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Essai moto Honda CB1000 Hornet SP

Une bonne série Z

4 cylindres de 1.000 cm3, 157,2 ch et 107 Nm, amortisseur Öhlins TTX36, fourche Showa SFF-BP, étriers Brembo Stylema, 212 kg, 11.799 euros

Roadster star des années 90, le frelon CB600F Hornet est secondée en 2002 d’une variante hypertrophiée et plus méchante encore, la CB900 F Hornet, dotée des gènes sportifs de la sportive 900 CBR… Le gros insecte ne vit que 5 ans, remplacé ensuite par une CB1000 R. Bien différente, ce modèle se fait ensuite néo-vintage en 2018 avec la Neo Sport Café, affinée en 2021. Mais le retour en 2023 du fléau ailé version CB750 ne pouvait qu’annoncer celui de sa mutation supérieure. C’est donc bien un nouveau monstre à élytres qui rejoint la superproduction japonaise. La nouvelle CB1000 Hornet se fait son film en espérant bien terroriser le segment. Nanar ou incontournable du genre, voire potentielle lauréate ? La nouveauté nous fait son festival aux environs d’Alicante (Espagne), où nous assistons à la projection de sa version fantastique SP.

Essai du roadster Honda CB1000 Hornet SP
Essai du roadster Honda CB1000 Hornet SP

L'essai vidéo de la Honda CB1000 Hornet SP

Découverte

Adieu élitisme élégant et raffiné, bonjour populisme plus commun. Si la Honda CB1000 R se voulait le fleuron des roadsters de charme sculpté de sur-mesure, la Hornet s’habille de prêt à porter. Comme son positionnement, sa robe est clairement moins noble. Avec un style qui sent le déjà vu, une mode ressortie des cartons de la concurrence diront les plus critiques. Difficile en effet de ne pas évoquer la Z 1000 Kawasaki à la vue de la Honda. Sa double optique anguleuse plongeante en est majoritairement la cause. À Leds, celle-ci n’embarque pas de feux diurnes DRL, regrettable pour la signature lumineuse. C’est donc tête basse que la grosse Hornet entre en scène, peut-être pas trop fière ou tout simplement prête à subir la comparaison esthétique avec la machine d’Akashi. Mais la nouveauté reprend aussi quelques lignes de la 750 sur son réservoir de 17 litres. Celui s’encadre d’épaulements sportifs rapportés où deux échancrures grillagées laissent passer le haut des écopes formant de petits ailerons. On note surtout l’aspect, forcément aérien, de la poupe de l’insecte volant. Compacte, à peine habillée, la boucle arrière profilée en treillis tubulaire acier fait d’autant ressortir le large poitrail de la créature japonaise.

Le roadster Honda CB1000 Hornet SP
Le roadster Honda CB1000 Hornet SP

Ce sou-cadre est soudé au châssis principal à double longeron de même métal. Économique et rappelant celle de la 750, cette structure serait 70% plus rigide en torsion que celui de sa devancière stylée et s’appuie sur le moteur à fonction porteuse. Désormais, le bloc CBR1000 RR 2006 de l’ancien roadster laisse place au quatre cylindres en ligne tiré de la CBR1000RR millésime 2017 optimisé pour un usage routier. Ses 999 cm3 (76 × 55,1mm) comptent 2 ACT, 16 soupapes, mais ses pistons sont moulés. Ce cœur superbe développe 157 ch à 11.000 tr/min et 107 Nm de couple à 9.000 révolutions. Des valeurs supérieures à celles du modèle standard (+ 5 et + 3) par adoption d’une valve à l’échappement active dès 5.700 tours. La boite voit ses rapports 2, 3, 4 et 5 privilégier les accélérations, la 6 davantage la consommation. Pour optimiser ses performances, l’embrayage est assisté et à glissement limité. De plus notre modèle SP s’équipe d’un quickshifter up&down qui accélère encore le rythme de pilotage. Le gros bourdonnement de la maxi Hornet se jette dans un ensemble 4 en 1. Son silencieux est particulièrement volumineux, genre mégaphone de syndicaliste.

Le 4 cylindres est repris de la Fireblade 2017
Le 4 cylindres est repris de la Fireblade 2017

L’électronique, contenue, offre cinq modes de pilotage (Sport, Standard, Rain et 2 User) liées à la poignée des gaz ride by wire. Ces profils dirigent l’injection (réponse à l’accélération et frein moteur sur trois valeurs), le contrôle de traction HSTC/wheeling sur quatre niveaux. En mode Rain, la limitation de la puissance et du couple est concentrée sur les 3 premiers rapports. Mais pas de centrale inertielle sur le gros frelon conséquence encore une fois d’un positionnement accessible.

Modes moteurs, shifter bidirectionnel et HSTC sont au rendez-vous malgré l'absence de centrale inertielle
Modes moteurs, shifter bidirectionnel et HSTC sont au rendez-vous malgré l'absence de centrale inertielle

Un « streetfighter » se doit d’être agile pour attaquer la route. Pour cela, le châssis rigide s’adjoint une partie cycle éprouvée. À un empattement plutôt long pour une bonne stabilité (1 455 mm), le roadster conjugue un angle de colonne de 25° et une chasse de 98 mm. Des valeurs propices à une réactivité sensible du train avant. Celui-ci repose une fourche Showa SFF-BP de (seulement) 41 mm (contre 43) à réglage différenciés précharge (gauche) et compression et détente (2 vis à droite). Ses fourreaux coulissent sur 118 mm. Monté sur biellette et signé Öhlins modèle TTX 36, le combiné amortisseur de la SP est réglable en tout sens (précharge, compression et détente) et gère sur 139 mm les mouvements d’un double bras oscillant aluminium. Moins raffiné que le mono-élément du Neo Sport, ses volumes asymétriques flattent l’œil et ses surfaces soignées sont qualitatives.

