développement

Salut à tous !!

Même si je pense me faire beaucoup d'énemis parmis vous en écrivant cela, le sujet me trotait trop dans la tête pour que je le garde pour moi et donc je demande vôtre avis (souvent très intéressant)...

Que pensez-vous de l'évolution des motos (et surtout du moteur à essence) dans l'avenir étant donné que tout le monde le montre du doigt à cause de la pollution et du prix (en constante augmentation) du carburant, ce prix du carburant que tous les candidats aux élections présidentielles veulent augmenter pour profiter aux futurs moteur "BIO"...

Croyez-vous que les motos s'adapteront à ces nouveaux carburants ?

Je crois qu'il va y avoir un big problème...

.V

salut à toi

perso je pence que l'ont va ce faire nik.. comme d'abitude.

cela fait trés longtemps que le moteur à eau existe etc..
mais le truc, c'est l'argent qui dirige le monde , regardez par rapport aux usa (exemple) que se soit les armes ou le pétroles se sont les grandes industries qui finances les politiques alors....
on dit que beaucoups de choses vont changer etc.. j'y crois pas du tout ca changera que lorsqu'il sera trop tard....

v et prudence

<Ju33>Croyez-vous que les motos s'adapteront à ces nouveaux carburants ?

Je le pense.
Le phénomène deux-roues est sorti de l'ombre et ce moyen de transport s'est imposé en tant qu'alternative viable pour le déplacement en zone urbaine ; les motorisations adaptées profiteront donc de la recherche menée sur les moteurs de voitures, car il y a pour les constructeurs un marché important.

Maintenant, les motos surviront-elles sous la forme qu'on leur connaît ? Rien n'est moins sûr, quand on voit l'évolution entre la première Perreaux et la dernière GZRSVX-RR. Mais je suis certain que ça sera très intéressant.

Et je suis également certain qu'on trouvera des kits d'adaptation pour que nos moteurs actuels tournent avec les carburants futurs... Au compte-goutte ils seront, mais sur la route ils avanceront !

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Beren, l'optimisme en tant qu'Art de Vivre.

Une société belge (AGS) a mis au point un prototype de V-STROM 1000 propulsée au LPG. Cette moto répond ainsi aux futures normes EURO 5, ils planchent aussi sur l'adaptation d'autres machines comme des scooters.
Comme le dit Beren la moto est un moyen de transport bien adaptés aux zones urbaines, il est donc plus que probable que les motoristes ou autres poursuivront leurs recherches pour adapter nos chers deux-roues aux futures technologies.

affaire à suivre...

Ah oui, la V-Strom avec la bouteille de gaz dans le top case!
Bonjour le balourd...mais l'idée est intéressante.

Le souci c'est que c'est encore une énergie fossile et qu'il faut se pencher sur des énergies qu'on peut renouveler. Le vrai challenge est là.

Comme c'est un peu dans ma branche d'activité, l'environnement, et dans mes centres d'intérêt, je peux vous dire qu'il est déjà tard pour s'en préoccuper.

On dit qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais quand on voit ce qui se passe "derrière le rideau" ça ne donne pas le sourire.

Enfin, bref...un solution de dépannage isolée c'est de rouler à l'huile végétale ou l'alcool selon le type de moteur dont on dispose.
Par contre si la planète entière s'y met on n'aura pas assez de surface pour cultiver le bio carburant ET de quoi bouffer!
Je ne parle même pas de l'émergence de la Chine qui accède à vitesse grand V aux moyens de transports. Quand ils auront 2 véhicules par foyer comme beaucoup du reste du monde, on n'a pas fini de rigoler...surtout que l'environnement n'est pas dans leurs moeurs/éducation là-bas et pour l'instant.
Leur priorité est au développement pour le moment (durable??? On verra.).

Perso, je nous vois très mal partis concernant le pétrole et l'environnement.

On parle d'aller exploiter des réserves dans des zones vierges comme le Tibet ou les pétroles dans le sable au Nord du Canada (si je me souviens bien). Il y a des conséquences à ces exploitations.
FINANCES : Pour la rentabilité de ces exploitations, le baril doit encore monter. On en reparle vers les 100 dollars alors?
ECO : l'exploitation de ces pétroles difficiles à sortir consomme énormément d'énergie et pollue encore plus.

La pénurie ne semble pas être pour demain, mais ce qui est pour demain c'est un cout plus élevé et des conséquences de plus en plus néfastes dues de plus en plus aux conditions d'extraction.

On n'a pas fini de rire.

La mentalité motarde doit aussi évoluer.
On voit dans les magazines auto et chez les concess' auto qu'on plébiscite et communique sur les consommations des autos.
Ils doivent mettre un indice énergétique et le tx de rejets sur la fiche collée à la voiture en expo.

Et chez le motocistes? On dit quoi?
Ben, normal que ton 14 bouffe 6/7L pour tirer moins de 300kgs avec le bonhomme.

EH! Faut se réveiller là!

Mon 1L4 16V sur la voiture consomme 5L2 en moyenne et je fais beaucoup d'autoroute (vitesse légale). Et il y en a des kgs à tirer sur cette petite caisse.

Il faut que les constructeurs moto se penchent très sérieusement sur la conso des motos qui me parait disproportionnée.
On voit des 8/10L pour un 1300 XJR. On rêve?

J'ai eu une voiture qui faisait ses 2T2 en ordre de marche avec un V12 de 6L en essence. Elle m'a consommé, sur 15000kms, une moyenne de 14,7L/100kms.

Y'a pas un truc là?

