rendre au sein des nombreux musées et monuments historiques, retraçant le passé de la population, principalement situés sur la côte. On pourra ainsi trouver dans plusieurs centres culturels des oeuvres, objets et autres, en rapport avec la culture swahilie, l'époque coloniale ou encore les traditions ethniques.

Les galeries d'art sont elles aussi présentes sur le pays et beaucoup d'entre elles sont concentrées à Nairobi. On y trouve des oeuvres picturales en tous genres mais la couleur, le dessin fait de gros traits et les représentations de scènes bucoliques au style narratif, sont les caractéristiques communes à de nombreuses réalisations. On retiendra principalement : Nairobi Museum, Village Market, Maison française et RaMoMa.

Plus d'infos sur le Kenya

Commentaires

faublas

Attention aux voyages exotiques, voyager en pays "exotiques" (qu'ils m'excusent) mais je tourne depuis des années en Afrique, hors des zones à touristes, mais quelques vaccins sont utiles :

Fièvre Jaune : une saloperie de vaccin, mais la maladie est fatale à plus de 60 %, même en contexte de soins "européens".
Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche : Ce qui nous semble lointain est réel dans beaucoup de pays, il suffit de demander à des connaissances locales pour comprendre et de voir parmi la population ce que la polio veut dire (handicap visibles souvent chez les mendiants).
Typhoïde, hépatite : on en joue pas, ce qui est bénin après vaccination peut être fatal hors vaccination.
Méningites : sauf à être suicidaire... se faire, vacciner
Rage : indispensable pour tout trajet hors Hilton, Sheraton, Club Med...
Encéphalite asiatique : je confirme pour l'Asie.

Pour les vaccins : je conseille Air France, dites où vous allez... ils iront chercher le paquet nécessaire et savent. Un clin d'oeil et un grand merci aux infirmières "STAR" qui ont vécu et qui savent.

Avis palu : Comme tout expat "longue durée", on oublie les traitements... Si c'est pour un trip courte durée : indispensables ( Doxicycline, Malaron...), sinon, comme moi, 5 jours sous perfusion, 4 litres de coartem en IV, plus autant de fébrifuge en hôpital de campagne suite à une montée à 41°... merci, excellent souvenir... Donc, les moustiquaires ou les répulsifs obligatoires (effet variables selon les produits et les bestioles à mon avis). En jungle... à voir ! Palu = symptôme de très forte grippe + troubles gastro entériques (c'est la meilleure description que je connaisse)

Pour rappel : céphalées horribles, troubles gastriques, fièvre, courbatures : présomption de neuropalu => évacuation sanitaire urgente, sinon ça finit mal !

Indispensables :

antihistaminique injectable (Célestène) pour les piqures "dangereuses" scorpions, serpents, insectes en cas de départ d'oedème de Quincke... évite de mourir par suffocation et permet d'atteindre un poste de secours médical pour une vraie prise en charge... ou de survivre plus longtemps pour dire ses volontés. Les pommades pour les symptômes superficielles, voir avec pharmacien.

Anti-courantes : la liste classique des antibio que prescrira tout bon médecin de ville (Ercéfuryl ou équivalent... mais je traine toujours de l'Intétrix pour infections amibiennes, on ne sait jamais, et ça décape tout!). Pour vous rassurer, le choléra pour nous (avec retour en zone "saine") ne sera qu'une gastro...

Lèpre : très spectaculaire, face aux "blancs", les lépreux (souvent mendiants) montrent leurs mutilations. Bon, j'ai déjà touché en donnant de l'argent ou serrant les mains... on se lave les mains après (d'où le savon) et c'est réglé pour nous.

Anti-eau : filtres Katadyn (voir Vieux Campeur) léger efficace anti-bactérien (pas antiviral... attention Ebola) ou les comprimés à ajouter à l'eau, mais potentiellement utile en cas de doute sur l'eau à disposition. A avoir, si pas d'eau en bouteilles disponibles, rassure en cas de château-la-pompe comme seule ressource.

Toujours avoir du savon pour se laver régulièrement les mains, réserver les gels après lavage si nécessaire... mais attention à ne pas abuser. Pas de sur-hygiène, plus fragilisant qu'utile.

HIV: soyons clairs... la nouvelle peste. Hors relation intime (ou contact sanguin proche), risque de contamination quasi nul. La bise aux marchandes contaminées sur les marchés ne fera rien... Ne pas se ronger les ongles à sang quand même pour les serrements de mains. Pour les relations intimes "inconnues " : 2 préservatifs superposés avec du Tabasco entre les deux *. Comme dit dans l'article, éviter de se faire raser (à la lame) hors barbier connu ET reconnu ; la tondeuse ne présente à priori pas de risque majeur.

Criminalité : ne pas se comporter en gros con, respect et écoute des locaux permettent de rester vivant plus longtemps. Ne pas juger... J'ai été confronté au cannibalisme coutumier, et me suis réservé de juger. Savoir ne pas juger, c'est apprendre à connaître. Et éviter les plans de merde trop faciles attrape touristes gogo et ne pas trainer n'importe-où sur les conseils de n’importe qui… !

Pour la moto, si vous décidez de continuer, ce à quoi je vous engage...

Saison sèche : peu de soleil, mais de la poussière... suivre un véhicule est une cata, prévoir un masque protecteur. Pour vous rendre compte, regardez la couleur des plantes au bord des routes. Au passage vous remarquerez que les fumées des échappements ont inspiré James bond pour le camouflage, garder les distances pour en pas être asphyxié, mais vous comprendrez vite...

Saison des pluies : magnifique soleil qui brule la peau et fait cuire sous casque (entre 2 orages). Quand il pleut = pluie TRES forte, vent, éclairs => arrêt obligatoire et à l'abri dans une case si possible, au mieux "en dur" et attention à TOUT ce qui vole à cause du vent (Linge, tôles, branches...) plus la perte de visibilité des trous sur la route. Un nid de poule local est pour mous un nid d'autruche, voire un gouffre.

Police : En TOUS cas, attendre la sollicitation avant de s'arranger

version cool, pas ou peu de contrôles, s'en foutent... coûte rien...
Version casse clignotant : contrôle ridicule, expliquent qu'il fait chaud => soyez compréhensif, le cadeau std est le prix de la bière locale.
Version crevaison : analyse détaillée des papiers, vous ne serez JAMAIS en règle (même si c'est bidon et à accepter qqs heures de palabres), coûte plus cher, mais peut s'arranger.
Version moteur HS : contrôle à la Kalash sur le ventre... Eviter les pays en question (cf liste des affaires étrangères - zone rouge) sauf à y travailler et connaître. Pas pour les touristes.

En cas d'urgence :

Pour faire le mariolle : un téléphone satellite (cher, mais ça peut servir).
Une assurance rapatriement blindée.

Bon voyage...








* c’est un bizutage…

16-09-2017 14:33 
faublas

Oh, j'oubliais, dans 95 % des cas et des territoires : services de secours d'urgence inexistants.

16-09-2017 14:35 
 

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