La SP est équipée à l'arrière d'un amortisseur Öhlins TTX36 réglable
La SP est équipée à l'arrière d'un amortisseur Öhlins TTX36 réglable

Des jantes aluminium de 17 pouces à 5 branches en Y miment celles de la CBR1000 RR et chaussent des gommes Bridgestone Batlax S22 en 120/70 et 180/55. Pour les stopper, des étiers avant Brembo Stylema à 4 pistons et montage radial attaquent des disques de 310 mm. Oui, mais leur commande est axiale et surtout les durites ne sont pas tressées ! La pince arrière serre une frête de 240 mm et l’ensemble est sous contrôle ABS. Autre élément de sécurité, les clignotants à LED à rappel automatique agissent désormais aussi pour prévenir en cas de freinage d'urgence.

Les clignotants à rappel automatique servent aussi pour l'alerte au freinage d'urgence
Les clignotants à rappel automatique servent aussi pour l'alerte au freinage d'urgence

Sans être malhabile, hormis sa face selon moi, la CB1000 Hornet compose tout de même un ensemble un peu daté. De plus, il fait l’impasse sur un certain nombre d’éléments que l’on trouve fréquemment chez la concurrence ou sur sa devancière : pas d'IMU, plus de monobras, gros silencieux latéral, finitions moteur sans finesse aux carters largement couverts de boulons et durites et fixés au cadre sans élégance, cadre sans style en acier et durites de frein non tressées… En statique, la nouveauté peut paraitre un poil ascétique en termes de charme et technologie. Mais le gros frelon contient son poids, affichant 212 kilos sur la balance.

Double bras oscillant, énorme silencieux... la volonté de maintenir un prix bas se retrouve logiquement sur certains choix techniques et de finition
Double bras oscillant, énorme silencieux... la volonté de maintenir un prix bas se retrouve logiquement sur certains choix techniques et de finition

Nous aurons également la possibilité d’un rapide tour au guidon de la CB1000 Hornet standard. Celle-ci fait l’impasse sur le quickshifter, ses étriers avant sont des Nissin à montage radial et son amortisseur un Showa plus commun, ajustable par cliquet en précharge et en compression/détente par une même vis.

La Honda CB1000 Hornet standard
La Honda CB1000 Hornet standard

En selle

Que l’engin parait large entre les genoux ! C’est que l’on n’est plus guère habitué au quatre en ligne de grosse cylindrée. Et le réservoir n’est pas outrancier à enserrer. Avec sa selle juchée à 809 mm du sol, la CB1000 Hornet SP reste accessible à tout gabarit, mais sa surface est un peu glissante et la place limitée en profondeur. Reculées, mais pas trop hautes, les commandes aux pieds limitent la flexion des jambes, mais font basculer le buste vers l’avant. L’appui sur les poignées n’est pas trop marqué et la position permettra un bon contrôle du train directeur.

La position de pilotage est un peu vers l'avant, mais sans appui excessif sur les poignées
La position de pilotage est un peu vers l'avant, mais sans appui excessif sur les poignées

Comme sur les dernières Honda, le nouveau bouton multidirectionnel rétroéclairé vient piloter l’écran TFT de 5 pouces qui équipe les derniers modèles de la marque. Il emprunte son graphisme et ses fonctionnalités aux CB et CBR 650 et s’équipe de la connectivité Honda RoadSync pour la navigation et de commandes vocales. Complet, cet ensemble propose un fond noir ou blanc ou variant automatiquement selon la luminosité et 3 types d’ergonomie. Le levier de frein est réglable en écartement, mais pas celui d’embrayage et la connectique USB-C pointe aux absentes.

On retrouve un compteur TFT couleur 5 pouces assez habituel dans les productions Honda
On retrouve un compteur TFT couleur 5 pouces assez habituel dans les productions Honda

En ville

Ample, le bourdonnement du super frelon est aussi sportif dès les premières rotations de la poignée des gaz et fait méchamment japper le gros silencieux. Un vrombissement rageur qui charme l’oreille des amateurs de quatre cylindres. Embrayage ultra souple, boite précise et shifter de notre modèle SP sont sans reproche. Et au service d’une mécanique tout aussi avenante. Cette architecture permet d’évoluer en ville sur de hauts rapports presque à tout moment. En mode Standard, injection et poignée des gaz bien calibrées font obéir le bouilleur prestement. Policé et coupleux, le bloc Honda n’est que douceur en évolution urbaine. On note aussi toute la qualité d’équilibre de la machine. Sa prise en main est évidente et la CB1000 Hornet SP s’emmène sans effort dans le trafic des boulevards et les rues étroites. Un rayon de braquage correct et des rétroviseurs larges et dénués de vibrations finissent de convaincre.

La partie cycle équilibrée et la mécanique avenante autorisent sans mal les évolutions urbaines
La partie cycle équilibrée et la mécanique avenante autorisent sans mal les évolutions urbaines

Sur cette créature, on sent vite que s’y planque une autre, plus maléfique. Le scénario est basique, mais, on le verra, loin d’être inintéressant. Plongeons dans l’intrigue fumeuse.