Quand je discute avec un préparateur/metteur au point afin de faire affiner les réglages d'injection du 14GSX, il me répond qu'on va tirer X cv de plus etc...mais moi, je lui demande de la régler au mieux (car elle n'est pas réglée de manière optimale pour la conso) pour qu'elle consomme le moins possible sans nuire au rendement actuel.
Il me regarde avec des yeux...j'ai l'air de débarquer de la Lune.

Le concess' me répond aussi qu'il ne regarde jamais la conso de ses motos. "C'est pour le plaisir, je regarde pas combien ça bouffe."

Politique de l'autruche quoi.

Bref, il va falloir évoluer et vite.

Les motos s'adapteront, forcément, sinon les constructeurs arrêtent de faire des motos.
Par contre, comme dit plus haut, je suis sidéré de la conso des motos.
Je tracte dans les 300kg avec le bonhomme et ça consomme 6.5L en moyenne, soit presque autant que ma voiture (7L en moyenne) diesel 150cv 1T5 et 4 roues motrices ... pas très normal !
Je vois plus l'évolution du moteur moto vers l'électrique avec production de sa propre énergie en roulant. Ca va être la galère pour ceux qui aiment mettre du son avec leur pot

Je vois plus l'évolution du moteur moto vers l'électrique avec production de sa propre énergie en roulant.

Faudra que tu m'explique là... rien que les pertes dues aux frottements rendent ça impossible.

En tout cas, dis à la personne qui t'a parlé de ça de déposer rapidement un brevet, car elle vient d'inventer le mouvement perpétuel !

La pile hydrogène...on pourra toujours mettre de super petites baffles avec un programme audio qui fera vroum vroum en fonction de la simulation de l'accélérateur et du faux sélecteur de vitesse.

Au s'cours!!! J'veux m'réveiller!!!!

Réchauffement: les solutions pour éviter le pire

Après avoir mis en garde contre les effets prévisibles du réchauffement de la planète, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publiera le 4 mai un nouveau rapport détaillant les solutions pour éviter le pire: énergies alternatives, bâtiments et voitures moins gourmands en énergie, capture du méthane émis par le bétail...

Dans le scénario de limitation du réchauffement le plus optimiste, l'économie mondiale pourrait ne perdre que trois points de croissance d'ici 2030 en déployant les technologies réduisant les gaz à effet de serre (GES), souligne le GIEC dans son rapport dont l'Associated Press a pris connaissance.

Mais les choses ne seront pas faciles. "Les gouvernements, les entreprises et les individus doivent tous tirer dans le même sens", souligne la scientifique britannique Rachel Warren, co-auteure du rapport. De gros émetteurs de GES comme les Etats-Unis -premier pollueur avec un quart des rejets- la Chine -qui devrait prendre la première place dès cette année- et l'Inde devront s'engager à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres GES à l'instar de l'Europe et du Japon, qui ont ratifié le protocole de Kyoto et accepté des objectifs contraignants.

Le rapport du GIEC, dont la version finale sera publiée le 4 mai à Bangkok, souligne que les émissions peuvent être réduites en abandonnant les énergies produisant beaucoup de carbone comme le charbon, en favorisant les économies d'énergie et en freinant sérieusement la déforestation.

"Les occasions et la technologie existent, et il s'agit maintenant d'encourager l'utilisation accrue de ces technologies", affirme Ralph Sims, de l'Agence internationale de l'énergie, l'un des 33 co-auteurs du rapport.

Dans deux rapports publiés cette année, le GIEC a dépeint un tableau inquiétant de l'avenir de la planète où les températures pourraient gagner jusqu'à six degrés Celsius d'ici 2100. Une hausse de "seulement" deux degrés Celsius pourrait entraîner des pénuries d'eau pour jusqu'à deux milliards de personnes d'ici 2050 et menacer d'extinction 20% à 30% des espèces dans le monde.

Le nouveau rapport dit clairement que les gouvernements doivent adopter rapidement des solutions technologiques, certaines déjà disponibles, d'autres en cours de développement, pour simplement limiter le réchauffement à deux degrés.

Des baisses significatives des émissions pourraient être obtenues en construisant des bâtiments plus économes en énergie, surtout dans les pays en développement, et en abandonnant le charbon au profit du gaz naturel, du nucléaire et des énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien et les biocarburants.

Rendre les moteurs des véhicules plus économes, réduire la déforestation, planter des arbres pour constituer des "pièges"à carbone et même capturer le méthane émis par les animaux d'élevage et le fumier pourraient également permettre des avancées non négligeables.

En prenant rapidement des mesures "optimales", on pourrait d'ici 2030 stabiliser la concentration des GES dans l'atmosphère entre 445 et 534 parties par millions (ppm), au lieu de 430 ppm aujourd'hui. Le rapport souligne également qu'une stabilisation relativement rapide à 450 ppm -scénario peu probable- pourrait limiter la hausse de température à deux degrés au-dessus de son niveau pré-industriel. Ce qui pourrait permettre de limiter les dégâts, selon les chercheurs.

Une stabilisation entre 445 et 534 ppm pourrait réduire le produit intérieur brut (PIB) mondial de près de 3% sur deux décennies, alors que la croissance mondiale actuelle avoisine les 3% par an. Mais s'il n'est pas freiné, le réchauffement pourrait à terme amputer chaque année l'économie mondiale de 5% à 20% de son PIB, a averti l'an dernier un rapport du gouvernement britannique.

Le GIEC précise que son estimation du coût du réchauffement est basée sur un nombre "relativement réduit" d'études et se fonde sur un scénario optimiste. Il souligne également que la volonté politique n'est pas suffisante dans certains grands pays en matière de lutte contre le réchauffement. "Nous ne progressons pas aussi vite que nous le pourrions ou le devrions", assure M. Sims. AP