Autoroute et voies rapides

C’est au-delà de 5 700 tours, ouverture de la valve à l’échappement, que la Hornet SP commence à muter en méchante bébête. Et quand on franchit les 8.000 révolutions, le cataclysmique du storyboard n’est pas loin. Planquez les gosses, l’insecte vous catapulte méchamment à - très - haut régime en faisant déferler ses 157 chevaux. Oui, c’est une association d’animaux étranges, mais ça fonctionne pas mal. Autant dire que le légal autoroutier s’atteint en passant la trois vers le rupteur.

La Hornet SP commence affiche un tout autre comportement à partir de 5.700 tr/min
La Hornet SP commence affiche un tout autre comportement à partir de 5.700 tr/min

Du bout de la botte le shifter additionne les rapports tandis que le screamer Honda rugit une bande-son stridente, sifflante, entêtante. Nos routes trop sinueuses ne nous permettront pas de pousser le bloc à fond de 6. Mais le potentiel est ébouriffant, même casqué.

Au légal, le bouilleur affiche 5 300 révolutions sur le dernier rapport, l’ambiance à bord est dénuée de vibrations pénibles et le confort général est très bon. De quoi imaginer des liaisons agréables entre deux séances de jeux. À ce régime, les relances ne sont toutefois pas délirantes et demandent un rapport de moins pour être plus convaincantes, deux pour être démonstratives. Pour rentrer vraiment dans le vif du sujet, mieux vaut sortir des lieux trop communs et rectilignes.

A 130 km/h en 6e, le moteur cruise sans la moindre vibration en vue
A 130 km/h en 6e, le moteur cruise sans la moindre vibration en vue

Départementales

La Hornet SP va désormais nous conter une sympathique histoire, parfois un peu trop vite, mais telle est son humeur. Bonne nouvelle, la créature Honda a du caractère quand on lui fait prendre des tours. Calé à 180, le quatre cylindres demande en effet à prendre du régime pour s'exprimer pleinement. Et il s’excite vite sur les intermédiaires. Maintenu au-delà de 6 000 tours, le bloc se fait démonstratif et les réponses moteur sont franches, avec parfois un léger à-coup sur certaines phases de pilotage en mode Sport. Dans le sinueux, on restera globalement en trois, le quatre en ligne ayant bien sûr une allonge fort conséquente. De quoi vous toucher aux tripes quand il heurte sa zone rouge et, pourquoi pas, la vôtre. Dans le souffle rauque et sonore de l’échappement, les évolutions ne manquent pas d’intensité. Et la partie-cycle suit parfaitement le rythme. Précis, le streefighter Honda passe sans effort d’un angle à l’autre, réactif aux appuis guidon et repose-pieds. L’enveloppe arrière en 180 aide également à la bascule.

Tant qu'il est maintenu au-dessus de 6.000 tr/min, le 4 cylindres offre des réponses franches
Tant qu'il est maintenu au-dessus de 6.000 tr/min, le 4 cylindres offre des réponses franches

Davantage posée sur l’avant, la Hornet se fait incisive au besoin, mais pâtit de pneumatiques trop discrets en remontée d’information. Surgonflés ou pour cause de première monte d’origine, leurs carcasses semblaient un peu trop rigides. Également, le train directeur peut se faire un peu vif lorsque le bitume se fait moins uniforme.

C’est à la prise des freins que la Hornet SP convainc le plus. Fort bien tenues en hydraulique et appairées, les suspensions conservent une excellente assiette à la machine même sur les plus forts freinages. L’amortisseur suédois contribue alors grandement à retenir la moto. Et il a fort à faire avec la puissance de décélérations des Brembo Stylema. Immédiate, l’attaque demande un peu d’habitude pour être modulée efficacement. On rentre alors les rapports au plus vite sur l’embrayage anti-dribble via l’excellent quickshifter. Équilibrée, la machine se raidit légèrement à la prise des freins en courbe. Stable sur l’angle, la Honda passe sur un filet de gaz et contrôle son accélération pour faire passer sa force au pneu arrière. Le grip des S22 permet, une fois chaud, de couper l’anti-patinage. Avec ses rapports de boite raccourcis et une démultiplication finale en 15x45, le roadster se relance correctement. Mais dans les épingles, la seconde ne donne pas une dynamique suffisante. On pourra passer la première pour s’extraire avec plus de force. Fidèle au script, le frelon se relève alors une nouvelle fois pour attaquer la route en hurlant de plaisir.

Les suspensions réagissent parfaitement, y compris sur les gros freinages
Les suspensions réagissent parfaitement, y compris sur les gros freinages

La version standard, rapidement essayée, signe des évolutions très similaires avec, toutefois, de vraies différences quand on adopte un pilotage sportif. Imposante, la force des étriers Nissin n’apporte pas tout à fait la même ampleur aux décélérations. Surtout, ajustée plus souples pour travailler de concert avec l’amortisseur, la fourche plonge davantage, également moins freinée par le combiné arrière. La Hornet standard est alors moins stable sur les plus forts freinages. L’ensemble donne un toucher de frein logiquement moins séducteur et efficace, d’autant que l’ABS se déclenche alors plus souvent.

À rythme plus délié, l’homogénéité des gros frelons en fait des montures confortables et toujours attentives au moindre de vos sollicitations.

Quel que soit le rythme de pilotage, les deux Hornet restent toujours homogènes
Quel que soit le rythme de pilotage, les deux Hornet restent toujours homogènes

Partie-cycle

Neutre et précise, la CB1000 Hornet SP s’appuie sur une partie cycle raisonnée faisant de la machine une monture aussi agile que contrôlable. L’amortissement de qualité renforce l’efficacité globale au guidon et la sérénité des évolutions.

Neutre et précise, la partie cycle de la Hornet SP est un de ses grands atouts
Neutre et précise, la partie cycle de la Hornet SP est un de ses grands atouts

Freinage

Parfaitement calibré pour le roadster, le système de la SP assure des décélérations toujours sous contrôle. Les étriers avant délivrent une force imposante et la pince opposée permet elle aussi une excellente modulation et efficacité en courbe.

Le mordant et la précision des étriers Brembo Stylema sont excellents
Le mordant et la précision des étriers Brembo Stylema sont excellents

Confort/Duo

La position de pilotage n’est pas radicale, mais les poignets chauffent un peu en fin de parcours avec une selle qui tend à faire glisser son pilote vers l’avant. Sur la SP, la qualité d’amortissement est globalement très correcte, mais nos routes étaient majoritairement bien surfacées.

La selle a tendance à faire glisser le pilote vers l'avant
La selle a tendance à faire glisser le pilote vers l'avant

Consommation

Avec 7,3 litres relevés en moyenne lors d'un roulage assez appuyé, les 240 km d'autonomie sont réalisables. En évolution plus tranquille, l'ordinateur avouait 5,8 unités… De quoi faire de belles virées à dos de frelon.

Lors de cet essai assez sportif, la Hornet a consommé en moyenne 7,3 l/100 km, mais il est possible d'afficher 1,5 l de moins à rythme plus coulé
Lors de cet essai assez sportif, la Hornet a consommé en moyenne 7,3 l/100 km, mais il est possible d'afficher 1,5 l de moins à rythme plus coulé

Conclusion

Au concours des gros roadsters, en catégorie quatre cylindres, est nominée la CB1000 Hornet SP. Du synopsis au scénario complet, le frelon signe un film convaincant. Si le costume manque d’originalité, la bestiole Honda évite largement la série Z par son efficacité globale. Ses effets spéciaux sont suffisants et sa bande-son charmera les fans du genre. Mais son moteur manque tout de même de consistance à bas régime. La machine assume une certaine économie de moyen au profit d’un rapport prestations/prix attractif. Tarifée 11.799 € en version SP et 10.599 € en standard et garantie 5 ans, les CB1000 Hornet demandent un juste cachet pour leurs prestations.

Les Honda CB1000 Hornet et CB1000 Hornet SP
Les Honda CB1000 Hornet et CB1000 Hornet SP

Ces starlettes devront composer avec d’autres prétendantes comme la Suzuki GSX-S1000, 13.799 €, performante, mais un peu prétentieuse sur ses honoraires. Également, les Yamaha MT-09 SP, 12.799 € et standard, 10.799 €, sont des concurrentes à trois cylindres de caractère. Enfin, la Z900 SE, 11.799 € et standard, 10.199 €, ont la légitimité d’avoir été des actrices de premier plan sur le segment.

Face à ces opposantes capées, les Honda CB1000 Hornet ne demandent qu’à prendre leur envol de ravageuses pour un happy end vrombissant.

Points forts

  • Allonge moteur
  • Agilité et efficacité de la partie-cycle
  • Qualité des suspensions
  • Quickshifter up & down
  • Assistances électroniques suffisantes
  • Freinage puissant et modulable

Points faibles

  • Esthétique trop convenue
  • Caractère moteur sous 6.000 tr/min
  • Facteur séduction un peu juste
  • Selle glissante
  • Silencieux trop imposant

La fiche technique de la Honda CB1000 Hornet SP

Conditions d’essais

  • Itinéraire : routes sinueuses à revêtement variable.
  • Météo : variable, 10 à 16°C
  • Kilométrage de la moto : 160 km
  • Problème rencontré : ras

Disponibilité / prix

  • Coloris standard : gris, blanc,rouge
  • Prix standard : 10.599 euros
  • Coloris SP : noir mat
  • Prix SP : 11.799 euros
  • Disponibilité : janvier 2025

Équipements de série SP

  • Amortisseur Ohlins
  • Etriers Brembo Stylema
  • Quickshifter

Équipements essayeur

  • Casque MTR S15 Carbon T.S
  • Blouson Detlev Louis DL-JM-8
  • Gants REKURV C-13.08
  • Basket Vanucci VTS2
  • Jean Vanucci Armalith 2.0

Commentaires

kanaé

Hello,

du succès elle aura, mais ma hornet 750 je ne suis pas prêt de lâcher pour elle.

12-12-2024 20:35 
Reset

En somme ils refont ce qu'ils ont fait avec la 750.

Il faut bien admettre qu'en terme de rapport équipement / prix c'est imbattable par contre effectivement elle est assez fade esthétiquement (mais comme l'est la 750) et ce pot, c'est juste pas possible.


Nul doute que ça sera un succès commercial.

Après s'ils nous sortaient un super roadster ultra équipé pour le segment encore supérieur, ça serait bien pour faire un peu rêver aussi.

12-12-2024 22:13 
PeaceAndRun

Pour le prix elle est top, par contre pourquoi Honda imposer la couleur noire mat a vos clients pour la version SP ?
C’est une couleur merdique a l’entretien et je donne pas chère de la peinture dans 10 ans.

12-12-2024 22:59 
gvrun666

probablement une très bonne bécane avec un rapport qualité/prix très intéressant...mais, vraiment, elle est dénuée de toute personnalité ! Une Honda quoi !

13-12-2024 05:30 
eriko

Parmi les points faibles je n'en retiens qu'un:le caractère moteur sous 6000 tours.le même défaut est présent sur la 750 Hornet conséquence d'une recherche de performance en haut pour contrer la concurrence.le même défaut mais en pire concernait la précédente streetfigter v2 Ducati avec ses 150 CV et rien bas.Ducati vient de rectifier le tir avec son nouveau V2'de 122 CV.Peut être la solution ? Hâte d'en lire l'essai.

13-12-2024 06:22 
Philippe21

Citation
eriko
Parmi les points faibles je n'en retiens qu'un:le caractère moteur sous 6000 tours.le même défaut est présent sur la 750 Hornet conséquence d'une recherche de performance en haut pour contrer la concurrence.le même défaut mais en pire concernait la précédente streetfigter v2 Ducati avec ses 150 CV et rien bas.Ducati vient de rectifier le tir avec son nouveau V2'de 122 CV.Peut être la solution ? Hâte d'en lire l'essai.

Pour des motards matures bien sûr clin d'oeil, mais pour faire le kéké sur le boulevard 157ch ça en jette plus !

Ca me rappel une anecdote, il y a quelques temps je faisais des reportages photos aux coupes Motolégende de Dijon.
Un participant, anglais, ancien champion de vitesse au TT, avec lequel je devisais, m'avait posé une question avec l'humour so british : "Pourquoi en France vous bridez vos moto à 100ch ? (c'était l'époque) avec 50 il y en déjà bien assez !"

13-12-2024 09:33 
gvrun666

@eriko: la SFV2 Ducati n'a rien en bas ??? t'as pas dû ouvrir les gaz de la bonne...ayant les deux dans le garage je peux te dire que la V2 est nettement plus bestiale en bas que la V4...qui n'est pourtant pas trop mal

13-12-2024 10:44 
DRF

Salut,
Je ne la trouve pas moche, classique selon les normes actuels des roadsters sportifs. Pas d'exentricité mais, une bonne partie cycle assez rigide à lire les essais, bien suspendue, des bons freins, un moteur vivant et plein de patate et du poil aux pattes, pour ce prix franchement pas de quoi bouder. A l'heure des avions qui finalement flattent plus l'ego que la passion de rouler à moto et sont autant de porte étendard d'un pseudo statut de roi de l'asphalte jusqu'à la sortie de la prochaine pompe à feu superlative. Ce sont parfois de beaux objets mais pas toujours et quid de l'efficacité pour un motard moyen comme la plupart d'entre nous. Et vu le kilométrage annuel moyen actuel je doute que le niveau moyen des motards evolue favorablement.
Et puis il faut bien vivre par ailleurs et la politique des prix systématiquement et de plus en plus stratosphériques excluent d'office bon nombre de pratiquants me dégoûte.
Vivre la moto comme un VIP me laisse baba quant à la passion.
Qu'Honda, le leader du marché revient à des motos simples mais pas simplistes, des motos abouties dès leurs sorties et bien suffisamment performantes pour 95% des pratiquants, fiables et avec une louche de caractère bien venu me réjouis au plus haut point. Ça me rappelle la bonne époque de la moto où, peu fortuné on pouvait vivre ses rêves sans y laisser un rein.
Bref moi je trouve que Honda mérite des applaudissements pour sa stratégie actuelle. Plutôt que de courir après après les prétendues marques "premium" à la fiabilité parfois aléatoire, Honda s'adresse à la majorité et notamment les plus jeunes. En cela Honda se prépare au choc avec les produits chinois qui commence à déferler, avec des motos grand public, bien conçues, bien fabriquées et abordables.

13-12-2024 10:53 
eriko

Gvrun 666.je me réfère à l'avis global des essayeurs.Mais de toute façon l'obstacle a l'achat fut d'abord la hauteur de selle.Je n'ai même pas pu l'essayer.on verra avec la nouvelle v2 ...

13-12-2024 12:57 
kernel62

A voir les rapports de boites, mais je pense qu'ils n'ont pas fait des rapports courts comme chez Kawa, pour casser l'inertie du 4 cylindres.

@DRF, oui viser principalement la masse, ça a toujours été la stratégie de Honda.

13-12-2024 14:10 
inextenza

Ca fait vraiment bizarre ce carénage arrière et place passager: on dirait un truc de sportive greffé sur un roadster.
Une vraie selle avec un arrière moins relevé aurait apporté de l'homogénéité, non?

Par contre le tarif est sacrément agressif pour l'époque. Honda semble être pratiquement les seuls à avoir compris qu'il faut calmer le jeu pour survivre à moyen terme.

13-12-2024 14:46 
Picabia

Elle ne m'attire pas, c'est un quatre pattes donc pas mon truc mais ce que dit DRF est frappé au coin du bon sens.
On peut lui trouver pleins de défauts mais il faut avoir en tête son prix qui demande un ou deux sacrifices.
Sur un marché poussé à la surenchère elle remplit 90% de nos besoins.

13-12-2024 14:50 
Jeannot

J’ai l’impression que tous les défauts cités en commentaires n’étaient pas présents sur la CB 1000 R (et c’est une CB 1000 R rhabillée) qui ne s’est pourtant pas bien vendue, pourtant je pense que celle-ci se vendra mieux.
Et pour une fois qu’un nouveau modèle est vendu moins cher que le précédent… d’ailleurs c’est peut-être ça la principale qualité attendue d’une moto par beaucoup aujourd’hui.
Enfin perso à l’usage je sens les 2000¤ d’écart bien plus palpable que le mono bras.

13-12-2024 16:06 
PeaceAndRun

Kernel62 : d’après l’essai que j’ai vu sur Youtube les trois premiers rapports son également plus court comme sur la Z900.
Par contre les valeurs de couple et puissance maxi sont plus haut percher donc pas sur qu’elle soit aussi plaisante pour une utilisation au quotidien que la Z900 qui tire bien des les bas regimes.

13-12-2024 16:37 
waboo

Clairement les blocs Suz' ou Kawa sont plus plaisants, gras et remplis à mi-régime.

13-12-2024 17:09 
DRF

À l'auteur de l'essai, il ne faut pas confondre populisme et populaire, la hornet se veut populaire au même titre que ses devancières. Populisme n'a pas, loin s'en faut, le même sens.
En toute cordialité...

13-12-2024 20:34 
Jeannot

« Ca fait vraiment bizarre ce carénage arrière et place passager: on dirait un truc de sportive greffé sur un roadster.
Une vraie selle avec un arrière moins relevé aurait apporté de l'homogénéité, non? »

Bah… c’est typiquement le style Hornet non ?
Pareil pour le moteur qui gueule en haut et creux en bas d’ailleurs.

14-12-2024 12:35 
Godzilla

Citation
DRF

Et puis il faut bien vivre par ailleurs et la politique des prix systématiquement et de plus en plus stratosphériques excluent d'office bon nombre de pratiquants me dégoûte.
Vivre la moto comme un VIP me laisse baba quant à la passion.
Qu'Honda, le leader du marché revient à des motos simples mais pas simplistes, des motos abouties dès leurs sorties et bien suffisamment performantes pour 95% des pratiquants, fiables et avec une louche de caractère bien venu me réjouis au plus haut point. Ça me rappelle la bonne époque de la moto où, peu fortuné on pouvait vivre ses rêves sans y laisser un rein.
Bref moi je trouve que Honda mérite des applaudissements pour sa stratégie actuelle. Plutôt que de courir après après les prétendues marques "premium" à la fiabilité parfois aléatoire, Honda s'adresse à la majorité et notamment les plus jeunes. En cela Honda se prépare au choc avec les produits chinois qui commence à déferler, avec des motos grand public, bien conçues, bien fabriquées et abordables.


Tout pareil.
Même chose de A à Z. V

14-12-2024 16:54 
Philippe21

Citation
Godzilla
Citation
DRF

Et puis il faut bien vivre par ailleurs et la politique des prix systématiquement et de plus en plus stratosphériques excluent d'office bon nombre de pratiquants me dégoûte.
Vivre la moto comme un VIP me laisse baba quant à la passion.
Qu'Honda, le leader du marché revient à des motos simples mais pas simplistes, des motos abouties dès leurs sorties et bien suffisamment performantes pour 95% des pratiquants, fiables et avec une louche de caractère bien venu me réjouis au plus haut point. Ça me rappelle la bonne époque de la moto où, peu fortuné on pouvait vivre ses rêves sans y laisser un rein.
Bref moi je trouve que Honda mérite des applaudissements pour sa stratégie actuelle. Plutôt que de courir après après les prétendues marques "premium" à la fiabilité parfois aléatoire, Honda s'adresse à la majorité et notamment les plus jeunes. En cela Honda se prépare au choc avec les produits chinois qui commence à déferler, avec des motos grand public, bien conçues, bien fabriquées et abordables.


Tout pareil.
Même chose de A à Z. V

Oui avec ce rapport qualité prix Honda refait le coup de la Bandit 1200,toutefois ils auraient pu nous en sortir deux dont une dérivé de la Hawk 11 vendue au japon pour 10.000 ¤ !

Honda Hawk 11

Un roadster avec le twin 1100 proposerait une toute autre moto dans la relance à bas et moyens régimes, comme ça tout le monde est content les amateurs de haute puissance dans les tours, et ceux qui préfèrent que ça patate en sortie d'épingle!

15-12-2024 12:40 
Jeannot

10.000¤ au Japon ne veut pas dire 10.000¤ chez nous, a titre de comparaison il y a plus de 2000¤ de différence sur la NT1100 entre Japon et France.
Ça explique d’ailleurs probablement pourquoi la hawk n’est pas vendue chez nous.

15-12-2024 15:02 
waboo

Citation
DRF
À l'auteur de l'essai, il ne faut pas confondre populisme et populaire, la hornet se veut populaire au même titre que ses devancières. Populisme n'a pas, loin s'en faut, le même sens.
En toute cordialité...

Populisme :
"Désigne une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques et économiques."

Par analogie, le positionnement plus accessible de la Hornet par rapport à sa devancière CB1000 R raffinée, soignée, "élitiste", peut tout à fait être définit de populiste. Elle s'oppose ainsi conceptuellement aux machines toujours plus chères et technologiques.

Ce qui est tout à fait le sens de l'intro...

La Hornet espère être populaire (adoubée/reconnue par le peuple). Mais elle ne l'est pas en tant que telle.


Je ne confonds pas.

15-12-2024 15:38 
Philippe21

Citation
Jeannot
10.000¤ au Japon ne veut pas dire 10.000¤ chez nous, a titre de comparaison il y a plus de 2000¤ de différence sur la NT1100 entre Japon et France.
Ça explique d’ailleurs probablement pourquoi la hawk n’est pas vendue chez nous.

Raison pour laquelle j'ai précisé au japon ! clin d'oeil

Mais je pense que dépourvue du tête de fourche un roadster avec le 1100 twin serait proposé dans la fourchette de prix de la CB 1000 Hornet.
Entre 3 et 5.000tr/mn il a plus couple sur le twin, régimes usuels dans le sinueux ou une montée de col.

Mais bon la 1000 Hornet est déjà une super offre, bien qu'il sera difficile d'exploiter tout son potentiel sur route ouverte comme toutes les motos très puissantes, au moins elle à le mérite d'être accessible en prix !

15-12-2024 16:32 
16641340lover

Bah... une 1000 au rabais, pas compétitive niveau bel objet bien fait.
Certainement un (très bon) rapport qualité-prix, mais en-deçà dans la catégorie existante selon les tests. Mais "suffisante" bien sûr... bonjour la passion!
Vu les commentaires il est désormais interdit d'apprécier plus cher?
Simple objet de consommation devient la moto?
Non. Les tests de la version "normale" n'existent pas encore... la -SP- serait la normale et la normale la moto tête de gondole??? Le marketing n'a pas changé... nous vendre une dénomination SP comme géniale en omettant que la non -SP- est à un prix plancher mais est la basique (suspension/frein) sans essai avant, quelques mots vagues pour dire que pas pareil... mais pas de test non-SP. Ça viendra plus tard? Ils comptent en vendre des "normales"?
On retiendra seulement Hornet 1000 à moins de 11.000 euros... peu importe le modèle😅

Le tout pas qualitatif en fait, selon les retours d'essais vu sur internet.

"Mais j'en ai pour mon argent, je ne cherche pas quintessence" Même si la pub dit qu'en achetant ça, j'achète malin😉

Déçu par le teasing qui donne lieu à ça, cette moto.
Comme la 750.

Simple avis, on ne promet pas un truc montré comme sensationnel pour sortir un truc basique.
Ah si: ça réconforte le potentiel acheteur: mais t'avais vu comment elle faisait monter la hype c'te moto!?!".

Bof... j'attends toujours que Kawa sorte une f'tain de Z1000 qui claque! Pas la copie Lidl là de Honda...
et après... ben je garde quand même ma Suzuki.
Mais la "vraie" Z1000, trop bien.

V.

15-12-2024 19:06 
inextenza

Citation
Jeannot
« Ca fait vraiment bizarre ce carénage arrière et place passager: on dirait un truc de sportive greffé sur un roadster.
Une vraie selle avec un arrière moins relevé aurait apporté de l'homogénéité, non? »

Bah… c’est typiquement le style Hornet non ?
Pareil pour le moteur qui gueule en haut et creux en bas d’ailleurs.
Je ne trouve pas. En tout cas c'était bien moins caricatural au point de nuire aux prestations d'ensemble.
Pour le moteur: c'était le lot commun des 600 4 pattes de l'époque. Je n'ai pas souvenir que le 900 Hornet ait été à ce point pointu clin d'oeil

16-12-2024 10:01 
Jeannot

De mémoire le 900 l’était moins que le 600 (logique) mais le restait pour la catégorie.
De toute façon le gros défaut du 900 c’était la partie cycle, fort heureusement ce nouveau 1000 ne perpétue pas ici la tradition.

16-12-2024 10:24 
Picabia

J'ai du mal à comprendre la corrélation entre passion et objet cher.
Est que le fait de rouler sur une moto basique enlève la passion?
Justement je pense que faciliter l'accès à des motos pas trop chères déclenche la passion.
C'est là que je m'aperçois que la mentalité motarde à changée.
J'ai connu les premiers rassemblements dans les années 70, les types venaient avec ce qu'ils avaient, parfois la bécane du paternel retapée ou une moto d'avant les Japonaises.Le symbole d'une vraie liberté quelque que soit la bécane.
Aujourd'hui on discute plus écrans, fonctionnalités et commuting, "si tu l'as pas t'es un naze".
Cette Hornet n'est pas une moto au rabais, elle est simplement accessible à un grand nombre de motards qui ensuite peut être choisiront un modèle plus sophistiqué.

16-12-2024 12:46 
PeaceAndRun

Déjà dire que une moto a plus de 10 000 euros est accessible c’est être déconnecter de la réalité.
Dans mon département des Ardennes avec le taux de chômage qu’il y a une Hornet 1000 c’est déjà une moto luxueuse.

Ensuite comme dit Picabia on peut être passionné de moto et rouler avec une 125 YBR où même ne pas en avoir du tout d’ailleurs.
Il y a bien des passionnés de foot qui ne joue jamais au foot.

De toute façon un 1000 de + de 150cv c’est forcement une purge a assurer donc faut avoir les moyens financiers pour suivre.

16-12-2024 14:34 
JPR80

La Hornet, une 1000 au rabais ?????? 157 ch, ce serait insuffisant !!!! J'habite dans le 974 où la plupart des routes, à l'exclusion du littoral, sont sinueuses, et sur lesquelles les missiles de 180 ch et plus, très nombreux , se traînent (espace et talent insuffisants le plus souvent, hors ligne droite évidemment) . Je ne parlerai pas de l’électronique pléthorique qui permet aussi de limiter le nombre de morts ! Les essayeurs parlent d’une Hornet efficace sur route et pourtant ils ne l’ont pas ménagé !
Elle est banale (oui) mais pas plus moche que la plupart des autres roadsters!
Pour moi, le plaisir à moto c'est d'abord de rouler et d’avoir un moteur un peu amusant qui ne nécessite pas d’aller au dessus pour de 8000 tours pour avoir un peu de fun (j’ai besoin de mon permis), sur ce point la Hornet 1000 n’est probablement pas pour moi.
Enfin, reste la question des prix qui ont atteint des niveaux indécents avec une électronique source de pannes supplémentaires. Au quotidien, je roule avec un DL1000 payé 15000 en 2014 (je suis dans le 974), « améliorée » pour gagner du peps aux régimes usuels, aujourd’hui la 1050 c’est pratiquement 20000 euros sans rien apporter de plus ! Je ne suis pas un esprit chagrin puisque j’ai les moyens de me payer une moto neuve si je le souhaite ! L’initiative d’Honda est donc à saluer !

16-12-2024 14:57 
inextenza

Citation
Picabia
J'ai du mal à comprendre la corrélation entre passion et objet cher.
Est que le fait de rouler sur une moto basique enlève la passion?
En un mot:

Le rêve.

On peut être un motard passionné roulant en endive. Par contre, est-ce que quelqu'un a un jour rêvé de rouler en Diversion?
(quand j'étais gamin, oui un peu, sur la 900, mais parce que je ne savais pas dingue )

Je rêve de rouler avec certains véhicules. Mais pour plusieurs raisons, dont une bloquante les contraintes financières, cela restera du rêve. Par contre, le rêve contribue à alimenter ma passion.
De manière plus explicite: je rêverais d'avoir une X-Trenta, mais je me contente de rouler en RS660. Parce que je suis passionné de sport moto et donc de motos sportives, et alimente ce rêve avec ce que je peux assumer financièrement et physiquement.

16-12-2024 15:10 
Picabia

Irréel, imaginaire, ce que ne l'on peut atteindre, c'est le domaine du rêve. La passion est une construction intellectuelle, la passion peut être décorrelée de la question financière.
C'est précisément parce que nous sommes dans une société consumériste que nous ne faisons plus la différence entre les deux.
Que l'art est devenu une marchandise au lieu d'être une émotion et qu'on lui attribut une côte.

16-12-2024 17:46 
inextenza

Citation
Picabia
Irréel, imaginaire, ce que ne l'on peut atteindre, c'est le domaine du rêve. La passion est une construction intellectuelle, la passion peut être décorrelée de la question financière.

OK: dans le cas de la passion moto, en particulier du sport motocycliste, quand on est en bonne santé quelles sont les autres contraintes rendant l'accession à l'acquisition d'une machine passionnante, dont on rêve, impossible à atteindre?
Après, c'est vrai, il y a aussi la passion de l'objet moto, pas nécessairement achetée mais contemplée; c'est bien plus fugace. Ou la passion pour certains motards et leurs motos, comme les MotoGP par exemple.
Mais je me focalisais sur la pratique de la moto, et là, bah à part acheter ou louer, légalement, nous sommes bien obligés de mettre une valeur financière à cette passion, non?

16-12-2024 18:18 
Picabia

Inex on est bien d'accord mettre une fois son fessier sur une moto GP c'est le rêve absolu pour un pisteur et peut être un énorme stress avant.

16-12-2024 19:41 
Jeannot

Il n’y a pas de rêve au rabais, et la corrélation rêve=cher est une construction sociale.
On est libre de s’y sentir bien là n’est pas la question, mais elle n’est pas plus légitime qu’une autre.

En ce moment mon rêve moto c’est une Deauville pour partir avec ma fille et un vieux mono japonais pour les roulages seul sur mes routes à chèvre tordues. Je promets que c’est VRAIMENT mon idéal du moment et que pour moi plus cher ne serait pas mieux, bien au contraire.

17-12-2024 10:00 
DRF

Le plaisir peut être pragmatique. Et c'est je pense le meilleur moyen d'assouvir ses rêves ou plus modestement ses envies.

17-12-2024 13:00 
L'Tsou


Un roadster avec le twin 1100 proposerait une toute autre moto dans la relance à bas et moyens régimes, comme ça tout le monde est content les amateurs de haute puissance dans les tours, et ceux qui préfèrent que ça patate en sortie d'épingle!
15-12-2024 12:40


+ 1 ! ! !

17-12-2024 18:12 
inextenza

Question de goût... pas sûr que tu vendes facilement ton twin de routière à un fan de 4 pattes velu clin d'oeil
Et inversement, à l'époque où ça existait clin d'oeil

17-12-2024 18:56 
kernel62

Il y a l'essai de 44teeth, le gars est dithyrambique. Sans même regarder le prix, le côté agile comme un 600 avec le pneu arrière en 180, le caractère rageur jouissif, la simplicité des options, pour lui c'est vraiment un streetfighter parfaitement étudié pour se faire plaisir sur route. Je sais pas s'il a touché un billet, mais il la vend très bien.

17-12-2024 21:35 
Godzilla

Citation
inextenza
On peut être un motard passionné roulant en endive. Par contre, est-ce que quelqu'un a un jour rêvé de rouler en Diversion?


Et ben oui, juste avant de passer le permis.
On en rigole aujourd'hui, mais en 92 les jeunes la voulaient cette Diversion.
C'était une moto accessible en neuf qui ringardisait les motos qui avaient gardé le look années 80.

Bon, pour la version jaune non carénée, là... cool

20-12-2024 23:12 
DRF

Adieu les VIP, restez dans vos niches, la passion n'est pas une question de pognon. Au fait c'était comment vos meilleurs moments à moto ?

20-12-2024 23:26 
inextenza

Citation
Godzilla
Bon, pour la version jaune non carénée, là... cool
J'ai passé mon permis exactement là dessus

31-12-2024 01:55 
 

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